L'asthme chez l'enfant et comment le traiter

L'asthme chez l'enfant et comment le traiter

L’asthme est une maladie qui affecte le système respiratoire et se caractérise par l’obstruction des bronches.

​Facteurs déclenchants

  • Virus
  • Allergie (asthme allergique, rhinite allergique, dermatite atopique, allergie alimentaire)
  • Odeurs irritantes
  • Environnement (froid,pollution)
  • Stress, émotions fortes
  • Effort physique

Les facteurs qui provoquent une crise d’asthme

Les facteurs déclenchants sont chez les enfants souvent les infections respiratoires et les allergies (poussière, pollen, poils d’animaux, certains aliments).

1)Rhume

2)Poussière 

3)Pollen

4)Poils d'animaux

5) Aliments (ex : cacahuètes)

6) Tout une série de substances irritantes peuvent toucher les enfants souffrant d’asthme, surtout le tabac, les odeurs fortes (p.ex. peintures, solvants, parfums)

7) Des facteurs environnementaux, (p.ex. temps froid, pollution)

8) Des facteurs liés à la personnalité (p.ex. émotions intenses, stress)

9) L'effort physique

Les outils pour prendre les médicaments correctement.

Traitement de crise :

savoir traiter une crise aiguë

Traitement de fond :

beaucoup de patients ont également besoin de médicaments préventifs anti-inflammatoires tous les jours pour protéger les poumons et empêcher les crises d’asthme de commencer. Les enfants asthmatiques peuvent avoir une vie parfaitement normale s’ils apprennent à contrôler leur maladie. Ils peuvent jouer, aller à l’école et bien dormir les nuits.

Les médicaments de la crise d'asthme 
  • Les bronchodilatateurs de courte durée d’action (pompe bleue)
  • Plusieurs marques existent, p.ex. Ventolin® (le plus utilisé), Bricanil®, Airomir®.
  • Effet se fait sentir après quelques minutes.
  • Durée d’action 4-6 heures.
  • Soulagent rapidement en relachant les muscles qui entourent les bronches; cela permet à l’air de mieux rentrer.
  • Sont le plus efficace quand ils sont inhalés.

Les corticoides
  • Plusieurs marques existent, p.ex. Medrol®, Solupred®.
  • Réduisent l’oedème des muqueuses des voies respiratoires.
  • Existent sous forme de sirop ou de pilule.
  • Mettent souvent 6-8 heures pour agir; votre enfant en a besoin pendant 2-4 jours.
  • Vous avez peut-être entendu parler des effets secondaires de la cortisone; ces effets ne surviennent pas en cas d’utilisation courte de quelques jours seulement.
Les médicaments préventifs - traitement de fond

Beaucoup de patients ont également besoin de médicaments préventifs anti-inflammatoires tous les jours pour protéger les poumons et empêcher les crises d’asthme de commencer :

Les corticoides en inhalation sont le traitement de choix

  • Les effets ne sont pas immédiats, leur effet ne sefait sentir qu’après quelques jours.
  • Il existe plusieurs marques : Flixotideaérosol®, Flixotide Diskus® (poudre sèche), Pulmicort® (poudre sèche).
  • A des doses petites ou moyennes, les effets secondaires sont mineurs (voix rauque, champignon dans la bouche) et peuvent être prévenus en se rinçant la bouche à l’eau.

Les antileucotriènes
  • Ces médicaments sont des anti-inflammatoires d’une autre classe que les corticoïdes et peuvent dans certains cas être utilisés en tant qu’anti-inflammatoire principal dans l’asthme léger. Le médicament le plus utilisé chez l’enfant est le Montelukast® (Singulair®). Il s’agit de comprimés.
Les bronchodilatateurs à longue durée d’action
  • Les bronchodilateurs à longue durée d’action ont une durée d’action de douze heures. Les médicaments disponibles sont le formotérol et le salmétérol.
  • Outre leur longue durée d’action, le formotérol a une action rapide. Ils empêchent la bronchoconstriction induite par le froid et l’effort.
  • Il existe des combinaisons fixes de corticoïdes inhalés et bronchodilatateurs à longue durée d’action qui sont utilisées chez les enfants où l’administration de corticoïdes inhalés ne suffit pas pour maintenir le contrôle de la maladie.

 

Services associés
Hôpital de jour pédiatrique

Hôpital de jour pédiatrique

Fonctionnement du service 

L’hôpital de jour pédiatrique est ouvert de 7h00 à 19h00 sauf les week-ends et les jours fériés.

En arrivant dans le service, nous vous demandons de vous présenter à notre secrétariat situé à l’entrée du service et si celui-ci est fermé dirigez-vous directement vers les infirmières.

Pendant l’hospitalisation, la présence d’au moins un des deux parents est nécessaire et votre participation active au programme de la journée est largement souhaitée et sollicitée.

Pendant la journée, de nombreux jeux sont à la disposition des enfants mais il est fortement conseillé d’amener la sucette, doudou ou tout autre objet permettant le réconfort de votre enfant. Une salle de jeux, située au niveau +1 de la Maternité permet également d’égayer la journée. Elle est ouverte de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00. Certains jours une visite surprise des clowns est organisée.

Votre enfant reçoit un repas adapté à son âge et à sa pathologie. Par contre, les repas des accompagnants ne sont pas assurés par le service. Pour les plats froids, une cafétéria se trouve au rez-de-chaussée de la Maternité du CHL (ouverte de 7h00 à 19h00), des distributeurs sont à votre disposition au niveau de la passerelle menant à la Maternité. Un self-service situé au niveau -1 du site CHL Centre, vous propose aussi des repas chauds.

Prestations assurées par l'hôpital de jour pédiatrique

La grande majorité des prestations sont organisées sur rendez-vous auprès de notre secrétariat situé à l’entrée de notre service.

1) Les hospitalisations pour une durée d’une demi-journée ou d’une journée permettent la mise à disposition d’un lit pour votre enfant dès son arrivée :

  • une chirurgie ORL, viscérale, orthopédique,
  • des traitements médicamenteux sous surveillance,
  • préparation et surveillance des examens faits sous anesthésie générale,
  • des tests spécifiques aux diverses spécialités médicales.

2) Les activités ambulatoires

  • des tests de laboratoire sur ordonnance,
  • une pose de sonde pour Ph-métrie,
  • l'administration de divers traitements sur prescription médicale,
  • des actes infirmiers sur prescription médicale (réfection
  • de pansement, soins de cathéters centraux,  bilan sanguin…),
  • une consultation préopératoire,
  • une éducation thérapeutique.

Pour toutes ces activités, l’équipe médicale et soignante est particulièrement attentive à réduire autant que possible les sensations douloureuses lors des soins administrés à votre enfant.

Dans ce but et dans la mesure où l’état de l’enfant le permet, un maximum de précautions seront prises en vue d’en atténuer les effets de la douleur par :

  • une anesthésie de contact par patch Emla®,
  • une analgésie au Protoxyde d’azote,
  • des techniques de distraction,
  • une hypno analgésie en fonction de la disponibilité de l’infirmière formée à cette pratique.

Afin d’améliorer le fonctionnement de notre service, nous vous remercions de prendre quelques minutes pour remplir le questionnaire de satisfaction et de le déposer dans la boite aux lettres située près des ascenseurs ou de le laisser dans la chambre.

Merci de votre confiance et de votre collaboration.

Services associés
Les complications du diabète

Les complications du diabète

Les complications du diabète ont une installation progressive et longtemps non ressentie.

Leur fréquence et leur gravité dépendent essentiellement du niveau glycémique moyen au long court. 

Quelles complications?

Le cœur et les gros vaisseaux :

  • Angine de poitrine, infarctus du myocarde.
  • Hémiplégie (accident vasculaire cérébral).
  • Artérite des membres inférieurs.

Les yeux :

  • Rétinopathie diabétique : les petits vaisseaux fragilisés peuvent saigner et entraîner une baisse de la vision.
  • Cataracte : fréquente et gène aussi la vision.

Les reins :

  • Néphropathie diabétique : indolore, le mauvais fonctionnement des reins pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale chronique et la dialyse.

Les pieds :

  • Diminution de la sensibilité. Le risque principal est une plaie longue à cicatriser.

Risque de troubles sexuels

Complications infectieuses :

L’hyperglycémie favorise les infections et les mycoses (urines, poumons, peau, dents).

Attention : toute infection déséquilibre le diabète. 

Quelle prévention? 

Une surveillance médicale régulière est impérative pour pouvoir évaluer l’efficacité du traitement et éviter les complications.

Tous les 3-6 mois :

  • Contrôle de l’hémoglobine glyquée (HbA1c)
  • Mesure de la tension artérielle
  • Mesure du poids

Tous les ans :

  • Examen des yeux (fond d’œil)
  • Recherche de l’albumine dans les urines et de la créatinine
  • Dosage du cholestérol et des triglycérides
  • Électrocardiogramme
  • Examen des pieds (vasculaire, neurologique, morphologique)

Prévention des complications :

  • Ayez une alimentation équilibrée
  • Agissez contre l’excès de poids si nécessaire
  • Pratiquez une activité physique régulière
  • L’arrêt du tabac est un point très important. Il existe des consultations anti-tabac pour vous aider !
  • Maintenez votre HbA1c dans l’objectif xé avec votre médecin
  • Prenez soin de vos pieds
  • Respectez le traitement prescrit. En cas de problème, parlez-en avec votre médecin
  • Informez-vous sur le diabète

Maintenant vous savez tout sur les complications.
Vous pouvez prendre toutes les mesures nécessaires pour les éviter et les gérer. 

 

Services associés
La colostomie

La colostomie

C’est l’extériorisation d’une extrémité du côlon qui va permettre la sortie des effluents coliques. L'emplacement de votre colostomie sur l’abdomen dépend de la partie du côlon qui est atteinte. Selon l’emplacement de la lésion, la cause de la chirurgie, le traitement envisagé par le chirurgien, une stomie peut être permanente ou temporaire. 

Colostomie descendante gauche 

  • Sur la partie descendante du côlon (section verticale, sur votre gauche).
  • Il s'agit de la colostomie la plus courante.
  • Les selles sont pâteuses, voire moulées, le côlon a assuré son travail de réabsorption de l’eau lors du passage dans le côlon ascendant et dans le côlon transverse.

     

Colostomie sigmoïde 

  • Dans la partie inférieure gauche du gros intestin, sur votre gauche, légèrement avant le rectum.
  • Les selles sont moulées. Toute l'eau a été absorbée dans les zones précédentes de l'intestin. 

 

Changement d'appareillage

L'appareillage 2 pièces se présente avec un support ou plaque collé à la peau sur lequel la poche est adaptée. Le support ou plaque peut être gardé 2-3 jours et les poches peuvent être changées autant que nécessaire.

  • Lavez vos mains avec de l'eau et du savon.
  • Pour une poche vidangeable : videz le contenu de votre poche de stomie dans les toilettes ou dans un sac, sinon retirez votre poche.

  • Si nécessaire : Appliquez le spray détachant sur le sommet ainsi que les rebords et attendez quelques secondes. 

  • Nettoyez à l’eau et au savon l’excès de salissure autour de la stomie et sur la peau environnante (Pas de désinfectant ou d’alcool).

  • Si nécessaire : vérifiez la taille de votre stomie, en utilisant le patron fourni.

  • Si votre poche a besoin d’être ajustée, découpez- la à la taille exigée en utilisant une paire de ciseaux à bout rond.

  • Si nécessaire : Appliquez du spray protecteur sur la peau autour de la stomie. Attendez quelques secondes jusqu'à que cela soit sec. Ceci n'affectera pas l'adhérence de la poche.
  • Appliquez de la pâte protectrice et/ou l’anneau sur le pourtour de la stomie si les selles sont liquides. 
  • Enlevez la couverture protectrice du rebord adhésif du support.

  • Appliquez le support du bas vers le haut de la stomie en vous assurant qu’il n'y a aucun pli qui pourrait causer une fuite.
  • Adaptez la poche sur le support.

  • Placez votre main sur la poche pendant 30 à 50 secondes, la chaleur augmentera l'adhérence à votre peau.
  • Fermez le clamp intégré ou pincez le bas de la poche avec le clamp. 

NOURRITURE ET BOISSONS

En cas de diarrhée ou de constipation :

  • En cas de diarrhée, augmentez les apports de boissons a n de compenser les pertes liquidiennes.
  • En cas de constipation, augmentez les apports de boissons pour hydrater les selles et ainsi résoudre le problème.

Voici comment :

  • Buvez 6 à 8 verres (1,5 à 2 litres) d'eau ou d'autres boissons par jour.
  • Pour augmenter les apports en liquides et en bres et pour satisfaire vos besoins en vitamines, mangez au moins cinq portions de fruits ou légumes par jour. Une bonne façon d'y arriver est de remplir la moitié de votre assiette de fruits et/ou de légumes à chaque repas.

Certains aliments peuvent provoquer des odeurs et/ ou des gaz. Dans la période post-opératoire, vous pouvez très bien essayer ces aliments seuls, en prenant un à la fois et en petites quantités. 

Aliments provoquant des odeurs :

  • Les œufs
  • Certaines épices, comme le curry, le cumin et la poudre de piment
  • L'ail
  • Le poisson
  • Les asperges
  • L'alcool

Aliments générant des gaz :

  • La bière/les boissons gazeuses
  • Les produits laitiers
  • Les oignons
  • Les concombres
  • Les champignons
  • Les haricots
  • Les légumes de la famille des crucifères : choux, brocolis, choux-fleurs, choux de Bruxelles, choux kale

* Note : Un aliment qui génère des gaz le fait au bout d'environ six heures chez une personne porteuse d'une colostomie. 

Conseils pour voyager

Des précautions de sécurité renforcées sont prises dans les aéroports et dans les autres lieux de transit de transport dans le monde.

Quelques conseils supplémentaires pour le voyage :

  • Prenez en bagage à main un peu de matériel (support, poches, compresses, sac poubelle...). Les liquides sont interdits et les flacons aérosols aussi, mais il y a toujours de l’eau dans les avions pour faire votre soin. Mettez dans votre bagage à main le matériel nécessaire pour au moins trois jours.
     
  • Si vous utilisez des appareillages à découper, préparez en quelques-uns à l’avance car vous ne pourrez pas prendre de ciseaux en cabine. Si jamais vos bagages sont égarés lorsque vous arriverez à destination, vous aurez toujours le temps de vous réapprovisionner.
     
  • Prenez du matériel supplémentaire en plus, afin d'anticiper d'éventuels délais prolongés ou la non-disponibilité de matériel à votre destination.
     
  • Pensez à emporter votre ordonnance de matériel pour justifier que vous avez besoin de ce matériel en cabine notamment pour la pâte, la poudre. 

 

Services associés
Chirurgie pédiatrique ambulatoire

Chirurgie pédiatrique ambulatoire

Chers parents,

votre enfant va être hospitalisé à l’hôpital de jour pédiatrique.

L’heure à laquelle il faudra vous présenter dans le service vous sera communiquée par téléphone par le secrétariat du service de chirurgie pédiatrique la veille de l’opération.

Veuillez prévenir ce dernier de toute modi cation de l’état de santé de votre enfant (toux, fièvre, douleur, vomissement, diarrhée, ...) 

Voici les recommandations à suivre lors d'une chirurgie ambulatoire :

Avant l'intervention

Etre À JEUN selon les indications reçues par l’anesthésiste lors de la consultation préopératoire. En règle générale, l'enfant ne peut plus manger à partir de minuit; il peut boire des liquides clairs (eau ou thé sucré, jus de pomme) jusque deux heures avant l'admission à l'hôpital de jour.

Les médicaments habituels autorisés par l’anesthésiste peuvent être pris le matin avec un peu d’eau. Apportez les médicaments habituels à prendre le reste de la journée.

Donnez un bain ou une douche la veille au soir.

Ne pas mettre de crème sur les fesses pour les nourrissons.

Veillez également à ôter les bijoux, appareil orthodontique amovible, verni à ongles.

Pensez à amener des vêtements confortables, des objets qui rassurent (doudou, sucette,...) et pour les plus grands de quoi se distraire (livres, jeux,...)

Le jour de l'intervention 

Veuillez vous présenter directement à l’hôpital de jour pédiatrique sans passer par la réception.

Accueil et installation de votre enfant dans la chambre qui lui est attribuée pour la journée (Il se peut que vous partagiez celle-ci avec un autre enfant et sa famille).

Mesure de la tension artérielle, pulsations, température et poids ainsi que l’application de la crème anes- thésiante (EMLA®) sur prescription médicale. 

Avant de partir au bloc :

Votre enfant enfile une blouse de l’hôpital.

Il reçoit une prémédication : médicament relaxant (suppositoire ou sirop).

Départ vers le bloc opératoire (CHL Centre 3e étage) :

Ici, un seul accompagnent est autorisé à rentrer dans l’unité et il doit se vêtir d’une blouse protec- trice.

Lors du départ de votre enfant vers la salle d'opération, vous recevez un téléphone spécial avec lequel on vous avertira du retour de votre enfant en salle de réveil. Vous avez la possibilité de revenir en chambre ou rejoindre la cafétéria du CHL au rez de chaussée.

Pour des raisons d’hygiène et de sécurité, il vous est demandé de ne pas circuler dans le quartier opératoire et d’observer un minimum de discrétion en raison de la présence d’autres patients.

Après l'intervention

Votre enfant reste sous surveillance en salle de réveil jusqu’à l’accord médical de l’anesthésiste pour son retour en chambre. Il conserve sa voie veineuse jusqu'au passage du chirurgien.

Retour à l’hôpital de jour :

Selon le type d’intervention et la prescription médicale, votre enfant peut boire et se réalimenter progressivement. Attention: seul le repas de votre enfant est prévu.

Un réfrigérateur et un micro-ondes sont à votre disposition dans le service. Dans le hall de la clinique pédiatrique une cafétéria est ouverte de 11 à 18h.

Le reste de la journée se déroule dans l’intérêt du bien être de votre enfant. 

La sortie 

Le chirurgien vient vers 18h00 pour évaluer l’état de votre enfant, vous donner les informations nécessaires pour le retour à domicile (ordonnances, congé social, certificat scolaire, rendez-vous de contrôle).

Ce n'est qu'après sa visite et son accord que vous pouvez quitter l'hôpital.

Il est fortement conseillé de prévoir un 2e accompagnant qui pourra rester au côté de l'enfant lors du trajet de retour en voiture à domicile et de s'assurer d'avoir un moyen de transport pour pouvoir revenir à la KannerKlinik si besoin. 

Services associés
Auto-surveillance glycémique

Auto-surveillance glycémique

L’auto-surveillance glycémique est un test qui permet à partir d’une goutte de sang, prélevée au bout du doigt, de mesurer la quantité de sucre dans le sang (glycémie). 

Pourquoi? 

  • Mieux connaitre votre diabète et bien l’équilibrer.
  • Mieux contrôler et adapter votre traitement, votre alimentation et votre activité physique.
  • Vérifier si certains signes (nausées, vertiges, sueurs...) dans des situations particulières corres- pondent à une variation inhabituelle de la glycémie.

Quand?

  • Avant le début des repas*
  • 2h après le début des repas*
  • selon votre traitement le médecin vous indiquera le rythme des mesures à effectuer.

Valeurs normales?

  • À jeun 80 à 120 mg/dl*
  • 2h après le repas 140 à 160 mg/dl* 

Comment? 

  • Lavez-vous les mains au savon et à l’eau tiède. Séchez bien.

Attention : pas d’alcool, pas de crème.

  • Insérez une lancette dans l’auto-piqueur.

Attention : ne pas réutiliser la lancette plusieurs fois. 

  • Vérifiez le réglage de la profondeur de la piqûre.

  • Insérez une bandelette dans le lecteur.

Attention : vérifiez la date de péremption. 

  • Piquez sur la partie latérale des 3 derniers doigts de chaque main. Pensez à changer régulièrement de doigt.

Attention : ne jamais piquer dans le pouce et index et jamais dans la pulpe des doigts. 

  • Faites aspirer la goutte de sang par la bandelette.

  • Attendez le résultat et notez le dans votre carnet d’auto-surveillance.

  • Éliminez bandelette et lancette dans les containers jaune (disponible gratuitement en pharmacie).

Attention : l’auto-piqueur et le lecteur sont personnels et ne se partagent pas. 

Importance du carnet d'auto-surveillance 

  • Votre carnet sera le support de dialogue avec votre médecin.
  • Notez-y tous vos résultats ainsi que des commentaires (repas copieux, activité physique, oubli de traitement...).
  • Certain lecteurs permettent de créer un carnet électronique ou d’entrer des infos importantes (avant, après repas, sports, maladie, dose insuline).

Conseils

  • Le lecteur glycémique doit être changé tous les 5 ans.
  • En cas de problème sur l’appareil vous pouvez le faire vérifier auprès du pharmacien ou de l’infirmier.
  • L’auto-piqueur doit être changé tous les ans. 
Le tabac et la prise de poids

Le tabac et la prise de poids

Non, pas forcément!

On estime, qu’en moyenne la prise de poids est de 3,8 kg pour les femmes, et de 2,8 kg pour les hommes lors de l’arrêt du tabac. Mais ce n’est pas une fata- lité : 30 % de ceux qui arrêtent ne prennent pas un gramme.

Il ne faut surtout pas s’arrêter de manger, mais man- ger bien et pro ter de ce moment de changement d’habitudes pour adopter une meilleure hygiène ali- mentaire.

Mieux manger du point de vue diététique, ce n’est pas se priver. C’est juste se nourrir de manière plus équilibrée et plus saine. Cela va complètement dans la même logique que l’arrêt du tabac.

L'une des causes de rechute à fumer... est la prise de poids. Un argument de plus pour bien cadrer et bien gérer le problème dès le départ. Prenez éventuelle- ment contact avec une diététicienne, qui pourra vous aider dans le choix alimentaire, surtout si vous avez tendance à prendre du poids.

Contrairement à ce que l’on peut imaginer, le moment de l’arrêt du tabac est un bon moment pour modi er son alimentation, parce qu'à l’arrêt de la cigarette, on retrouve assez rapidement le goût et l’odorat. C’est donc l’occasion de mettre du plaisir dans son assiette.

Quelques petits conseils pour prévenir une prise de poids

Dans les jours qui précèdent l'arrêt, réduisez votre consommation de thé, de café et d'alcool, et commencez à intégrer la marche à vos activités quotidiennes.

Attention au vin et aux apéritifs !

Ils apportent beaucoup de calories et donnent envie de fumer. Cela dit, il vaut mieux un petit verre de vin, si vous allez chez des amis qu’une grosse frustration qui risque de vous faire rechuter. 

Lâchez-vous sur les épices.

Il faut que ce soit bon et beau dans votre assiette. Découvrez des saveurs nouvelles : l’origan, l’aneth, le thym, le basilic, mais aussi le safran, le poivre, le curry et le paprika.

Récompensez-vous.

Manger, cela fait plaisir. Faites en sorte que ce soit beau en plus. Au lieu de grignoter votre fruit sur un coin de table, prenez le temps de vous préparer une belle salade de fruits, colorée et parfumée. Décorez vos assiettes de salade et de crudités.

Évitez de stocker des plats tout faits dans votre frigo.

Choisissez des fruits et légumes de saison et des viandes et poissons frais, que vous accompagnez de pommes de terre, pâtes ou riz.

Et si l’envie vous prend trop forte de grignoter, alors mangez des fruits ou des carottes, des tomates, du fenouil ou des radis. Mais, cela se prévoit !
Si vous n'avez que des petits gâteaux chez vous, ce sont eux que vous mangerez en cas de fringale.

Anticipez !

Préparez vos bâtonnets de carottes dans votre frigo pour piocher dedans quand vous aurez un petit creux.

Prenez éventuellement recours aux chewing-gums sans sucre et hydratez-vous bien avec de l’eau plate ou pétillante. 

Et surtout ne sautez pas de repas!

Le fait de sauter des repas fait en sorte que votre métabolisme a tendance à faire des réserves, donc à stocker des graisses. En plus, le saut de repas garantit le grignotage, pour compenser.

Au bout de quelques jours, vous respirerez plus facilement. Vous vous sentirez plus en forme. Autant en pro ter pour reprendre ou commencer un sport. Les calories qui s’envolaient sous l’effet de la nicotine peuvent être utilisées pour une activité sportive.

Bonne réalisation!

 

 

Services associés
L'hernie discale

L'hernie discale

La colonne vertébrale est divisée en trois parties :

1. cervicale
2. dorsale
3. lombaire

Elle est formée d’un empilement de disques et de vertèbres.

Ces disques sont formés d’un centre gélatineux (noyau) entouré d’un anneau et permettent la mobilité entre les vertèbres. La colonne lombaire est une région très mobile et donc soumise à des pressions importantes. Ces pressions peuvent entraîner un écrasement du disque avec une saillie du noyau au travers de l’anneau, c’est l’hernie discale. 

Cette hernie peut faire pression sur une racine nerveuse et entraîner une douleur lombaire, une douleur de type sciatique, une diminution de la sensibilité et parfois la perte de force de certains muscles.

En cas d’échec d’un traitement conservateur par antalgiques, un traitement chirurgical peut être nécessaire. 

L’intervention chirurgicale sous anesthésie générale 

La durée est d’environ 40 min. et le but est de libérer la racine nerveuse comprimée. Dans le bas du dos, une incision de la peau de 5cm est e ectuée puis les muscles sont écartés pour exposer la colonne vertébrale. En passant entre les deux vertèbres avec des instruments de microchirurgie, il est possible d’atteindre le disque malade et d’enlever l’hernie. 

Après l'opération

Les muscles au niveau du dos sont douloureux. Les douleurs, les troubles de la sensibilité et le manque de force peuvent persister toutefois en diminuant de jour en jour. Le nerf peut mettre plusieurs semaines pour récupérer. La récupération varie en fonction de la durée de compression initiale. Pour cette raison, le traitement médical doit être poursuivi.

L’hospitalisation est habituellement de 5 jours. Le premier levé et la mobilisation post-opératoire se font selon un programme établi et avec l’aide d’un kinésithérapeute. 

Complications de l'intervention

Infection

Comme dans toutes interventions chirurgicales une infection peut se déclarer quelques jours jusqu'à deux semaines après.

Des soins de la plaie su sent et parfois un traite- ment par antibiotique est nécessaire. Dans de très rares cas, il est nécessaire de réintervenir chirurgicalement. 

Hématome

Dans les 48h après l’intervention peut se développer un hématome. Dans de rares cas, cet hématome comprime les racines nerveuses donnant lieu à des douleurs, des troubles de la sensibilité, des faiblesses dans les jambes et des troubles sphinctériens. Cet hématome doit alors être évacué chirurgicalement. Pour diminuer ce risque, un redon (tuyau) est parfois mis en place pour maximum 48h et permet de faire sortir le sang qui pourrait s’accumuler.

Neurologique

Les nerfs sont entourés de liquide (liquide céphalorachidien) contenu dans un sac étanche (le sac dural). Une brèche dans le sac dural peut se produire durant l’intervention.

Cette brèche est réparée au cours de l’intervention et dans les suites post-opératoires il est nécessaire de rester couché à plat 48h. Très rarement une racine peut être coupée partiellement ou complète- ment. Les conséquences dépendent du niveau et conduisent à la perte de la sensibilité dans une partie de la jambe avec perte de force de certains muscles.

De plus amples informations vous seront communiquées lors de votre hospitalisation. 

Services associés
Services administratifs et financiers

Services administratifs et financiers

 

La Direction administrative et financière, sous la responsabilité du Directeur administratif et financier, est composée de trois départements (administration, finances et ressources humaines) dirigés par des directeurs adjoints. Ces départements supportent les activités cliniques et les activités hospitalières. Ils sont eux-mêmes composés de services dirigés par des chefs ou responsables de service. Certains services sont, en plus, directement rattachés au Directeur administratif et financier. 

LE DÉPARTEMENT ADMINISTRATION

Le département administration regroupe les services logistique, technique, sécurité au travail, ainsi que la fonction du gestionnaire environnemental, la crèche et les archives. Le Directeur adjoint Administration assure la coordination des activités de ses services par rapport aux projets de construction et de transformation au CHL. Les services sont en charge de l’entretien des immeubles, de la gestion des équipements, des règlements de sécurité et des plans d’intervention, ainsi que de la prévention et de la gestion des déchets. Les services logistiques assurent l’organisation des fonctions hôtelières.

LE DÉPARTEMENT FINANCES

Le département finances regroupe les services comptabilité générale, gestion des avoirs, facturation, contrôle de gestion et achats-stocks. Il a comme principales fonctions l’administration et la supervision des activités relatives à la planification, au contrôle budgétaire, à la comptabilité, à la gestion des actifs, aux approvisionnements, à l’entreposage et au contrôle interne. Les autres préoccupations majeures portent sur l’évaluation de la performance des activités de l’établissement, sur le développement constant du système d’information de gestion, sur la réingénierie financière et sur les relations, à caractère financier, avec les intervenants externes. 

LE DÉPARTEMENT RESSOURCES HUMAINES 

Le directeur adjoint ressources humaines élabore et met en œuvre la politique des ressources humaines du CHL. Il applique les lois, règlements et directives régissant les rapports contractuels de travail et veille au respect des processus et procédures en la matière. Le département veille également à l’intégration et au suivi des nouveaux collaborateurs et gère le développement des compétences et de la formation (analyse des besoins, élaboration et suivi du plan de formation et transfert des acquis). Directement rattachés au Directeur administratif et financier, on compte le service informatique, le service pharmacie, ainsi que la cellule communication. 

LE SERVICE INFORMATIQUE

Le service informatique du CHL établit la stratégie informatique dans le domaine des équipements et des logiciels. En collaboration étroite avec les utilisateurs, il élabore les cahiers des charges techniques et les spécifications des logiciels et matériels à acquérir. Il est également responsable du déploiement et de l’entretien du réseau informatique ainsi que du parc d’équipements bureautiques (PC, imprimantes, scanners,...). 

LE SERVICE PHARMACIE (VOLET LOGISTIQUE)

La pharmacie hospitalière est responsable de l’achat, du stockage, de la conservation, de la préparation (chimiothérapies, nutrition parentérale et préparation magistrale) du reconditionnement et de la délivrance des médicaments, des implants et prothèses stériles, des pansements et autres accessoires pharmaceutiques, ... La pharmacie assure ou fait assurer sous sa responsabilité l’exécution des prescriptions, la garde des toxiques et des stupéfiants. Elle assure également un service de rétrocession de produits pharmaceutiques à usage hospitalier.

LA CELLULE COMMUNICATION

La cellule communication offre en tout temps un service de conseil stratégique permettant de faire connaître, à l’interne ou à l’externe, les nouvelles, les innovations, les réalisations importantes, les procédures, les politiques ou encore les grandes orientations des départements, des unités et des secteurs d’activités du CHL. Elle assiste également la collectivité CHL dans la rédaction efficace de documents de tous genres (dépliants, brochures, guides,...) ainsi que dans l’organisation d’événements de visibilité pour le CHL, internes ou externes (colloques, conférences, inaugurations de nouveaux locaux,...). 

 

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