La recherche pour mieux comprendre le diabète

La recherche pour mieux comprendre le diabète

Dr Carine de Beaufort, médecin spécialiste en endocrinologie et diabétologie pédiatrique au CHL depuis 1987 est l’un des auteurs d’un article publié dans le magazine Nature Microbiology, l’une des publications de référence pour la recherche médicale. L’occasion de faire le point avec elle sur les différents axes de recherche actuellement menés par l’équipe du centre de diabétologie pédiatrique du CHL.

"L’endocrinologie, c’est la science de la médecine qui étudie les hormones, c’est- à-dire ces messagers qui transitent d’un endroit à l’autre de notre corps pour transmettre des informations. Il arrive parfois que notre corps ne produise pas assez d’hormones, comme par exemple pas assez d’insuline dans le cas du diabète de type 1. Parfois aussi, comme dans le cas du diabète de type 2, nous produisons assez d’hormones, mais elles n’arrivent pourtant pas à réguler le niveau de sucre dans le sang. Pourquoi ? C’est justement l’une des questions que je me suis toujours posées, et qui m’ont poussé à faire de la recherche, en plus de mes activités cliniques. Je me suis demandé non seulement comment on pouvait traiter le diabète de l’enfant, mais aussi quelles en sont les causes, pour mieux comprendre la maladie et, à terme, la prévenir peut-être. 

Depuis des années, avec l’équipe du centre de diabétologie pédiatrique du CHL (DECCP), nous explorons trois directions de recherche :

  • L’amélioration du traitement, par une évaluation constante de ce que nous faisons, pour les enfants diabétiques au Luxembourg. 
  • L’amélioration des technologies de traitement, par exemple en travaillant sur des pompes à insuline. 
  • La compréhension du diabète, ou ses causes.

Nous participons à plusieurs projets de recherche, la plupart du temps en collaboration avec d’autres institutions, soit en Europe, soit au Luxembourg. Dernièrement, nous avons eu l’opportunité rare de publier dans Nature Microbiology (1) les résultats de notre projet MUST (Diabete Multiplex Family Study), mené depuis 2011 en collaboration avec l’IBBL (Integrated BioBank Luxembourg) et le LCSB (Luxembourg Center for Systems Biomedicine, notamment Anna Buschart et Paul Wilmes). Avec ce projet, nous avons cherché à mieux comprendre le rôle du microbiome en analysant les selles de tous les membres de familles dont au moins deux avaient un diabète de type 1. 

Deux points de notre travail ont été particulièrement reconnus : en premier lieu notre méthodologie, c’est à dire la manière dont nous avons analysé les selles. Nous les avons immédiatement congelées à -180 ou -80°C, ce qui a limité les « pertes » de bactéries qui peuvent se produire si les selles sont trop longtemps exposées à l’air. Nous avons ensuite non seulement pu analyser les bactéries et leur type mais aussi leur fonction. Cette analyse, le deuxième point important de notre travail, nous a permis de constater une modification des enzymes secrétées normalement par le pancréas exocrine chez les personnes atteintes de diabète. Elle nous a aussi permis de réaliser que la fonction des bactéries (et pas seulement le type, ie « taxa ») était différente selon les personnes de la famille avec un diabète. C’est une évolution dans notre compréhension de la maladie, une nouvelle piste à explorer pour mieux diagnostiquer et traiter les malades. Il est évident que ces résultats doivent être confirmés mais nous espérons que ceci nous aidera à mieux comprendre la patho-physiologie de la maladie ! "


(1) Integrated multi-omics of the human gut micro- biome in a case study of familial type 1 diabetes. Nat Microbiol. 2016 Oct 10;2:16180. doi: 10.1038/ nmicrobiol.2016.180. 
Heintz-Buschart A, May P, Laczny CC, Lebrun LA, Bellora C, Krishna A, Wampach L, Schneider JG, Hogan A, de Beaufort C, Wilmes P.
 

Symposium de formation en Oncologie: Quand le patient nous met à l'épreuve...

Symposium de formation en Oncologie: Quand le patient nous met à l'épreuve...

Le GSO asbl (Groupe de Soignants en Oncologie) a le plaisir de vous inviter à son symposium de formation en Oncologie dont le thème sera cette année: Quand le patient nous met à l'épreuve...

Le samedi 25 novembre 2017, de 8h à 17h, amphithéâtre du CHL

PRÉSENTATIONS (PDF)

  1. L’impact du cancer sur le métabolisme - Dr Fady Mokaddem, Hépato-gastro-entérologue & Nutrition - Vivalia
  2. Alimentation, le traitement oublié ? - Asuncion Ballarin, Infirmière stomathérapeute, clinicienne nutrition / Laurence Lefèbvre, Diététicienne - Hôpital Erasme Bruxelles
  3. Nouvelles thérapies activatrices du corps humain - Professeur Jean-François Baurain, Chef de Clinique, Oncologie Médicale - Cliniques Universitaires St Luc - UCL Bruxelles
  4. Quand le soignant devient coach - Ayhan Findik, Infirmier MSc, spécialisé en oncologie et soins palliatifs - Cliniques Universitaires St Luc - UCL Bruxelles
  5. Soignant, pharmacien, patient… en marche vers le développement durable ? Isabelle Riani, Pharmacienne préposée secteur clinique et oncologique - Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM - Esch/Alzette)
  6. Le patient connecté - Patrick Crombez, Infirmier en Chef, Département d’Hématologie - Institut Jules Bordet

 

PROGRAMME :

  • 08h00 : ACCUEIL ET VISITE DES STANDS DE NOS SPONSORS 
  • 09h00 : Allocution de bienvenue
  • 09h15 : L’impact du cancer sur le métabolisme - Dr Fady Mokaddem, Hépato-gastro-entérologue & Nutrition - Vivalia
  • 09h45 : Alimentation, le traitement oublié ? - Asuncion Ballarin, Infirmière stomathérapeute, clinicienne nutrition / Laurence Lefèbvre, Diététicienne - Hôpital Erasme Bruxelles
  • 10h15 : Nouvelles thérapies activatrices du corps humain - Professeur Jean-François Baurain, Chef de Clinique, Oncologie Médicale - Cliniques Universitaires St Luc - UCL Bruxelles
  • 10h45 : PAUSE CAFÉ ET QUIZ AUX STANDS
  • 11h15 : Quand le soignant devient coach - Ayhan Findik, Infirmier MSc, spécialisé en oncologie et soins palliatifs - Cliniques Universitaires St Luc - UCL Bruxelles
  • 11h45 : Soignant, pharmacien, patient… en marche vers le développement durable ? Isabelle Riani, Pharmacienne préposée secteur clinique et oncologique - Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM - Esch/Alzette)
  • 12h30 : REPAS, DESSERT, CAFÉ SUR LES STANDS DE NOS SPONSORS ET FIN DU QUIZ
  • 14h00 : Le patient connecté - Patrick Crombez, Infirmier en Chef, Département d’Hématologie - Institut Jules Bordet 
  • 14h30 : En scène - Troupe d’Arcalande - Nantes
    • Dialogue des maux : Madame Eugénie
    • Entretiens-toi bien :  Monsieur Marand, Madame Mamour
  • 16h30 : Clôture

 

LIEU :

L'évènement se déroulera à l'amphithéâtre du Centre Hospitalier de Luxembourg, 4 rue Barblé, L-1210 Luxembourg.

PRIX :

70 EUR

 

TRANSPORT :

Transport gratuit en autocar (Réservations et informations sur le bulletin d’inscription)

 

INSCRIPTIONS :

Les inscriptions sont clôturées.

 

RENSEIGNEMENTS :

Jeanique Dabe / Patrick Willems : gso.symposium@gmail.com

 

PARTENAIRES :

AFFICHES :

Journée Mondiale du Coeur 2017

Journée Mondiale du Coeur 2017

Journée de sensibilisation publique le samedi 30 septembre 2017, de 10h à 15h, Places d'Armes - Luxembourg Ville.

Ateliers pédagogiques et stands d'informations

• Mesure des facteurs de risque: tension artérielle - glycémie
• Vidéos d’informations: HTA - sport et coeur - diabète - prévention
• Parcours éducatif: arrêt cardiaque - fibrillation auriculaire - tabac... 

Renseignements: +352 691 229 922

 

Journée mondiale contre l’Hépatite: ÉLIMINER L'HÉPATITE

Journée mondiale contre l’Hépatite: ÉLIMINER L'HÉPATITE

La Journée mondiale contre l’hépatite, le 28 juillet 2016, est l’une des quatre journées mondiales officielles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est l’occasion d’intensifier les efforts nationaux et internationaux contre cette maladie.

Êtes-vous exposé(e) au risque ? 

L’hépatite virale est un groupe de maladies infectieuses d’origine virale dont il existe plusieurs types : A, B, C, D et E. Elle touche 400 millions de personnes dans le monde, provoquant des atteintes hépatiques aiguës et chroniques. Vu l’ampleur de l’épidémie, tout un chacun peut être exposé au risque.

Les hépatites tuent près de 1,4 millions de personnes par an, surtout l’hépatite B et l’hépatite C. 

Bien que la présence d’une hépatite virale soit révélée par une analyse sanguine, la plupart des personnes infectées par le virus des hépatites B et C n’en sont pas conscientes. 

L’OMS estime que seulement 1 personne infectée sur 5 présente des symptômes aigus. Même dans ce cas, des analyses sanguines ne sont souvent pas réalisées, puisque ces symptômes aigus sont souvent bénins ou confondus avec des symptômes pseudo-grippaux. Si elles ne sont pas traitées, les hépatites B et C peuvent devenir chroniques, et être à l’origine d’une morbidité, d’une cirrhose ou d’un cancer du foie.

S’il existe cinq souches d’hépatite virale (types A à E), les types B et C contribuent pour la majeure partie à la charge de morbidité dans la Région européenne de l’OMS, et sont la principale cible des efforts déployés à cet égard.

Si les hépatites A et E sont causées par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, les hépatites B, C et D surviennent habituellement après un contact avec du sang ou des liquides biologiques contaminés (salive). L’hépatite B se transmet principalement par voie sexuelle, de la mère à l’enfant, et par du sang contaminé. L’hépatite C se propage principalement par le sang et moins souvent par contact sexuel.

Devenez actifs ! 

Le ministère de la Santé invite tout un chacun à s’informer sur les hépatites, à se faire dépister pour connaître son statut personnel, et à prendre les traitements prescrits en cas d’infection pour réduire le nombre de cas et de décès dus aux hépatites.

En outre, afin de sensibiliser le grand public sur le risque que représentent les hépatites, ainsi que pour développer l’accès aux services de dépistage et de traitement, des activités ciblées seront organisées à Luxembourg-Ville à l’occasion de cette journée mondiale.

Ainsi, le ministère de la Santé, en collaboration avec la HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise, le Luxembourg Institute of Health et le Centre hospitalier du Luxembourg, invite à une journée de tests de dépistage et d’information, organisée le 28 juillet, afin de rappeler l’importance de la prévention et de la détection précoce.

Un stand d’information, depuis lequel seront distribués des préservatifs et des flyers, sera installé sur le parvis de la gare de 13h à 16h. De plus, des experts en la matière seront présents pour répondre à toutes questions relatives aux hépatites. Le DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé sexuelle) sera également sur place et offrira des tests de dépistage rapide, gratuits et anonymes.

Un Quizz sur les hépatites aura également lieu et les participants se verront offrir des gadgets « santé ».

Faites-vous dépister !

Le dépistage est le seul moyen de détecter précocement une infection afin de garantir une prise en charge médicale et psycho-sociale adaptée et ainsi réduire les morbidités et les décès qui peuvent s’en suivre.

La HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise (service spécialisé pour la prévention des Hépatites, des IST et du VIH, ainsi que pour le conseil individuel et le suivi psycho-médico-social des personnes concernées) offre des tests de dépistage rapides, gratuits et anonymes pendant toute l’année dans leurs locaux, au CIGAL et dans le DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé sexuelle). Les lieux et horaires sont consultables sur le site www.dimps.lu. 

La consultation infirmière des IST (infections sexuellement transmissibles) au Centre Hospitalier du Luxembourg offre également la possibilité de vous faire tester pour les Hépatites, ainsi que le HIV par prise de sang, ceci toute l'année 24h sur 24h et 7 jours sur 7. Pour tout renseignement vous pouvez consulter le site internet ou appeler au 4411 8348 ou 4411 2730.

Combattre l’épidémie silencieuse

Un vaccin sûr et efficace contre l’infection par le virus de l’hépatite B est disponible depuis plus de 20 ans. La plupart des pays de la Région européenne pratiquent une vaccination systématique des nouveau- nés et des enfants : une initiative dont les progrès remarquables permettront aux générations d’être exemptes d’hépatite B. Aucun vaccin contre l’hépatite C n’est pour l’instant disponible, de sorte que les efforts actuels se concentrent sur l’amélioration de la prévention, du diagnostic et du traitement.

Suivez un traitement !

À l’échelle mondiale, l’ignorance de leur état ou la difficulté d’accès aux services de soins et de santé expliquent que la plupart des personnes qui en auraient besoin ne bénéficient pas de traitements – moins de 1 % ont accès au traitement. Alors que l’hépatite a guérit spontanément dans la plupart des cas, le traitement approprié pour l’hépatite B et de l’hépatite C permet d’éviter l’apparition des principales complications potentiellement mortelles de l’atteinte chronique : la cirrhose et le cancer du foie. On peut actuellement guérir complètement plus de 90% des personnes atteintes d’hépatite C, en 3 à 6 mois. 

Région européenne 

Une épidémie silencieuse des hépatites virales des types B et C sévit dans la Région européenne de l’OMS où, selon des estimations, 13,3 millions de personnes vivent avec l’hépatite B chronique et 15 millions de personnes avec l’hépatite C.

En raison de l’importante charge de morbidité, l’hépatite virale mérite plus d’attention en Europe. Les hépatites B et C touchent chacune jusqu’à 2 % de la population de la Région européenne de l’OMS, et tuent ensemble plus de 120 000 personnes chaque année. Nous devons réagir sans attendre, en étroite collaboration avec nos partenaires, afin de lutter contre cette épidémie silencieuse et négligée.

Dans le monde, les hépatites B et C provoquent une affection chronique chez environ 500 millions de personnes. Ensemble, elles sont les causes les plus communes de cirrhose et de cancer du foie.

Première stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’hépatite virale

Les États membres sont invités à soutenir la première stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’hépatite virale, lancée lors de l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2016. Elle couvrira la période 2016-2021.

Cette nouvelle stratégie définit les objectifs suivants : réduction de 30% du nombre des nouveaux cas d’hépatite B et d’hépatite C, et réduction de 10 % de la mortalité d’ici 2020.

Les stratégies proposées consistent à étendre les programmes de vaccination contre l’hépatite B ; à mettre l’accent sur la prévention de la transmission mère-enfant de l’hépatite B ; à améliorer la sécurité des injections, des transfusions et des actes chirurgicaux ; à organiser des services de «réduction des risques» à l’intention des personnes s’injectant des drogues ; et à améliorer l’accès au diagnostic et au traitement de l’hépatite B et de l’hépatite C.

La recherche au Luxembourg

Au Luxembourg, on estime à 3.000 personnes, le nombre de personnes infectées par le virus de l’Hépatite C contre lequel il n’existe aucun vaccin. Face à ce fléau, les chercheurs du Luxembourg Institute of Health (LIH) mènent, en partenariat avec le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), des recherches et des études épidémiolgiques pour mieux comprendre et endiguer la maladie.

Si des traitements permettant d’éradiquer le virus de l’Hépatite C existent, ils ne se révèlent pas efficaces pour 10 à 15% des cas. Il est impératif d’étudier et de comprendre ces échecs qui peuvent s’expliquer par l’émergence de résistances.

C’est ce que cherchent à faire l’équipe du Dr Carole Devaux de l’unité Infectious Diseases Research et le Clinical and Epidemiological Investigation Center (CIEC) du LIH au travers de deux études.

La première chez les usagers de drogue, a pour but de mieux connaître leur habitudes de consommation et les facteurs de risques associés, d’évaluer l’efficacité des nouveaux traitements et d’améliorer les actions de prévention. Cette étude est actuellement proposée à l’Abrigado, au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) et à la Jugend-an-Drogenhëllef.

La deuxième étude, menée actuellement dans deux prisons luxembourgeoises, vise quant à elle à réaliser un suivi annuel des patients en détention et à fournir des données descriptives (taux de réinfection, facteurs de risque etc.) qui permettront de mieux comprendre, traiter ou prévenir cette épidémie. Cette étude permet également de mettre en relation les participants et les programmes de traitement de substitution aux opiacés permettant d’arrêter leur consommation.

Un registre répertoriant les cas d’échecs et de résistance aux nouveaux traitements contre les Hépatites C a été créé par le LIH afin de contribuer à la mise en place d’ un programme de surveillance européen. Ce registre regroupera les données de 18 sites provenant de 13 pays européens différents et d’Israel. 

 

Communiqué par le Ministère de la Santé, le LIH, la HIV Berodung et le CHL. 

Journée mondiale contre l’Hépatite: ÉLIMINER L'HÉPATITE

Journée mondiale contre l’Hépatite: ÉLIMINER L'HÉPATITE

La Journée mondiale contre l’hépatite, le 28 juillet 2017, est l’une des quatre journées mondiales officielles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est l’occasion d’intensifier les efforts nationaux et internationaux contre cette maladie.

Êtes-vous exposé(e) au risque ? 

L’hépatite virale est un groupe de maladies infectieuses d’origine virale dont il existe plusieurs types : A, B, C, D et E. Elle touche 400 millions de personnes dans le monde, provoquant des atteintes hépatiques aiguës et chroniques. Vu l’ampleur de l’épidémie, tout un chacun peut être exposé au risque.

Les hépatites tuent près de 1,4 millions de personnes par an, surtout l’hépatite B et l’hépatite C. 

Bien que la présence d’une hépatite virale soit révélée par une analyse sanguine, la plupart des personnes infectées par le virus des hépatites B et C n’en sont pas conscientes. 

L’OMS estime que seulement 1 personne infectée sur 5 présente des symptômes aigus. Même dans ce cas, des analyses sanguines ne sont souvent pas réalisées, puisque ces symptômes aigus sont souvent bénins ou confondus avec des symptômes pseudo-grippaux. Si elles ne sont pas traitées, les hépatites B et C peuvent devenir chroniques, et être à l’origine d’une morbidité, d’une cirrhose ou d’un cancer du foie.

S’il existe cinq souches d’hépatite virale (types A à E), les types B et C contribuent pour la majeure partie à la charge de morbidité dans la Région européenne de l’OMS, et sont la principale cible des efforts déployés à cet égard.

Si les hépatites A et E sont causées par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, les hépatites B, C et D surviennent habituellement après un contact avec du sang ou des liquides biologiques contaminés (salive). L’hépatite B se transmet principalement par voie sexuelle, de la mère à l’enfant, et par du sang contaminé. L’hépatite C se propage principalement par le sang et moins souvent par contact sexuel.

Devenez actifs ! 

Le ministère de la Santé invite tout un chacun à s’informer sur les hépatites, à se faire dépister pour connaître son statut personnel, et à prendre les traitements prescrits en cas d’infection pour réduire le nombre de cas et de décès dus aux hépatites.

En outre, afin de sensibiliser le grand public sur le risque que représentent les hépatites, ainsi que pour développer l’accès aux services de dépistage et de traitement, des activités ciblées seront organisées à Luxembourg-Ville à l’occasion de cette journée mondiale.

Ainsi, le ministère de la Santé, en collaboration avec la HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise, le Luxembourg Institute of Health et le Centre hospitalier du Luxembourg, invite à une journée de tests de dépistage et d’information, organisée le 28 juillet, afin de rappeler l’importance de la prévention et de la détection précoce.

Un stand d’information, depuis lequel seront distribués des préservatifs et des flyers, sera installé sur le parvis de la gare de 13h à 16h. De plus, des experts en la matière seront présents pour répondre à toutes questions relatives aux hépatites. Le DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé sexuelle) sera également sur place et offrira des tests de dépistage rapide, gratuits et anonymes.

Un Quizz sur les hépatites aura également lieu et les participants se verront offrir des gadgets « santé ».

Faites-vous dépister !

Le dépistage est le seul moyen de détecter précocement une infection afin de garantir une prise en charge médicale et psycho-sociale adaptée et ainsi réduire les morbidités et les décès qui peuvent s’en suivre.

La HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise (service spécialisé pour la prévention des Hépatites, des IST et du VIH, ainsi que pour le conseil individuel et le suivi psycho-médico-social des personnes concernées) offre des tests de dépistage rapides, gratuits et anonymes pendant toute l’année dans leurs locaux, au CIGAL et dans le DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé sexuelle). Les lieux et horaires sont consultables sur le site www.dimps.lu. 

La consultation infirmière des IST (infections sexuellement transmissibles) au Centre Hospitalier du Luxembourg offre également la possibilité de vous faire tester pour les Hépatites, ainsi que le HIV par prise de sang, ceci toute l'année 24h sur 24h et 7 jours sur 7. Pour tout renseignement vous pouvez consulter le site internet ou appeler au 4411 8348 ou 4411 2730.

Combattre l’épidémie silencieuse

Un vaccin sûr et efficace contre l’infection par le virus de l’hépatite B est disponible depuis plus de 20 ans. La plupart des pays de la Région européenne pratiquent une vaccination systématique des nouveau- nés et des enfants : une initiative dont les progrès remarquables permettront aux générations d’être exemptes d’hépatite B. Aucun vaccin contre l’hépatite C n’est pour l’instant disponible, de sorte que les efforts actuels se concentrent sur l’amélioration de la prévention, du diagnostic et du traitement.

Suivez un traitement !

À l’échelle mondiale, l’ignorance de leur état ou la difficulté d’accès aux services de soins et de santé expliquent que la plupart des personnes qui en auraient besoin ne bénéficient pas de traitements – moins de 1 % ont accès au traitement. Alors que l’hépatite a guérit spontanément dans la plupart des cas, le traitement approprié pour l’hépatite B et de l’hépatite C permet d’éviter l’apparition des principales complications potentiellement mortelles de l’atteinte chronique : la cirrhose et le cancer du foie. On peut actuellement guérir complètement plus de 90% des personnes atteintes d’hépatite C, en 3 à 6 mois. 

Région européenne 

Une épidémie silencieuse des hépatites virales des types B et C sévit dans la Région européenne de l’OMS où, selon des estimations, 13,3 millions de personnes vivent avec l’hépatite B chronique et 15 millions de personnes avec l’hépatite C.

En raison de l’importante charge de morbidité, l’hépatite virale mérite plus d’attention en Europe. Les hépatites B et C touchent chacune jusqu’à 2 % de la population de la Région européenne de l’OMS, et tuent ensemble plus de 120 000 personnes chaque année. Nous devons réagir sans attendre, en étroite collaboration avec nos partenaires, afin de lutter contre cette épidémie silencieuse et négligée.

Dans le monde, les hépatites B et C provoquent une affection chronique chez environ 500 millions de personnes. Ensemble, elles sont les causes les plus communes de cirrhose et de cancer du foie.

Première stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’hépatite virale

Les États membres sont invités à soutenir la première stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’hépatite virale, lancée lors de l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2016. Elle couvrira la période 2016-2021.

Cette nouvelle stratégie définit les objectifs suivants : réduction de 30% du nombre des nouveaux cas d’hépatite B et d’hépatite C, et réduction de 10 % de la mortalité d’ici 2020.

Les stratégies proposées consistent à étendre les programmes de vaccination contre l’hépatite B ; à mettre l’accent sur la prévention de la transmission mère-enfant de l’hépatite B ; à améliorer la sécurité des injections, des transfusions et des actes chirurgicaux ; à organiser des services de «réduction des risques» à l’intention des personnes s’injectant des drogues ; et à améliorer l’accès au diagnostic et au traitement de l’hépatite B et de l’hépatite C.

La recherche au Luxembourg

Au Luxembourg, on estime à 3.000 personnes, le nombre de personnes infectées par le virus de l’Hépatite C contre lequel il n’existe aucun vaccin. Face à ce fléau, les chercheurs du Luxembourg Institute of Health (LIH) mènent, en partenariat avec le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), des recherches et des études épidémiolgiques pour mieux comprendre et endiguer la maladie.

Si des traitements permettant d’éradiquer le virus de l’Hépatite C existent, ils ne se révèlent pas efficaces pour 10 à 15% des cas. Il est impératif d’étudier et de comprendre ces échecs qui peuvent s’expliquer par l’émergence de résistances.

C’est ce que cherchent à faire l’équipe du Dr Carole Devaux de l’unité Infectious Diseases Research et le Clinical and Epidemiological Investigation Center (CIEC) du LIH au travers de deux études.

La première chez les usagers de drogue, a pour but de mieux connaître leur habitudes de consommation et les facteurs de risques associés, d’évaluer l’efficacité des nouveaux traitements et d’améliorer les actions de prévention. Cette étude est actuellement proposée à l’Abrigado, au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) et à la Jugend-an-Drogenhëllef.

La deuxième étude, menée actuellement dans deux prisons luxembourgeoises, vise quant à elle à réaliser un suivi annuel des patients en détention et à fournir des données descriptives (taux de réinfection, facteurs de risque etc.) qui permettront de mieux comprendre, traiter ou prévenir cette épidémie. Cette étude permet également de mettre en relation les participants et les programmes de traitement de substitution aux opiacés permettant d’arrêter leur consommation.

Un registre répertoriant les cas d’échecs et de résistance aux nouveaux traitements contre les Hépatites C a été créé par le LIH afin de contribuer à la mise en place d’ un programme de surveillance européen. Ce registre regroupera les données de 18 sites provenant de 13 pays européens différents et d’Israel. 

 

Communiqué par le Ministère de la Santé, le LIH, la HIV Berodung et le CHL. 

Transmission électronique des rapports d’analyse : nouvelle collaboration entre le LNS et le CHL

Transmission électronique des rapports d’analyse : nouvelle collaboration entre le LNS et le CHL

La collaboration entre le Centre Hospitalier de Luxembourg et le Laboratoire national de santé s’intensifie. Après une première coopération au niveau des analyses de laboratoire, suivie par la convention de télépathologie, les deux établissements publics ont à nouveau uni leurs compétences afin d’œuvrer conjointement sur le projet d’une transmission électronique des rapports d’analyse.

Dans un souci de gain de temps ainsi qu’une optimisation de la gestion et de la distribution des rapports d’analyse aux différents destinataires, le projet de la transmission électronique des documents a été mis en place. Le LNS et le CHL ont travaillé main dans la main sur ce dossier, aussi bien au niveau de son développement technique que de sa mise en place et son organisation interne des deux côtés.

Suite à une analyse approfondie des attentes et des besoins de chaque partie, l’envoi électronique des rapports du service d’anatomie pathologique est opérationnel depuis le mois de juin. Ce nouveau système permettra à l’avenir un gain de temps certain, ainsi que la suppression prochaine des envois papiers à destination des médecins du CHL. La mise en place du transfert électronique des examens de cytologie et de biologie est actuellement en cours avec également comme objectif le zéro papier.

Fort de cette avancée, le LNS est actuellement en contact avec les autres hôpitaux du pays, au travers de LuxITH, afin de mettre en place une organisation commune permettant la généralisation de ce nouveau système de distribution des rapports d’analyse.

Transmission électronique des rapports d’analyse : nouvelle collaboration entre le LNS et le CHL

Transmission électronique des rapports d’analyse : nouvelle collaboration entre le LNS et le CHL

La collaboration entre le Centre Hospitalier de Luxembourg et le Laboratoire national de santé s’intensifie. Après une première coopération au niveau des analyses de laboratoire, suivie par la convention de télépathologie, les deux établissements publics ont à nouveau uni leurs compétences afin d’œuvrer conjointement sur le projet d’une transmission électronique des rapports d’analyse.

Dans un souci de gain de temps ainsi qu’une optimisation de la gestion et de la distribution des rapports d’analyse aux différents destinataires, le projet de la transmission électronique des documents a été mis en place. Le LNS et le CHL ont travaillé main dans la main sur ce dossier, aussi bien au niveau de son développement technique que de sa mise en place et son organisation interne des deux côtés.

Suite à une analyse approfondie des attentes et des besoins de chaque partie, l’envoi électronique des rapports du service d’anatomie pathologique est opérationnel depuis le mois de juin. Ce nouveau système permettra à l’avenir un gain de temps certain, ainsi que la suppression prochaine des envois papiers à destination des médecins du CHL. La mise en place du transfert électronique des examens de cytologie et de biologie est actuellement en cours avec également comme objectif le zéro papier.

Fort de cette avancée, le LNS est actuellement en contact avec les autres hôpitaux du pays, au travers de LuxITH, afin de mettre en place une organisation commune permettant la généralisation de ce nouveau système de distribution des rapports d’analyse

Docteur Anne Guillaume

Docteur Anne Guillaume

Le Docteur Anne Guillaume est le médecin chef du service de gynéco-obstétrique du CHL.

  • Étude de médecine à la Faculté de médecine de Strasbourg de 2003 à 2009 (Université Louis Pasteur-Université de Strasbourg)
  • Spécialisation en Gynécologie Obstétrique 2009-2014 (DES- diplôme d’études spécialisées) à la Faculté de Médecine de Strasbourg- Université de Strasbourg Pr Israël Nisand
    • Master 1 de Physiopathologie Cellulaire et Moléculaire (option génétique) 2007 Université de Strasbourg
    • Diplôme universitaire de Gynécologie médicale Dr Ohl Université de Strasbourg 2010
    • Diplôme interuniversitaire d’« Échographie gynécologique et obstétricale » Pr Favre Université de Strasbourg 2012
    • Diplôme interuniversitaire de « Mécaniques et Techniques Obstétricales » Pr Riethmuller Université Franche-Comté 2013
    • Diplôme interuniversitaire de « Médecine fœtale » Pr Favre Université de Strasbourg 2016
    • Diplôme interuniversitaire de « Pathologies maternelles et grossesse » Pr Mandelbrot Faculté de Médecine Paris Diderot – Université Paris-Sud 2016
  • Diplôme d’études spécialisées complémentaires (DES-C) en Médecine de la Reproduction Pr Jacquemin/Pr Sagot 2017
  • Chef de clinique universitaire-Assistant des hôpitaux 2014-2017 aux Hôpitaux Universitaire de Strasbourg (HUS), Chef de pôle Pr Bruno Langer, site de Hautepierre (maternité de niveau 3) et site du CMCO Schiltigheim (maternité niveau 2a)
  • Concours de praticien hospitalier obtenu en Février 2017
  • Intègre l’équipe de Gynécologie obstétrique de la maternité de la Grande Duchesse Charlotte -CHL- comme médecin coopérant en Juin 2017 puis comme médecin hospitalier en octobre 2018
  • Intérêt particulier pour le suivi de grossesse dont les grossesses à haut risque, l’échographie de dépistage et la médecine de la fertilité
  • Chargé de cours au LTPS depuis Septembre 2017
20375 Anne Guillaume
CHL - CHL Maternité

Gynécologie

Fax :
  +352 4411-6506
CHL Maternité

Unité d'hospitalisation 73 - 3e étage Maternité

CHL Centre

Unité d'hospitalisation 30

Tél : +352 4411-2734
CHL - CHL Maternité

Obstétrique (Suivi de grossesses)

Fax :
  +352 4411-6506
CHL Maternité

Unité d'hospitalisation 74 - 4e étage Maternité

CHL - CHL Maternité

Policlinique gynéco-obstétricale

Fax :
  +352 4411-6506
CHL - CHL Maternité

Urgences - Policlinique Maternité

Fax :
  +352 4411-3756
CHL - CHL Maternité

Procréation Médicalement Assistée (PMA)

Fax :
  +352 4411-6255
CHL - CHL

Direction Médicale

Fax :
  +352 4411-6902
Les bourgmestres des communes environnantes en visite au CHL

Les bourgmestres des communes environnantes en visite au CHL

Le vendredi 30 juin 2017, la Direction du Centre Hospitalier de Luxembourg a organisé une visite guidée du CHL à laquelle étaient conviés les Bourgmestres des communes environnantes. Elle avait pour objectif de faire découvrir plusieurs activités d’hôpital aigu du CHL mises à la disposition des citoyens. La rencontre consistait également en un moment d'échange privilégié.

La visite était guidée par Monsieur Paul Mousel, président de la Commission administrative du CHL, le Dr Romain Nati, Directeur général du CHL, ainsi que par les autres membres du comité de direction du CHL.

Un parcours intéressant à travers le Centre Mère-Enfant (Maternité et KannerKlinik) du CHL et une visite virtuelle du bloc opératoire ont permis aux invités de se familiariser avec les infrastructures existantes et les parcours cliniques en place, de rencontrer et d’échanger avec les responsables médico-soignants et de faire part de leurs remarques et suggestions autour d’un verre de l’amitié.

Les bourgmestres des communes environnantes en visite au CHL

Les bourgmestres des communes environnantes en visite au CHL

Le vendredi 30 juin 2017, la Direction du Centre Hospitalier de Luxembourg a organisé une visite guidée du CHL à laquelle étaient conviés les Bourgmestres des communes environnantes. Elle avait pour objectif de faire découvrir plusieurs activités d’hôpital aigu du CHL mises à la disposition des citoyens. La rencontre consistait également en un moment d'échange privilégié.

La visite était guidée par Monsieur Paul Mousel, président de la Commission administrative du CHL, le Dr Romain Nati, Directeur général du CHL, ainsi que par les autres membres du comité de direction du CHL.

Un parcours intéressant à travers le Centre Mère-Enfant (Maternité et KannerKlinik) du CHL et une visite virtuelle du bloc opératoire ont permis aux invités de se familiariser avec les infrastructures existantes et les parcours cliniques en place, de rencontrer et d’échanger avec les responsables médico-soignants et de faire part de leurs remarques et suggestions autour d’un verre de l’amitié.

Subscribe to