Syndrome néphrotique

Syndrome néphrotique

Les séminaires du mercredi à la Kannerklinik

Public cible  : Médecins et professionnels de la santé.

Les mercredi ou jeudis de 13h00 à 14h00, salle de réunion au -1 de la Kannerklinik.

"Syndrome néphrotique" - Dr Alexandra CALIMENT ANCUTA

Prise en charge de la maltraitance

Prise en charge de la maltraitance

Les séminaires du mercredi à la Kannerklinik

Public cible  : Médecins et professionnels de la santé.

Les mercredi ou jeudis de 13h00 à 14h00, salle de réunion au -1 de la Kannerklinik.

"Prise en charge de la maltraitance" - Dr Than-Van TRIEU

Le CHL recrute un infirmier (m/f/x)

Le CHL recrute un infirmier (m/f/x)

Pour l’unité médico-technique de Policlinique-Urgences adultes. Sous contrat à durée déterminée de 12 mois à temps plein.


Mission :

L’infirmier prévoit, organise et dispense des soins de sa propre initiative ou sur prescription médicale. Il fait face à des situations d'urgence et/ou de crise. Il joue un rôle déterminant d'intermédiaire dans la prise en charge du patient et de son entourage que ce soit au niveau de l'équipe pluridisciplinaire ou avec les partenaires internes et extérieurs à l’institution. L’infirmier preste des soins infirmiers préventifs, curatifs ou palliatifs qui sont de nature relationnelle, technique ou éducative. Il participe à l’encadrement et à la formation des nouveaux collaborateurs et des stagiaires. L’exercice du métier d’infirmier est conforme au règlement grand-ducal du 21 janvier 1998 portant sur l’exercice de la profession d’infirmier. 

Quotidiennement, il estime le degré d’urgence selon les protocoles établis. Il oriente le patient et initie les premières actions. Il assure une prise en charge rapide, sécurisée et efficace y compris lors des pics de fréquentation. Il coordonne la prise en charge et assurer une surveillance continue du patient dans les différentes filières de l’UMT. Les actes principalement réalisés sont : actes d’urgence et de réanimation, prise de sang, injection de médicament, pansements, pose de perfusion, assistance pour certains actes médicaux, pose et ablation d’immobilisation…

Tâches principales :

  • Elaborer, mettre en œuvre, évaluer un projet de soins individualisé et en pluridisciplinarité.
  • Organiser et gérer les activités de soins en faisant preuve de jugement clinique.
  • Réaliser les soins techniques dans le respect des bonnes pratiques professionnelles.
  • Réaliser les soins éducatifs individualisés et/ou collectifs.
  • Communiquer et conduire des soins relationnels.
  • Assurer la maintenance et la logistique liées aux soins.
  • Valoriser la qualité des soins et contribuer à l’amélioration de la pratique professionnelle

Aspects plus spécifiques:

  • Estimer le degré d’urgence selon les protocoles établis ; orienter le patient et initier les premières actions ; assurer une prise en charge rapide, sécurisée et efficace y compris lors des pics de fréquentation. 
  • Coordonner la prise en charge et assurer une surveillance continue du patient dans les différentes filières de l’UMT (médecine, traumatologie, secteur lits portes, policlinique, …).
  • Les actes principalement réalisés sont : actes d’urgence et de réanimation, prise de sang, injection de médicament, pansements, pose de perfusion, assistance pour certains actes médicaux (pose de voie veineuse centrale, voie artérielle, ventilation invasive et non invasive …), pose et ablation d’immobilisation …

 
Profil recherché :

  • Diplôme d’infirmier et autorisation d’exercer au Luxembourg.
  • Expérience professionnelle de 2 ans en milieu aigu (urgences, soins intensifs…).
  • Connaissances linguistiques : français, luxembourgeois/allemand, anglais. Toute autre langue sera considérée comme un atout.
  • Connaissances particulières : Actes de réanimation d’urgence.
  • Aptitudes, qualités personnelles : esprit de synthèse et d’analyse, jugement clinique, sens des priorités, prise d’initiative, autonomie dans la prise de décision et l’action, capacité d’adaptation et d’organisation pour une gestion optimale du stress, sens relationnel développé et sens pédagogique affirmé, discrétion, politesse, disponibilité, franchise, caractère ferme, patience, maturité affective, sens des responsabilités, capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire.
  • Qualités supplémentaires considérées comme atout : formation complémentaire en SIAMU et/ou expérience professionnelle dans un service d’urgences adultes 

 
Horaires :

6h30 – 15h00, 14h30 – 22h30, 22h00-07h00, 09h30 – 18h00, 10h30 – 19h00. Variable en fonction des besoins du service.
 

Les candidatures (lettre de motivation et CV) sont à envoyer à l’adresse mail recrutement@chl.lu. Merci d’indiquer, en objet de votre lettre de motivation, l’intitulé exact du poste et du service souhaités.

NB : Un casier judiciaire sera demandé au candidat retenu. En nous transmettant votre candidature, vous acceptez que le CHL garde vos données durant 2 ans maximum, sauf indication contraire de votre part.

 

Le CHL recrute un technicien en construction (m/f/x)

Le CHL recrute un technicien en construction (m/f/x)

Pour la cellule de coordination des travaux. Sous contrat à durée indéterminée à 100% ETP.


Mission :

Le technicien en construction est responsable de l'examen de la planification, de l'organisation et de la surveillance de nos projets de construction dans le domaine de l'exécution des travaux. Il est un membre de la Cellule Coordination des travaux et travaille en étroite collaboration avec les architectes, les ingénieurs et autres spécialistes de la construction, ainsi qu'avec les parties prenantes internes. Il s'assure que les travaux de construction soient réalisés conformément aux plans, cahiers de charges et aux diverses réglementations, et vérifie que la qualité de l’exécution corresponde bien aux attentes.
 

Tâches principales :

  • Participer à la préparation des travaux :

    • Contrôler des plans de construction et des dessins techniques.

    • Réaliser et/ou analyser le calcul des coûts de construction et des offres.

    • Sélectionner et commander des matériaux et des d'entreprises de construction.

    • Analyser et évaluer les appels d’offres.

  • Assurer le suivi des travaux : 

    • Assister aux réunions de chantiers.

    • Coordonner différents corps de métier et entreprises de construction.

    • Coordonner les travaux à réaliser avec les services concernés de l’institution.

    • Contrôler la conformité des travaux par rapport aux cahiers de charges.

    • Surveiller les travaux de construction et s’assurer du respect des normes de qualité.

    • Vérifier le respect des normes de sécurité et environnementales.

    • Documenter et rédiger des rapports sur l'avancement des travaux.

    • Contrôler des factures et suivre des coûts.

    • Préparer et concrétiser la réception provisoire puis définitive des travaux.

  • Réaliser différentes tâches administratives et communiquer.
     
     

Profil recherché :

  • Diplôme Bac+2 dans le domaine de la construction ou des techniques de construction.

  • Expérience professionnelle de 10 ans minimum dans une fonction identique et pour des chantiers d’envergure.

  • Maitrise du français et de l’allemand à l’oral et à l’écrit.

  • Solides connaissances en technique et règles de construction, en physique du bâtiment et en matériaux de construction.

  • Utilisation aisée de la bureautique et d’outils spécifiques (MS-Project, MS Office, Autocad).

  • Aptitudes, qualités personnelles :

    • Sens de l’organisation développé.

    • Capacité à travailler avec méthode et rigueur.

    • Bonnes compétences relationnelles, capacité d’adaptation et diplomatie.

    • Travail en équipe et autonomie.

    • Force de proposition et curiosité professionnelle.

    • Résistance au stress.


Horaires :

8h00-12h00, 13h00-17h00 (selon besoin du service).


 

Les candidatures (lettre de motivation et CV) sont à envoyer par email à recrutement@chl.lu. Merci d’indiquer en objet l’intitulé exact du poste et du service souhaités.

 

NB : Un casier judiciaire sera demandé aux candidats vus en entretien. En nous transmettant votre candidature, vous acceptez que le CHL garde vos données durant 2 ans maximum, sauf indication contraire de votre part.

Je vis avec un diabète : pourquoi est-ce que je prends autant de médicaments ?

Je vis avec un diabète : pourquoi est-ce que je prends autant de médicaments ?

Le diabète est une maladie chronique caractérisée par un trouble du métabolisme du glucose, entraînant une élévation anormale du taux de sucre dans le sang. En cas de diabète, le taux de sucre sanguin dépasse ou est égal à 1,26 g/L. Malgré cette élévation, les organes vitaux tels que le cerveau, le cœur et les muscles présentent un déficit en sucre.

Normalement, le taux de sucre dans le sang se situe entre 70 mg/dl à jeun ou entre les repas.

On parle de « pré-diabète » lorsque le taux de sucre dans le sang se situe entre 110 et 125 mg/dl à jeun ou entre les repas.


Pourquoi dit-on « Les diabètes » ?

Les diabètes regroupent différentes maladies affectant le pancréas, le foie, ou d'autres organes tels que le tube digestif, les reins, les muscles, voire plusieurs organes simultanément. Dr Catherine Atlan, médecin spécialiste en endocrinologie-diabétologie au CHL, précise : « Il existe en réalité divers types de diabètes, et même dans le cas du diabète de type 2, chaque patient présente des variations spécifiques de la maladie. Cependant, le point commun est que le sucre ne peut plus pénétrer efficacement dans les organes, ce qui entraîne une élévation du taux de sucre dans le sang. La cause du diabète est ainsi souvent plurifactorielle, impliquant la combinaison de plusieurs organes. »


Le diabète est-il dangereux pour ma santé ?

Un diabète non contrôlé peut entraîner des complications graves, notamment des problèmes cardiaques (crises cardiaques, accidents vasculaires cérébraux…), des lésions nerveuses (picotements, engourdissements, douleurs…), des maladies rénales (insuffisance rénale…) et des troubles de la vision (atteinte de la rétine, perte de la vue…).


Comment traite-t-on le diabète ?

Le traitement personnalisé du diabète repose sur le principe de l'escalade, une approche progressive visant à ajuster la thérapie en fonction de la réponse du patient au traitement.

Lorsque le diabète est diagnostiqué, la première étape consiste à prescrire un ou deux médicaments. Ensuite, une analyse de sang, mesurant le taux d'HbA1c (hémoglobine glyquée), est réalisée après 3 à 6 mois pour évaluer le contrôle glycémique. Si le taux d'HbA1c est significativement élevé, le patient est encouragé à surveiller régulièrement sa glycémie, soit par le prélèvement d’une gouttelette de sang au bout du doigt, soit à l'aide d'un capteur de glycémie.

Un taux d'HbA1c élevé est associé à un risque accru de complications. Par conséquent, l'objectif thérapeutique est de maintenir l'HbA1c aussi près que possible de 7%, correspondant à une moyenne de sucre sanguin inférieure à 150 mg/dl au cours des trois derniers mois. Un individu non diabétique présente généralement un taux d'HbA1c compris entre 6 et 6,5%. Il est dès lors crucial d'enseigner au patient à comprendre cette moyenne, bien que parfois elle puisse ne pas refléter les variations du taux de sucre tout au long de la journée.

Si, après quelques semaines, les valeurs de sucre sanguin reviennent à des niveaux acceptables, le traitement est maintenu. Cependant, si le contrôle glycémique reste insatisfaisant, les ajustements sont nécessaires, soit en augmentant la dose du médicament actuel, soit en ajoutant un nouveau médicament.

Dans le cas d'un diabète de type 2 associé à un excès de poids, la gestion du poids est également un élément clé du traitement. Cela implique une surveillance attentive de l'alimentation, avec une réduction des portions et l'évitement d'aliments susceptibles d'augmenter significativement le taux de sucre, tels que les pâtisseries et les sodas.


Les différents médicaments utilisés contre le diabète

Il existe une diversité de médicaments destinés au traitement du diabète, chacun adapté à des besoins spécifiques :

  • L’insuline. Utilisée lorsque le pancréas ne produit plus d'insuline, que ce soit dans le diabète de type 1, le diabète de type 2 ou d'autres types de diabète. Il existe plusieurs types d'insuline, comprenant les versions lentes, longues et rapides.
  • Des médicaments favorisant le fonctionnement du foie et des muscles : comme la Metformine et le Glucophage, qui agissent en améliorant la sensibilité à l'insuline.
  • Des médicaments stimulant le pancréas : Ces médicaments visent à soutenir le fonctionnement du pancréas dans la production d'insuline.
  • Des médicaments améliorant l'efficacité de l'insuline et réduisant l'appétit : par exemple, l’Ozempic
  • Des médicaments favorisant l'élimination du sucre par les reins
  • Des médicaments stimulant la production d'insuline par le pancréas
  • Des médicaments améliorant la réponse des organes à l'insuline

Dr Atlan : « Cette diversité de médicaments permet une personnalisation du traitement en fonction des besoins spécifiques de chaque individu. Cependant, cela peut signifier que certains patients nécessitent jusqu'à six médicaments différents pour traiter leur diabète. L'objectif ultime est d'atteindre une régulation normalisée du taux de sucre, et le choix des médicaments dépendra de la situation clinique particulière de chaque patient. »

Deux messages du Dr Atlan, destinés aux patients, concernant la prise de médicaments pour le traitement du diabète :

  • Évitez d'arrêter le médicament simplement parce que la boîte est vide. Le diabète est une maladie chronique nécessitant un traitement continu.
  • Même lorsque les niveaux de sucre dans le sang ou le taux de HbA1c sont satisfaisants, ne suspendez pas votre traitement. C'est grâce au médicament que ces valeurs ont pu s'améliorer. En interrompant le traitement, les niveaux de sucre risquent de remonter.

Le débat sur les effets secondaires et l'arrêt des médicaments

Si les effets indésirables sont généralement prévisibles, les effets indésirables graves sont quant à eux très rares. Dr Atlan : « En tant que médecin, nous devons expliquer aux patients que tous les médicaments contre le diabète ont des effets bénéfiques ainsi que des effets indésirables, parfois plus ou moins tolérables tels que la diarrhée ou le besoin fréquent d'uriner. Prévenir le patient est primordial pour qu'il ne soit pas surpris ni effrayé, mais au contraire, qu'il reste vigilant. Souvent, il suffira de modifier la dose pour rendre les effets secondaires plus tolérables. Parfois, l'arrêt du médicament est envisagé, mais il devra être remplacé. Dans ce contexte, il est particulièrement important que le patient prenne note des raisons pour lesquelles le médicament n'est plus pris, ce qui s'est passé avec ce médicament, afin que le prochain médecin rencontré ne propose pas le même traitement. »


Pourquoi est-ce que je prends d’autres médicaments que ceux du diabète ?

De nombreux patients sont amenés à prendre d'autres médicaments que ceux destinés au traitement de leur diabète, pour les raisons suivantes : 

  • Réduire le risque cardiovasculaire en maîtrisant deux facteurs de risque majeurs, à savoir un taux élevé de cholestérol et une hypertension artérielle. Cela implique la régulation du taux de cholestérol LDL et le maintien d'une tension artérielle cible de 130/80 mmHg à 140/70 mmHg chez les personnes qui vivent avec un diabète.
  • Traiter les complications du diabète, telles que les atteintes oculaires, rénales, nerveuses (avec recours à des antidouleurs), des gros vaisseaux et du cœur, ainsi que les infections.
  • Soigner d’autres problèmes de santé (polyarthrite, ostéoporose, cancer…). Dr Atlan : « Vivre avec le diabète peut s'accompagner d'autres maladies, parfois graves comme le cancer.  Or, un diabète mal équilibré accroît le risque de cancer, d'où la nécessité de faire dépistages réguliers (consultation chez le gynécologue, mammographie, examens de la prostate, etc.). De plus, il faut savoir que les traitements contre le cancer peuvent aggraver le diabète en augmentant le taux de sucre, réduisant ainsi l'efficacité du traitement anticancéreux. Une attention particulière doit donc être accordée lors de périodes de chimiothérapie, d'immunothérapie, de corticothérapie, pour maintenir un contrôle optimal du diabète. »

Peut-on espérer une rémission du diabète ?

Dr Atlan répond à la question : « Oui, cela est possible, surtout au début de la maladie, notamment lorsqu'une perte de poids significative est observée chez le patient. Cependant, il est important de noter que cette période de rémission, résultant exclusivement d'un changement radical du mode de vie sans recours à des médicaments, demeure rare. Une surveillance attentive, notamment à travers des mesures régulières du taux moyen de sucre, est donc essentielle. Il faut toutefois rester extrêmement prudent : le diabète est une maladie chronique, et son origine ne se limite pas uniquement au surpoids et à l’obésité. Des facteurs, tels que la génétique, entrent également en jeu dans son apparition. »


L’importance du rôle actif du patient dans sa prise en charge

Le patient est vivement encouragé à prendre une part active dans sa prise en charge en développant une connaissance approfondie des médicaments qu'il utilise pour traiter son diabète. Dr Atlan : « Le patient devrait être en mesure d'identifier les médicaments qu'il consomme, d'en connaître le dosage, d'approfondir sa compréhension du mode de fonctionnement des médicaments, de comprendre leur utilité, ou encore d'être conscient des circonstances éventuelles pouvant entraîner leur interruption. De plus, il est vivement recommandé au patient de maintenir une surveillance régulière de ses stocks et de veiller à prendre ses médicaments quotidiennement, même pendant les périodes de vacances. »


Photo du Docteur Atlan
Cet article est issu d’une mini-conférence intitulée "Ma vie avec le diabète : pourquoi la nécessité d'une prise abondante de médicaments ?" présentée par le Dr Catherine Atlan, médecin spécialiste en endocrinologie-diabétologie au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), à l'occasion de la Journée Mondiale du Diabète célébrée le 14 novembre 2023.
 
Le CHL, officiellement reconnu et désormais inscrit au registre européen des établissements de tissus et de cellules, réintensifie son activité de prélèvement de cornée

Le CHL, officiellement reconnu et désormais inscrit au registre européen des établissements de tissus et de cellules, réintensifie son activité de prélèvement de cornée

Depuis ce 5 octobre 2023, le CHL est officiellement reconnu et inscrit au registre des établissements de tissus de l’Union européenne, sous le nom de « CHL OPHTALMIQUE ».

Photo des auditeurs de Homburg

Grâce à une convention officielle signée en 2012 avec la banque de cornées LIONS de la région « Saar-Lor-Lux-Trier/Westpfalz » de la Clinique ophtalmologique de l’Hôpital Universitaire de la Sarre, à Homburg, le CHL est devenu le premier centre préleveur de cornées reconnu au Luxembourg, et a réalisé plus de 380 prélèvements de cornée en 10 ans.

Suite à un changement de réglementation européenne, le CHL s’est engagé à la mettre en application et a donc participé à une série d’inspections et d’audits menés par la Direction de la Santé. Après plusieurs mois de travail, impliquant tous les collaborateurs concernés, le CHL est désormais le premier établissement hospitalier du Luxembourg à être conforme à la directive européenne sur le prélèvement de cornées qui a été transposée en loi nationale.

Aujourd’hui, le CHL s’est donc donné pour objectif d’augmenter considérablement le nombre de ses prélèvements de cornée avec la volonté d’obtenir le prélèvement d’une soixantaine de cornées par an. Le but ultime est de réduire considérablement le temps d’attente de greffe de cornée chez les patients concernés au niveau de la Grande Région. Et de fait, on observe dans ce contexte une augmentation significative de patients luxembourgeois. Les listes d’attentes sont malheureusement trop longues. Autre constat : dans le grand public, beaucoup de personnes méconnaissent la possibilité de faire un don de cornée après leur décès.

Chaque année, de nombreux patients luxembourgeois bénéficient d'une greffe de cornée, qui leur permet de sauver leur vue et de retrouver une autonomie dans leur vie quotidienne. Cette greffe s'effectue dans des hôpitaux étrangers, notamment à l'Hôpital Universitaire de Hombourg, en Allemagne. Jorge de Sousa, infirmier anesthésiste, chef de projet au CHL pour les activités de prélèvement de cornée : « Si le Luxembourg apporte sa contribution aux prélèvements de cornée pour la Grande Région, les patients résidents luxembourgeois pourront être transplantés dans les meilleurs délais. Pour être en mesure de réaugmenter son activité de prélèvements de cornée, le CHL a étendu la possibilité des prélèvements de cornée à l’ensemble des unités de l’établissement.»

Le don de cornée reste assez méconnu au sein de la population, afin de remédier à cela, le CHL s’engage à sensibiliser davantage le grand public ainsi que les équipes médico-soignantes sur ce sujet.

La collaboration avec Homburg

Ensemble avec les partenaires de la Clinique ophtalmologique de l’Université de la Sarre à Homburg, une équipe de collaborateurs du CHL a été spécialement formée au prélèvement de la cornée.

Une fois les tissus prélevés, le CHL organise par la suite le transfert sécurisé des tissus vers la banque de cornées LIONS qui fournit et stocke les tissus oculaires sains amenés à être utilisés pour des greffes de cornée. Une équipe de professionnels recueille, évalue et distribue les tissus oculaires qui seront ensuite utilisés pour le rétablissement de la vue. Une fois les cornées transplantées, le CHL reçoit une communication écrite de la Clinique ophtalmologique de l’Université de la Sarre à Homburg sur l’attribution des cornées.

Depuis 2006, près de 400 patients luxembourgeois ont pu bénéficier d’une greffe de cornée à l'Hôpital Universitaire de Hombourg, en Allemagne.

Le don de cornée

La cornée est la partie transparente de la membrane qui enveloppe l’œil. Sa fonction principale est de protéger l’œil et de transmettre la lumière à la rétine.

La cornée peut un jour perdre de sa transparence, pour plusieurs raisons (blessure, corps étranger, produit corrosif, infection, maladie héréditaire…). Conséquence : des troubles de la vision apparaissent. Dans les cas les plus graves, ces troubles visuels peuvent aller jusqu’à cécité, c’est-à-dire à la perte totale de la vue. Seule une greffe de cornée permet de rétablir la vue.

Jorge de Sousa : « La greffe de cornée est la transplantation de tissu la plus fréquente. Le taux de réussite s’élève à 90% dans la majorité des cas, le risque de rejet est très faible. À l’exception de quelques contre-indications, tout le monde peut être donneur, indépendamment de son âge. Le port de lunettes de vue ou de lentilles de contact n'empêche pas d'être donneur. Chez un enfant âgé de moins de 5 ans, le prélèvement de la cornée n’est toutefois pas pratiqué. »

Le prélèvement de la cornée est possible jusqu’à 72 heures après le décès. Seule la fine pellicule est prélevée sur le corps du défunt. Le globe oculaire et l’iris ne sont pas prélevés et l’aspect esthétique reste impeccable. La dignité et l’intégrité corporelle du défunt sont ainsi scrupuleusement respectées.

Le prélèvement de cornée nécessite le consentement écrit de la personne décédée (ou de la famille du défunt). 
 

Acquisition d’un scanner permettant un examen en charge sur le site CHL Eich (Cone-beam CT)

Acquisition d’un scanner permettant un examen en charge sur le site CHL Eich (Cone-beam CT)

En octobre 2023, le service de Radiologie interventionnelle et diagnostique a réceptionné sur le site d’Eich le premier scanner du CHL permettant de réaliser des examens en charge, indispensables à l’évaluation de certains patients atteints de pathologies de l’appareil locomoteur. Il s'agit d'une première au Luxembourg.

Intérêt dans la chirurgie orthopédique et la médecine du sport

Lors d’affections du membre inférieur, une limite importante du bilan radiologique actuel (radiologie conventionnelle, scanner, arthroscanner, échographie, IRM) est qu’il permet uniquement l’acquisition d’images en position couchée. Les pathologies du membre inférieur sont toutefois souvent des affections dites fonctionnelles. En réalisant l’examen en position debout, la mise en charge des membres inférieurs permet de replacer le squelette dans sa position quotidienne. Il est ainsi possible de déceler d’éventuels rétrécissements de l'espace articulaire, frottements entre les os et/ou un mauvais alignement du membre qui ne seraient pas détectables en position couchée.

Image du scanner

Le scanner en charge est particulièrement intéressant pour l’examen du pied, de la cheville ou du genou. Par exemple, après une entorse de l’une de ces articulations, l’articulation entière peut souffrir et devenir instable avec le temps. Les tissus mous (par exemple les ligaments), s’ils sont trop sollicités, peuvent en effet perdre leur capacité à maintenir l’articulation en appui. Le scanner en charge permettra de déceler comment l’articulation s’adapte, de mieux planifier les interventions chirurgicales en fonction de cette adaptation ainsi que d’assurer le suivi des patients, qu’ils soient opérés ou non. Le scanner en charge permettra aussi de contrôler les implants, s’ils sont anormalement mobiles ou présentent une usure précoce.

Avantages par rapport aux techniques d’imageries existantes

Il existe déjà des radiographies en charge. Celles-ci sont par exemple utilisées pour évaluer le stade de pincement articulaire au niveau du genou présent lors d’une arthrose avancée. Les radiographies ne permettent toutefois pas de visualiser les tissus mous en 3 dimensions comme le propose le scanner en charge. Leur apport diagnostique reste donc très limité et spécifique à certaines pathologies.

Les scanners classiques et les IRM sont plus coûteux et volumineux que le scanner en charge. Ce dernier permet d'obtenir des images d’un membre en 3 dimensions plus rapidement et avec une meilleure résolution, permettant une analyse plus précise de l’articulation.  De plus, les doses de rayonnement sont moindres comparées au scanner standard et il représente une bonne alternative à l'IRM chez les patients souffrant de claustrophobie ou d'autres contre-indications à cet examen.

Avantages pour la société civile

Le scanner en charge peut permettre de remplacer certains examens actuels (radiographies, IRM, arthro-CT scans genoux et chevilles), allégeant en partie les temps d’attente pour un rendez-vous. Pour le patient, l’examen est aussi plus confortable (temps de réalisation moindre, non fermé comme l’IRM) et moins irradiant.

Dans les situations où le scanner en charge est indiqué et grâce à la précision de l’imagerie en 3 dimensions, le patient pourra bénéficier d’une meilleure qualité de diagnostic et d’une mise en place plus rapide d’un traitement approprié. Ceci permettra de limiter certaines arthroscopies diagnostiques jusqu’alors nécessaires par manque de technologies adaptées. En cas d’acte chirurgical, celui-ci pourra aussi être mieux planifié et personnalisé. L’acte chirurgical sera plus précis et sûr avec une diminution des récidives et reprises chirurgicales.

Enfin, en permettant une reconstruction précise de l’anatomie en 3 dimensions, le scanner en charge aura aussi un rôle non négligeable dans la formation et d’éducation des médecins en formation. 
 

Docteur Eugenie Riesenkampff

Docteur Eugenie Riesenkampff

Dr Riesenkampff arbeitet als Kinderkardiologin am CHL.
Der Kontakt mit Patienten und ihren Eltern ist ihr besonders wichtig und sie freut sich, ihre Erfahrungen am CHL einzubringen.

Ausbildung zur Kinderärztin und Kinderkardiologin an der Charité Berlin und am Deutschen Herzzentrum Berlin (jetzt Deutsches Herzzentrum der Charité).
Langjährige Erfahrung in der Betreuung von Patienten mit Angeborenem Herzfehler vom Säuglings- bis ins Erwachsenen-Alter mit Spezialisierung in der Bildgebung mit MRT.
Zuletzt "Clinical Research Fellow" am Hospital for Sick Children in Toronto/Kanada (bewertet als Bestes Kinderkrankenhaus weltweit/Newsweek 2022)

Doktorarbeit in Berlin und Forschungstätigkeit in Berlin und Toronto mit Veröffentlichungen in renommierten Fachzeitschriften und Vorträgen auf internationalen Kongressen.

Mitgliedschaften:  DGKJ (Deutsche Gesellschaft fuer Kinderheilkunde und Jugendmedizin)
SCMR (Society for Cardiovascular Magnetic Resonance)


Le Dr Riesenkampff travaille comme cardiologue pédiatrique au CHL.
Le contact avec les patients et leurs parents est particulièrement important pour elle et elle se réjouit de pouvoir apporter son expérience au CHL.

Formation de pédiatre et de cardiologue pédiatrique à la Charité Berlin et au Deutsches Herzzentrum Berlin (désormais Deutsches Herzzentrum de la Charité).
Longue expérience dans le suivi de patients atteints de cardiopathie congénitale, du nourrisson à l'adulte, avec spécialisation dans l'imagerie par IRM.
Dernier "Clinical Research Fellow" à l'Hospital for Sick Children à Toronto/Canada (classé meilleur hôpital pour enfants au monde/Newsweek 2022).

Thèse de doctorat à Berlin et activités de recherche à Berlin et Toronto avec des publications dans des revues spécialisées renommées et des présentations lors de congrès internationaux.
Membres de l'association :  DGKJ (Société allemande de pédiatrie et de médecine de l'adolescence)
SCMR (Society for Cardiovascular Magnetic Resonance)
 


Langues parlées :

  • Allemand
  • Anglais
  • Francais
CHL - CHL KannerKlinik

Pédiatrie Générale

Fax :
  +352 4411-6116
CHL KannerKlinik

Hôpital de jour de pédiatrie

Tél : +352 4411-3487
CHL KannerKlinik

Unité d'hospitalisation 64

Tél : +352 4411-6464
CHL KannerKlinik

Unité d'hospitalisation 62

Tél : +352 4411-3164
Workshop conseils en image et estime de soi

Workshop conseils en image et estime de soi

Le Kriibszentrum du CHL offre des ateliers de conseil en image et d’estime de soi aux patientes d’oncologie.

Ils sont organisés par une infirmière spécialisée en image corporelle avec intervention selon le thème d’un intervenant de l’équipe pluridisciplinaire : esthéticienne clinique, case manager, ou autre. 

Il s’agit d’ateliers de groupe (maximum 4 personnes) qui permettent d’échanger et d’aborder différentes thématiques pour se réconcilier avec son image de soi et maintenir son estime de soi malgré la maladie et les traitements .

Horaire : 9h-12h30

Lieu : Salle rose à l’entrée de l’Unité 26
 

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