L'infirmier(e) de liaison aux urgences

L'infirmier(e) de liaison aux urgences

Fin 2017 - début 2018 ont été menées plusieurs études au niveau national, commandées par le Ministère de la Santé et la CNS, visant à étudier le fonctionnement de l’ensemble des services d’urgences du pays. Les consultants mandatés avaient comme mission d’émettre des recommandations concernant l’organisation et les moyens requis, médicaux et soignants, afin d’améliorer les processus de prise en charge et aider au désengorgement de ces services, toujours plus sollicités.

La Direction du CHL a très tôt perçu l’opportunité de développer un projet innovant par l’implication directe des équipes des urgences dans la révision du processus de prise en charge du patient aux urgences.

L’équipe des urgences voit dorénavant son rôle s’enrichir de missions nouvelles, notamment de coordination, d’organisation, de régulation et d’information par la création du poste d’« Infirmier de Liaison aux Urgences ».

Il peut ainsi, au travers d’objectifs et de missions clairs, contribuer de manière efficace et concrète, à l’amélioration du séjour du patient aux urgences. L’équipe médicale, partie prenante et impliquée dans la réussite du projet, participe au déploiement des actions dans une volonté d’amélioration.

L’infirmier de liaison doit disposer de compétences cliniques et linguistiques, connaître précisément l’organisation et les flux du service afin de proposer et suivre la mise en œuvre d’actions visant à résoudre les difficultés rencontrées.
En effet, l’organisation médico-soignante aux Urgences prévoit la répartition médicale et soignante dans différents secteurs (tels que le Déchocage, la Salle d’Urgences, les Lits Portes, la Suture, le Tri ou encore la Salle de Plâtre). L’infirmier de liaison se positionne au centre du service et peut intervenir dans tous les secteurs de soins de l’unité, en appui des binômes médico-soignants.

Afin d’identifier facilement l’infirmier de liaison, il est porteur d’un gilet d’identification de couleur verte. Présent durant les 24h de garde, de jour comme de nuit.

À noter également que les infirmiers du tri, qui accueillent, évaluent et orientent les patients sont également porteurs d’un gilet d’identification, de couleur orange celui-ci.

Ce gilet leur permet d’être facilement identifiables et repérables par les patients et ambulanciers lors de leur premier contact avec le service.

Les 4 missions de l’infirmier de liaison sont : 

  • L’information des patients et des familles : tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du service, il garantit la continuité de l’information entre le patient et ses proches. Il est l’interface entre les professionnels afin de partager les informations. Il intervient notamment régulièrement en salle d’attente pour informer les familles et patients en attente et facilite le contact avec le médecin. 
  • La supervision du flux des patients à l’intérieur du service : par un suivi en temps réel à l’aide de l’outil informatique et d’un tableau de bord, il optimise et régule le parcours du patient dans les différents secteurs de soins.
  • La gestion du processus : en relation constante avec l’équipe médicale et soignante, il garantit la fluidité du processus en mobilisant tous les acteurs concernés. Il agit de manière proactive afin d’éviter toute perturbation du processus
  • Le feedback et le reporting de la performance vers ses collègues et la direction : l’infirmier de liaison peut à tout moment mobiliser ses collègues voire solliciter la direction médico-soignante pour résoudre un dysfonctionnement. Il rédige des rapports d’activité quotidienne, partagés et analysés au niveau institutionnel. 
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Utilisation du stylo d'insuline

Utilisation du stylo d'insuline

L’insuline est une hormone sécrétée par le pancréas. Elle a pour rôle principal de permettre au glucose de rentrer dans les cellules. Mais aussi de stocker le sucre dans le foie, les muscles ou les adipocytes sous forme de graisse.

L’insuline permet donc grâce à ces mécanismes d’avoir dans le sang un taux de sucre ni trop élevé (hyperglycémie) ni trop bas (hypoglycémie).

Comment injecter ?

  • Lavez-vous les mains.
  • Vissez l’aiguille à fond sur le stylo sans retirer l’emballage. Une aiguille < 6mm suffit.
  • Retirez l’emballage mais laissez le capuchon sur l’aiguille.
  • Préparez 2 UI, poussez le piston pour purger l’aiguille. Répétez l’opération au besoin jusqu’à obtention d’une goutte au bout de l’aiguille.
  • Uniquement pour les insulines mixtes : mettez l’insuline en suspension en balaçant 20x le stylo ou en le roulant entre vos mains.
  • Réglez la dose d’insuline à injecter.
  • Choisissez le site d’injection. Changez de site à chaque injection. La peau doit être propre (alcool non indispensable).
  • Il n’est pas nécessaire de faire un pli sauf si vous êtes maigre. Piquez verticalement (90 degrés) à la peau. Injectez-vous doucement.
  • Après l’injection, attendez 10 secondes avant de retirer l’aiguille de la peau pour éviter une perte d’insuline.
  • Eliminez l’aiguille dans un container jaune (distribué en pharmacie gratuitement).

Attention : changez d’aiguille à chaque injection.

Sites d'injections 

  • Variez les sites d’injections afin d’éviter les lipo-dystrophies.
  • L’insuline injectée dans le ventre agit plus rapidement que celle injectée dans la cuisse ou la fesse.
  • Evitez de piquer dans une zone qui va être mobilisée par une activité physique importante peu après l’injection.

 

Conservation de l'insuline

L’insuline se conserve :

  • A température ambiante (entre 4 et 30 degrés) pour les stylos entamés.
  • 30 jours après ouverture.
  • Au frigo pour les stylos de réserve.
  • Il existe des stylos rechargeables à cartouche. Mais chaque laboratoire a sa propre gamme de stylo.
  • Chaque stylo a sa cartouche.

ATTENTION : vérifiez les dates de péremption.

Un stylo à insuline est PERSONNEL et ne se partage pas.

 

Réf. : Flyer Utilisation stylo insuline Sept 2024

Services associés
Pose d'un clip radio-opaque

Pose d'un clip radio-opaque

Qu'est ce qu'un clip radio-opaque et son utilité ?

Cette technique est utilisée pour repérer une lésion au niveau du sein.

Elle est utilisée dans les cas suivant :

  • Lorsqu’il s’agit d’une lésion à surveiller, cela permet au radiologue de la repérer plus facilement lors de la mammographie ou de l’échographie.
  • En cas de chimiothérapie néo-adjuvant, c'est-à-dire lorsque la patiente commence un traitement par chimiothérapie avant l’opération. Dans ce cas le clip permet de surveiller l’endroit où se situe la lésion si celle-ci diminue de taille ou disparait après la chimiothérapie. Le clip permet au chirurgien de réaliser ultérieurement un geste chirurgical adapté.

Le clip est un dispositif radio-opaque en titane de 4 mm, implanté au niveau du sein, qui est visible sur des clichés radiologiques.

 

Précautions particulières 

Lorsque vous prenez rendez-vous, précisez :

  • Vos traitement en cours (anticoagulant, aspirine...)
  • Vos allergies, notamment aux anesthésiques locaux et au sparadrap.
  • Pensez à ramener vos mammographies et échographies récentes.
  • Il n’est pas nécessaire d’être à jeun, vous pouvez manger normalement avant et après l’examen.
  • La pose d’un clip ne nécessite pas d’hospitalisation.

 

Déroulement de l'examen

Cet examen se déroule dans l’unité de sénologie, il dure 30 minutes environ :

  • Vous êtes allongée confortablement sur la table d’examen.
  • Le radiologue repère la zone à prélever à l’aide d’une sonde d’échographie.
  • Après désinfection de la peau, le radiologue injecte un produit anesthésiant.
  • Le radiologue introduit ensuite dans le sein une fine aiguille qui contient le clip radio opaque
  • Il suit la progression de celle-ci sur l’écran de l’échographe et s’assure de son bon positionnement.
  • Une fois l’aiguille en place, le clip est expulsé au centre de la zone à repérer.

A la fin de l’examen un pansement est mis en place au niveau du point de ponction.

2 clichés radiologiques sont réalisés, 1 cliché de face et 1 cliché de profil pour confirmer le bon positionnement du clip.

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Ponction lombaire ou ponction de moelle osseuse

Ponction lombaire ou ponction de moelle osseuse

Prendre soin de votre enfant à la maison, après une ponction lombaire ou une ponction de moelle osseuse.

 

Qu'est ce qu'une ponction lombaire ?

  • C’est une piqûre réalisée dans le bas du dos entre deux vertèbres. Cela permet de prélever du liquide céphalo-rachidien à visée diagnostic et/ou injecter un médicament.

 

Qu'est ce qu'une ponction de moelle osseuse ?

  • C’est l’introduction d’une aiguille, le plus souvent au niveau de la crête iliaque, afin d’aspirer de la moelle osseuse à visée diagnostic.
  • Les résultats des analyses demandées peuvent prendre plusieurs jours. Votre médecin référent ne manquera pas de vous tenir au courant des résultats dans les plus brefs délais.

 

Quels sont les effets secondaires d'une ponction lombaire ou d'une ponction de moelle osseuse ?

  • Votre enfant peut présenter des douleurs au point de ponction et/ou des maux de tête en cas de ponction lombaire. On peut alors donner des médicaments pour le soulager. Ces douleurs peuvent persister plusieurs jours.
  • Le risque d’infection est possible : si votre enfant fait de la température (supérieure à 38,5°), vous devez vous rendre aux urgences pédiatriques.
  • Une petite tache de sang ou un écoulement transparent peuvent apparaître immédiatement après la ponction, c'est normal.

 

Quelle précautions prendre à la maison après ces examens ?

  • Votre enfant peut prendre une douche ou un bain dès le lendemain de l’examen.
  • Administrer un antalgique de type Paracétamol® selon la prescription médicale et les explications médico-soignantes reçues à la sortie.
  • Ne pas donner d’Ibuprofène®, ce médicament peut favoriser le risque de saignement.
  • Il est préférable que votre enfant ne pratique pas d’activités sportives pendant 48 heures.
  • Le pansement compressif doit rester en place 24 heures.

Après une ponction lombaire :

  • La position allongée est souhaitable pendant un minimum de 2 heures
  • Vous devez veiller à une hydratation suffisante de votre enfant (eau, tisane) dans les 48 heures qui suivent, cela préviendra les maux de tête.

 

Présentez-vous aux urgences pédiatriques en cas de :

  • Vomissements répétitifs survenant dans les premières 48 heures après la ponction lombaire
  • Maux de tête persistants plusieurs heures après la ponction et non soulagés par un antalgique
  • Engourdissements ou sensations de picotements dans les membres inférieurs
  • Difficultés à uriner ou fuites urinaires
  • Saignement ou écoulement de liquide transparent persistant au niveau du point de ponction
  • Température au-dessus de 38,5°C

 

La ponction d'ascite

La ponction d'ascite

POURQUOI EFFECTUER UNE PONCTION D'ASCITE ?

L’ascite est un liquide qui s’accumule dans la cavité du péritoine. Cette quantité de liquide doit être évacuée par l’intermédiaire d’une ponction.

COMMENT DOIS-JE ME PRÉPARER À LA PONCTION D'ASCITE ?

  • Avant la ponction, l’infirmier vous demandera d’aller uriner car l’évacuation peut être longue et vous ne pourrez pas vous lever durant toute la procédure.
  • Apporter la liste de vos médicaments le jour de l’examen.
  • Merci de vous présenter à l’heure au rendez-vous.

COMMENT SE DÉROULE UNE PONCTION D'ASCITE ?

  • La ponction d’ascite est un examen qui dure environ 1 à 2 heures.
  • Le geste est presque indolore.
  • Durant l’examen, vous serez couché sur le dos sans possibilité de vous lever.
  • C’est le médecin qui réalise la ponction d’ascite.
  • Il effectue une désinfection de la zone à ponctionner puis il applique un champ stérile. Lorsque le médecin aura piqué dans l’abdomen, il ne laissera qu’un cathéter en plastique en place. Ce cathéter sera branché sur une tubulure reliée à un sac qui collecte ce liquide et en mesure la quantité.
  • La quantité de liquide à évacuer est décidée par le médecin au préalable.
  • Afin de pouvoir compenser les pertes de liquide, de protéines, le médecin prescrit des perfusions qui seront injectées durant la ponction. Pour ce faire, nous mettrons en place un cathéter veineux.
  • Durant la ponction, vous serez installé en salle de surveillance et surveillé par une infirmière.

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À LA PONCTION D'ASCITE ?

  • Tout acte médical, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétences et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complications.
  • Risques liés la ponction : infection, saignement local, fuite persistante de liquide post-ponction.

QUE FAUT-IL SURVEILLER APRÈS L'EXAMEN ?

  • Après l’évacuation, il est possible qu’il y ait encore un écoulement après l’ablation du cathéter. L’infirmier fera un pansement occlusif. Vous devrez vérifiez plusieurs fois, dans les heures qui suivent la ponction, l’absence d’écoulement important.
  • Vous pourrez retirer le pansement après 8 heures.

VOUS AVEZ DES QUESTIONS ?

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

Vous pouvez nous contacter pour toutes questions relatives à cet examen au : +352 4411-6475 de 14h00 à 16h00.

Un soignant du service sera à votre disposition.

Pensez à rapporter le document de consentement éclairé.

 

Réf. : Flyer "Ponction ascite Sept 2024"

 

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Hypothyroidie congénitale

Hypothyroidie congénitale

L’hypothyroïdie congénitale est une maladie liée à une production insuffisante d’hormone thyroïdienne par la glande thyroïde. Cette anomalie est présente à la naissance.

Sans traitement, l’hypothyroïdie congénitale entraîne un retard du développement psychomoteur et de la croissance.

Dessin de la glande thyroïde

La thyroïde est une petite glande située à la base du cou. Elle produit des hormones, qui sont sécrétées dans le sang et agissent ainsi sur tout l’organisme.

La thyroïde fabrique deux types d’hormones : la T3 (triiodothyronine) et la T4 (thyroxine).

 

Rôle des hormones thyroidiennes

  • Les hormones thyroïdiennes sont, entre autres, nécessaires à la croissance de l’os et au développement du système nerveux, et donc du cerveau.
  • L’absence ou l’insuffisance d’hormones thyroïdiennes au début de la vie, période où le cerveau se développe activement, entrave la croissance et le développement psychomoteur et ce, de façon définitive.

Les symptômes

A la naissance, l’enfant avec une hypothyroïdie congénitale ne présente habituellement aucun signe visible. En cas de dépistage néonatal des symptômes ne se développeront pas du tout.

Cependant, certains signes discrets peuvent être signalés :

  • quelques difficultés à téter,
  • l'enfant semble un peu trop « endormi » et
  • a la peau légèrement tachetée (ou marbrée),
  • enfin, dans certains cas, les fontanelles, qui sont les
  • espaces mous situés entre les os du crâne, sont plus larges que la normale.

Sans dépistage ou bien en cas d’un souci de l’hypophyse, ces nouveau-nés ne seront pas traités et peuvent présenter une jaunisse (ou ictère), une grosse langue (macroglossie), des difficultés alimentaires (difficultés à avaler et à téter), et une tonicité musculaire insuffisante (hypotonie).

Ces bébés sont « calmes » et peu éveillés, souffrent de constipation, ont des pleurs rauques et leur peau est sèche et froide et rarement ces bébés ont un goitre, (= un gonflement du cou correspondant à une grosse thyroïde).

Les causes potentielles

Hypothyroidie permanente

Causes au niveau de la thyroide :

  • La glande thyroïde ne s’est pas développée normalement (dysgénésie) ou n’est pas située à sa place normale (ectopie). Alors, la thyroïde anormale produit des hormones en quantité insuffisante pour couvrir les besoins de l’enfant. Parfois, la thyroïde est même totalement absente (athyréose).
  • La thyroïde est bien développée et bien située, mais elle ne parvient tout de même pas à produire suffisamment d’hormones. On parle alors de troubles de l’hormonosynthèse (= fabrication des hormones).

Causes au niveau de l’hypophyse (petite glande rattachée au cerveau à la base du crâne) :

  • Cette glande donne l'ordre à d'autres glandes comme la thyroide, par biais de la TSH (thyréostimuline). Si l’hypophyse fonctionne mal, il y a trop peu de TSH pour stimuler suffisamment la thyroïde, qui à son tour ne produit pas assez d’hormones.

Une manque important d’iode dans l’alimentation de la mère pendant la grossesse peut provoquer l’hypothyroïdie :

> L’iode (contenu naturellement dans le poisson, les haricots verts ...), est un « ingrédient » naturel indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes.

 

Hypothyroidie transitoire

  • Des hypothyroïdies transitoires du nouveau-né disparaissent avec le temps. Parfois la mère a reçu des médicaments, parfois elle a transmis des anticorps à son enfant pendant la grossesse, qui vont bloquer pendant un certain temps le fonctionnement de la glande thyroïde du bébé.
  • L’excès d’iode en fin de grossesse, administré lors de certains examens de radiologie ou lors de l’utilisation de désinfectants cutanés contenant de l’iode, peut lui aussi être à l’origine d’une hypothyroïdie transitoire. Après la naissance, la glande thyroïde se remettra à fonctionner normalement et l’hypothyroïdie disparaîtra d’elle-même .

Le dépistage

Le dépistage repose sur la mise en évidence d’un taux sanguin élevé de TSH, hormone (secrété par l’hypophyse) qui contrôle la sécrétion des hormones thyroïdiennes. En cas d’hypothyroïdie, l’organisme essaie - en vain - de forcer la production des hormones thyroïdiennes en augmentant le taux de TSH dans le sang.

Si la TSH est trop élevée, un contrôle de sang pour mesurer le taux d’hormones thyroïdiennes (FT3 et FT4) sera fait, avant de mettre en place le traitement.

Une échographie sera effectué dans les premiers semaines pour mettre en évidence les éventuels anomalies physiques (absence, développement insuffisant ou position inadéquate).

Le traitement

Le traitement est instauré le plus tôt possible, dès la réception du résultat du dépistage, et doit être poursuivi toute la vie. Il consiste à administrer l’hormone thyroïdienne artificielle (lévothyroxine : 10 à 15 microgrammes/kg/jour) à l’enfant à jeun, par voie orale, tous les jours, pour pallier le déficit.

Chez les bébés, l’hormone peut être administrée avant l’allaitement ou le biberon sous forme de gouttes. Il ne faut pas mettre le médicament directement dans un biberon (incertitude de dose reçu si l’enfant ne finit pas le biberon).

Pour les enfants plus grands et les adultes, la lévothyroxine est également disponible sous forme de comprimés.

Le suivi médical régulier des enfants permet d’adapter les doses et d’éviter qu’elles soient insuffisantes ou, au contraire, excessives.

Les doses prescrites doivent être scrupuleusement respectées car, aux bonnes doses, le traitement ne présente aucun risque, même pris toute la vie.

Sans traitement, l’hypothyroïdie congénitale provoque un retard de croissance, du développement et des apprentissages. Ces enfants sont de petite taille (nanisme) et souffrent d’un déficit intellectuel irréversible sévère et d’une baisse de l’audition.

> Avec le dépistage et un traitement précoce de la maladie, les enfants se développent tout à fait normalement et mènent une vie normale, à condition de prendre leur traitement à vie.

 

Réf. : Flyer Hypothyroidie congénitale Juin 2024

Services associés
La gestion de l'hyperglycémie

L’hyperglycémie est une hausse du taux de sucre dans le sang au-dessus de 150 mg/dl.

Les causes 

Alimentaires :

  • Trop de glucides absorbés
  • Erreur dans l’évaluation de la teneur en glucides des aliments

Liées au traitement :

  • Pas assez d’insuline
  • Mauvaise zone d’injection (lipodystrophie)
  • Erreur du type d’insuline

L’exercice physique :

  • Exercice annulé
  • Exercice moins intensif que prévu 
  • Exercice moins long que prévu

Le stress :

  • De fortes émotions positives ou négatives
  • Maladie (fièvre, infection)

 

  • A court terme : l’hyperglycémie prolongée pourrait entraîner une acidocétose sévère.
  • Des vomissements peuvent être le signe d’une hyperglycémie prolongée.
  • A long terme : l’hyperglycémie prolongée peut entraîner des atteintes des petits vaisseaux des yeux, des reins et des nerfs.

Toute glycémie > 250 mg/dl à jeun ou qui dure plus de 4h se corrige de préférence avec une analogue rapide (NOVORAPID®, HUMALOG®, APIDRA®) ou insuline normale (ACTRAPID®, REGULAR®)

Les symptômes

  • Soif intense
  • Besoin fréquent d'uriner
  • Fatigue
  • Vision floue
  • Nausées
  • Troubles de la concentration

Boire beaucoup, jusqu'à une glycémie < 250 mg/dl.

Toutes les mesures sont en capillaires (pas mesurées avec CGM).

 

Dessins représentant les symptômes

 

Schéma de la glycémie capillaire supérieure à 250 mg/dl

Réf. : Flyer Hyperglycemie DECCP Juin 2024

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Holter de tension artérielle chez l'enfant

Holter de tension artérielle chez l'enfant

La participation de votre enfant est très importante pour réaliser un bon test.

Nous vous avons préparé cette brochure pour vous aider à lui expliquer ce qu’est un Holter TA et son déroulement.

Informations destinées à votre enfant

Je dois recevoir un holter TA : comment cela se passe-t-il ?

Tu auras une petite manchette autour de ton bras reliée à un boîtier que l’on glisse dans une pochette que tu porteras autour de ton cou pendant une journée et une nuit.

La manchette va se gonfler tous les 1/4h pendant la journée et toutes les 1/2h pendant la nuit. Pendant ce temps, tu gardes le bras droit vers le bas et sans bouger (voir photo). Entre les mesures, tu peux faire ce que tu fais habituellement sauf la douche, la natation et ou le bain.

Cet examen ne fait pas mal sauf un peu de pression quand la manchette se gonfle.

Informations destinées aux parents et aux adolescents 

Ce test est destiné à aider le médecin à :

  • contrôler les variations de la TA (hypo ou hyper ten- sion) pendant 24h.
  • vérifier également l’efficacité d’un traitement médicamenteux.

Comment préparer votre enfant ?

Bien lui expliquer le déroulement du test, et lui expliquer qu’il ne doit pas bouger pendant les mesures.

  • L’enfant ne doit pas être à jeun pour la pose de l’appareil.
  • Il n’y a aucun danger.
  • Il est conseillé de porter des vêtements à manches larges le jour du test.
  • Si votre enfant prend des médicaments, veuillez suivre les instructions médicales.

Comment cela se passe-t-il ?

  • Une manchette de TA sera placée au bras gauche, si l’enfant est droitier, ou à droite s’il est gaucher sauf demande contraire du cardiologue.
  • La taille de la manchette sera adaptée à la taille du bras.
  • Les mesures se prennent pendant 24h. Vérifier le positionnement correct du brassard si l’appareil fonctionne trop souvent.
  • Si le fonctionnement du brassard est douloureux, enlevez-le.
  • La douche est possible à condition de retirer l’appareil tout en respectant les indications reçues.

Retour de l'appareil

Le lendemain il faut nous rendre l’appareil à l’heure indiquée par l’infirmière. Vous avez deux possibilités :

  • Soit vous venez avec votre enfant et l’infirmière lui enlève.
  • Soit vous l’enlevez vous-même et vous nous le rapportez. Dans ce cas, l’infimière vous expliquera comment faire.

Si vous avez des problèmes de planning (enfant à l’école à chercher ou d’autres rdv ...) merci de nous en informer.

 

Réf. : Flyer Holter de tension arterielle PED Janv 2018

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La chirurgie thoracique

La chirurgie thoracique

La chirurgie thoracique est pratiquée lors :

  • d'une suspicion d'un cancer bronchique primitif
  • d'un cancer bronchique confirmé
  • du traitement du pneumothorax à répétition


Les interventions de chirurgie thoracique sont :

Médiastinoscopie : permet d'explorer la partie intérieur du médiastin.
Thoracoscopie : exploration endoscopique de la cavité pleurale et des organes avoisinants.

Thoracotomie : incision de la paroi thoracique pour effectuer des prélèvements et/ou traiter des pathologies pulmonaires.
Lobectomie : ablation du lobe qui est atteint.
Bi lobectomie : ablation de 2 lobes.

Pneumonectomie : ablation du poumon gauche ou droit.

 

Informations concernant l'opération 

Vous serez convoqué pour un rendez-vous sur le site CHL pour un bilan préopératoire :

  • Entretien avec le médecin anesthésiste avant l'hospitalisation en ambulatoire

A faire la veille de l'opération dans l'unité d'hospitalisation :

  • Rasage à faire au niveau du thorax qui sera opéré ainsi que le creux axillaire.
  • Prendre une douche la veille de l'opération.
  • Rester à jeun à partir de minuit, ne pas fumer.
  • Habillage pour l'opération (blouse, bracelet, bonnet, BAV, enlever les bijoux et les différentes prothèses).

Après l'opération :

  • Vous resterez quelques temps en salle de réveil jusqu'à ce que vous soyez bien réveillé.
  • Dépendant de l'opération, vous pourrez faire un séjour dans l'unité de soins intensifs.
  • Vous aurez éventuellement différents appareillages (voie veineuse périphérique ou centrale, redon, drain thoracique, PCA/PCEA).
  • Vous devez rester couché encore quelques heures, ne pas boire ni manger, jusqu'à ce qu'on vous donne de nouvelles consignes.
  • Le médecin passera vous voir après l'opération ou le lendemain matin, et vous donnera des explications.
  • Le premier lever sera effectué pas les infirmiers et le kinésithérapeute.
  • Kinésithérapie respiratoire à faire à l'aide de l'inspiron pour éviter un risque de surinfection bronchique, à faire au moins 10 fois par heure.

 

Gestion de la douleur

Le soulagement de la douleur est important et primordial en postopératoire :

  • Explication sur l'échelle de la douleur EVA (réglette d'évaluation).
  • Evaluation 3 fois par jour.
  • Si vous êtes porteur d'un PCA/PCEA ne pas hésiter à appuyer pour soulager la douleur.
  • Trouver une position antalgique.
  • Signaler au soignant que vous avez des douleurs.

 

Prévention et traitement à domicile

  • Surveillance de la respiration : appeler le secrétariat du médecin si difficultés respiratoires
  • Continuer la kinésithérapie respiratoire à domicile à l'aide de l'inspiron.
  • Surveillance de la plaie chirurgicale : 
    1. Réfection du pansement tous les 2 jours jusqu'à l'ablation du matériel (fils, agrafes).
    2. Si rougeurs, écoulements, gonflements au niveau de la plaie : appeler le secrétariat du médecin.
  • En cas de douleurs prendre uniquement du Paracétamol ou de l'Ibuprofène (Attention : pas d'Aspirine)
  • Se présenter aux rendez-vous fixés avant votre sortie de l'hôpital pour continuer le suivi de la prise en charge
Services associés
La cardioversion électrique

La cardioversion électrique

Qu'est ce qu'une cardioversion éléctrique ?

La cardioversion électrique est un traitement qui consiste à rétablir la commande électrique normale du cœur par un choc électrique externe sous anesthésie générale.

 

À qui d'adresse cette technique ?

Ce traitement est proposé aux personnes présentant une fibrillation auriculaire ou un flutter auriculaire (rythme cardiaque irrégulier et souvent rapide) lorsque le traitement habituel (médicaments) n’est pas efficace.

 

Pourquoi est-il nécessaire de régulariser le rythme de votre cœur ? 

Un rythme cardiaque irrégulier ou rapide peut causer certains symptômes : sensations de perte de connaissance, étourdissements, douleur à la poitrine, essoufflement, fatigue et palpitations.

 

Y a-t-il des risques ?

En de rares occasions, le traitement peut causer une brûlure aux endroits du choc électrique : les soins nécessaires (compresses froides, pommade, pansement, etc, ...) seront assurés.

Un risque minime d’embolie (caillot qui prend le chemin de la circulation) évalué à moins de 1% si la personne est bien anticoagulée.

Pour limiter ce risque :

  • Un anticoagulant est prescrit pour limiter les risques d’embolies artérielles (artères qui se bouchent) : il sera débuté au moins 3 semaines avant la cardioversion et poursuivi au moins 4 semaines après.
  • Dans certains cas, une échographie trans-oesophagienne sera réalisée quelques jours avant le choc pour s’assurer de l’absence de caillot dans l’oreillette gauche.

Votre cardiologue vous donnera tous les renseignements nécessaires lors de la programmation de l’examen.

 

Préparations à la procédure 

Vous serez hospitalisé pendant une courte période.

Un risque minime d’embolie (caillot qui prend le chemin de la circulation) évalué à moins de 1% si la personne est bien anticoagulée.

Semaine(s) précédant le traitement - Le cardiologue vous prescrira une :

  • Anticoagulation
  • Visite chez l’anesthésiste
  • Echographie trans-oesophagienne

La veille de l’intervention - Vous devez être à jeun (sans boire ni manger) à partir de minuit.

Le matin - Vous pouvez prendre vos médicaments habituels avec un peu d’eau

Le matin de l’intervention, si vous êtes diabétique, conformez-vous aux instructions de l’anesthésiste pour votre traitement anti-diabétique oral et/ou pour votre insuline.

 

Déroulement de la procédure

Le jour même, présentez-vous à l’heure de votre RDV à la réception du CHL Centre, dans le hall principal avec :

  • Votre carte de sécurité sociale
  • Une liste récente de vos médicaments (le nom, le dosage et la fréquence)
  • Quelques affaires de toilette

Présentez-vous ensuite à l’unité d’accueil.

L’infirmière vous reçoit, fait une prise de sang, pose une perfusion et enregistre un électrocardiogramme. Elle vous tondra le thorax en cas de nécessité et vous mettra une blouse opératoire.

 

Pendant le traitement (en salle de réveil)

Le cardiologue, l’anesthésiste et l’infirmière de la salle de réveil vous accueillent. Ils discutent avec vous et répondent à vos questions.

L’infirmière vous prépare (pose des patch et des électrodes) et participe à la surveillance : vous êtes endormi par l’anesthésiste et le cardiologue fait la cardioversion.

Vous ne sentirez pas le choc (1 à 4 chocs sont parfois nécessaires pour ramener le rythme à la normale).

 

Surveillance immédiate après l'examen

Vous retournerez à l’hôpital de jour ou dans le service d’hospitalisation pour quelques heures de surveillance.

Un moniteur est installé afin de surveiller le rythme de votre cœur. Dès que vous êtes bien réveillé, vous pouvez manger : vous devez signaler à l’infirmière tout malaise, brûlures ou douleur.

 

Après la cardioversion électrique

Le cardiologue vous revoit avant votre départ et vous communiquera votre RDV de contrôle.

Il peut décider également d’arrêter ou d’ajouter certains médicaments.

Vous devez continuer vos anticoagulants jusqu’à ce que le médecin décide de les stopper

 

Retour à la maison

Si vous ne nécessitez pas de surveillance particulière, vous pourrez retourner chez vous dans l’après-midi.

Cependant, vous ne pourrez pas conduire votre voiture pendant 24 heures. Vous devez donc prévoir quelqu’un pour votre retour.

Si vous souffrez d’apnées du sommeil, vous devrez, en général, rester une nuit en surveillance.

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