Visite de remerciement du directeur de l’hôpital ukrainien de Zaporijjia au CHL

Visite de remerciement du directeur de l’hôpital ukrainien de Zaporijjia au CHL

Le directeur de l’hôpital de Zaporijjia, une ville ukrainienne particulièrement vulnérable en raison des attaques régulières de missiles russes et de sa centrale nucléaire; Monsieur Ihor Saïko, et son épouse; se sont récemment rendus au CHL pour remercier officiellement la Direction du CHL, ainsi que les membres du Lions Club Luxembourg et de l’association LUkraine Luxembourg pour le précieux don de matériel médico-technique et de consommables, et son acheminement jusqu’en Ukraine.

Face aux défis énormes imposés par la guerre, Monsieur Saïko a en effet tenu à montrer sa profonde reconnaissance pour la réception de près de 100 équipements essentiels, tels que des lits, des divans d'examen, des fauteuils roulants, des chariots de soins et des défibrillateurs. Ce matériel, qui a été précédemment utilisé au CHL, reçoit ainsi une véritable « seconde vie » à Zaporijjia, apportant un immense soutien à l'hôpital en ces temps difficiles.

Cette action s’inscrit dans une longue collaboration entre le CHL et particulièrement la Cellule d’Ingénierie Biomédicale et le Lions Club depuis près de 5 années avec des dons organisés vers le Rwanda, la Roumanie et, ces deux dernières années, vers l’Ukraine.

Photo de groupe


La visite officielle du directeur de l’hôpital de Zaporijjia au CHL a eu lieu en présence de Benoît Egée, ancien président du Lions Club Luxembourg Xenium, ainsi que de Rodrigo et Alexandre, jeunes membres du Leo Club Golden Crown. Étaient également présents Alessandro Palagiano, de la Banque Degroof Petercam Luxembourg, Nicolas Zharov, président de l’asbl LUkraine, Ihor Saïko et son épouse, de l’Hôpital régional des maladies infectieuses de Zaporijjia, Patrick Reding, directeur du CIPA Gréngewald de Niederanven et membre du Lions Club Rode Léiw, Marie-France Fassotte de la Fondation Lions Luxembourg, et Pascale Bartz, coordinatrice du projet de matériel médical au Lions Club Luxembourg Xenium. Dr Guy Berchem, Directeur médical du CHL, Grégory Gaudillot, Coordinateur des opérations auprès de la Direction générale, Directeur du Pôle Processus Support Clinique et Pharmacien Gérant/Chef de service du CHL, Valérie Boissart, Responsable de la Cellule d'ingénierie biomédicale du CHL.
 

La jaunisse du nouveau-né

La jaunisse du nouveau-né

La jaunisse du nouveau-né peut être observée chez tous les nouveau-nés. 
Elle est donc surveillée dès la naissance à la Maternité. La plupart du temps, il n’y a pas besoin de traitement et disparaît spontanément en quelques jours. Dans certains cas, elle est plus sévère et nécessite une prise en charge adaptée dès le séjour à la Maternité mais elle est aussi la première cause de réhospitalisation du nouveau-né après la sortie de Maternité.

SYMPTÔMES DE LA JAUNISSE

> Votre nouveau-né a la peau et le blanc des yeux jaunâtres. 

Consultez rapidement un  médecin si, en plus, votre bébé : 

  • Refuse le sein ou le biberon. 
  • Est somnolent ou est irritable. 
  • A perdu plus de 10 % du poids qu’il avait à la naissance. 
  • A une pigmentation jaunâtre qui s’est intensifiée ou qui a atteint ses bras et ses jambes. 
  • A des selles décolorées (blanches, beiges ou grisâtres).  

 

CONTACTS :  Centre de périnatalité CHL : +352 4411 3057  Urgences pédiatriques CHL : +352 4411 6148

QU’EST-CE QUE LA JAUNISSE ? 

Jaunisse physiologique  

À la naissance, il y a une destruction de l’excès de globules rouges. Cela provoque une augmentation rapide dans le sang du taux de bilirubine, un pigment orangé qui provoque la coloration jaunâtre de la peau et du blanc des yeux. Le foie du bébé, encore immature à la naissance, peut avoir du mal à éliminer ce surplus de bilirubine dans les selles. C’est d’ailleurs ce pigment qui donne la couleur jaune aux selles des bébés. 

Environ 60 % des nourrissons font une jaunisse physiologique. Cette proportion augmente de façon importante chez les prématurés, chez ceux ayant un petit poids de naissance et chez les bébés nés d’une mère diabétique ou ayant subi un gros stress à la naissance. La jaunisse physiologique survient au 2e-3e jour de vie et n’a généralement pas de conséquences négatives et le taux de bilirubine revient à la normale en 1 ou 2 semaines. Si votre bébé prend du poids et que ses selles et son urine sont normales, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Son organisme pourra éliminer par lui-même le surplus de bilirubine. 

Quelle que soit l’origine et la couleur de peau de votre enfant, il peut avoir une jaunisse, bien que celle-ci puisse être plus difficile à observer. 

 

VOTRE BÉBÉ A-T-IL UN RISQUE DE JAUNISSE ? 

L’ictère physiologique est donc normal comme dit ci-dessus. Par contre, la jaunisse peut être plus importante si : 

  • Votre enfant mange peu. Si vous nourrissez votre bébé au sein, il est important de lui donner la tétée souvent (8-12x /j) pour l’aider à éliminer la bilirubine. 
  • Votre bébé est né un peu en avance (<36-37 semaines), son foie n’est pas complètement prêt à éliminer la bilirubine. 
  • Une différence de groupe sanguin existe entre le bébé et la maman. Il s’agit d’incompatibilité sanguine. Elles sont particulièrement fréquentes si la maman est de groupe O ou de rhésus négatif.
  •  Les globules rouges de votre enfant sont particulièrement fragiles, ce qui est plus fréquent dans certaines familles originaires du bassin méditerranéen, d’Asie ou d’Afrique.
  • Un frère ou une sœur de votre enfant a fait une jaunisse importante, alors le risque pour ce nouveau bébé est plus grand.
  • A la suite de la naissance, l’enfant a une grosse bosse ou des hématomes car les globules rouges présents dans la bosse ou l’hématome vont être détruits et libérer de la bilirubine. 

De nombreuses autres causes existent mais sont plus rares. Le médecin en charge de votre enfant les recherchera si nécessaire. 

Jaunisse liée à l’allaitement  

Environ 15 % des enfants nourris au sein font une jaunisse liée à l’allaitement, qui survient au 6e ou au 7e jour et peut durer jusqu’à 2 mois. Cette jaunisse n’entraîne aucun problème et ne nécessite pas de traitement. 

Elle est probablement causée par certaines substances contenues dans le lait maternel (ex. : hormones, enzymes, acides gras), qui diminuent l’élimination de la bilirubine par le foie. Certaines mères pourraient croire que leur lait est toxique pour leur enfant, mais ce n’est pas le cas. L’allaitement peut continuer normalement, sauf avis médical contraire.   

POURQUOI SURVEILLER LA JAUNISSE ? 

La bilirubine peut être dangereuse pour le nouveau-né si elle s’accumule en trop grande quantité dans son organisme. Elle peut être toxique pour le cerveau dans les premiers jours de la vie, c’est ce qu’on appelle l’ictère nucléaire. La surveillance de la jaunisse est bien organisée à la Maternité pour la dépister. La jaunisse pourra ainsi être traitée bien avant que le taux de bilirubine ne devienne toxique.

Bébé avec le blanc des yeux jaunes

COMMENT TRAITER LA JAUNISSE ? 

Dans la plupart des cas, aucun traitement n’est nécessaire. Il est toutefois recommandé d’allaiter votre bébé ou de lui donner le biberon de 8 à 12 fois par jour dès sa naissance. Le lait donnera à son foie la possibilité de mieux éliminer le surplus de bilirubine. 

Par contre, si le médecin craint une jaunisse grave, il procédera à des examens plus poussés. Il prescrira si nécessaire, un traitement par photothérapie. Votre bébé sera alors placé sous une lampe bleue pendant plusieurs heures par jour. Cette lumière favorise l’élimination de la bilirubine. Ses yeux seront protégés de la lumière par de petites lunettes. Ce traitement pourrait être nécessaire durant quelques jours.  

Bébé dormant sous une lampe bleue avec un bandeau sur les yeux    

COMMENT LA PRÉVENIR ? 

On ne peut pas prévenir la jaunisse du nourrisson. Un dépistage est fait par une mesure sur la peau de votre bébé, parfois une analyse de sang sera nécessaire pour connaître le taux exact de bilirubine dans le sang.   

On évalue ainsi le risque que le bébé en souffre et on intervient rapidement s’il le faut afin d’éviter les conséquences (rares, mais graves) d’une jaunisse sévère. 

 

Réf. : Flyer La jaunisse du nouveau-ne Aout 2024

Services associés
L'horizon oncologique, innovation scientifique et prévention intégrée

L'horizon oncologique, innovation scientifique et prévention intégrée

Symposium de formation en oncologie, le samedi 30 novembre 2024, amphithéâtre du CHL.

PROGRAMME : 

  • 08h30 : Accueil et visite des stands
  • 09h00 : Allocution de bienvenue - Jeanique DABE / Modération - Roselyne MANGIN
  • 09h15 : Les dilemmes de l’oncologie moderne - Dr Gilles KLEIN, Médecin spécialisé en Hématologie générale, CHEM
  • 09h55 : 
    • Cancers de la prostate : les espoirs de la recherche. Où en est-on au Luxembourg ? - Dr José BATISTA DA COSTA, Médecin spécialisé en Urologie, Hôpitaux Robert Schuman
    • Le rôle du case manager dans la prise en charge du cancer de la prostate - Martine ROUFOSSE, infirmière coordinatrice de soins en oncologie, Hôpitaux Robert Schuman
  • 10h35 : PAUSE - Pause inspirante
  • 10h50 :
    • Le microbiome intestinal en oncologie : au-delà des bactéries - Dr Patrick DANG PHUOC, Médecin Doctorant en Immunologie, Luxembourg Centre for Systems Biomedicine ; interne en Oncologie, Centre Hospitalier de Luxembourg
    • Une collaboration médecin chercheur et infirmière de recherche au Luxembourg - Diana PAUSEIRO, Clinical Research Nurse, Luxembourg Institute of Health, Clinical and Epidemiological Investigation Center, LCTR Fuerschungsklinik
  • 11h30 : Thérapies cellulaires, l’avenir en onco-hématologie - Dr Sigrid DE WILDE, Médecin spécialisé en Hématologie, chef de service Onco-hématologie, CHL
  • 12h10 : LUNCH

Les 4 piliers pour prévenir le cancer et ses récidives : Nutrition / Sport / Gestion du stress et sommeil

  • Evasion inspirante
  • 13h30 : Nutrition et Cancers : Comment prévenir le cancer et ses récidives ? - Patricia BOURGUIGNON, Immunologiste, Nutrithérapeute, présidente de L’UDNF (Union Des Nutrithérapeutes Francophones)
  • 14h15 : Activité physique en oncologie : De l’évidence à la pratique - Dr Joachim RENOUPREZ, Médecin spécialiste en Médecine Physique et de Réadaptation, Centre de rehabilitation de Colpach, Croix-Rouge luxembourgeoise / Maxime DIERICKX, Responsable du plateau technique, kinésithérapeute, Centre de Réhabilitation de Colpach, Croix-Rouge luxembourgeoise, Membre et coach de l’ALGSO
  • 15h00 : Gestion du stress et sommeil : Hypnose, une approche complémentaire - Devos MARTINE, Psychologue clinicienne spécialisée en Hématologie, responsable du secteur Psycho-oncologie de l’institut de cancérologie Arsène Burny, CHU de Liège
  • 15h45 : Réponses du quiz : tirage au sort du gagnant
  • 16h00 : Fin du symposium

INSCRIPTION :

Le prix de l'inscription est de 80 € sur le compte IBAN LU16 0099 7800 0111 0360 / Institution: BANQUE RAIFFEISEN: 4, rue Léon Laval L-3372 Leudelange / BIC: CCRALULLXXX / Communication: Nom - Prénom / Symposium GSO 2024

Inscription via le formulaire disponible ici.

RENSEIGNEMENTS :

gso@gso.lu


Ce symposium est organisé par le GROUPE DE SOIGNANTS EN ONCOLOGIE (GSO)
 
Vitamines et minéraux

LE FER

Le fer est un minéral essentiel impliqué dans plusieurs processus physiologiques, notamment au transport et apport de l’oxygène dans tout l’organisme, principalement par les globules rouges. Cette carence se manifeste le plus souvent par de la fatigue, des palpitations et une augmentation du risque des infections. L’apport journalier recommandé pour un adulte varie de 9 à 20mg par jour en fonction du sexe, de l’âge, des problèmes de santé. Un apport excessif en Fer, qu’il soit aigu ou chronique, peut par contre avoir des conséquences digestives, hépatiques, pancréatiques et cardiaques et doit alors être évité.

Principales sources alimentaires de fer  

Le fer héminique provient des aliments d’origine animale et a une meilleure biodisponibilité : la viande, le poisson et les œufs. Le fer non héminique provient du règne végétal : légumes, légumineuses, céréales complètes et fruits oléagineux. Ils sont la source principale pour les personnes végétariennes et véganes.    

Pour augmenter la disponibilité du fer, il est intéressant de consommer en même temps des aliments riches en vitamine C tels que : 

  • les fruits (myrtilles, kiwi jaunes et vert, orange, papaye, pamplemousse rose, fraises, baies de goji séchées),  
  • les légumes cuits (choux de Bruxelles, chou rouge, brocoli), 
  • les légumes crus (poivrons rouges et verts, cresson, salade mâche, cressonnette, radis noir).  

Au contraire, les aliments riches en polyphénols (thé, café, chocolat) ou riche en calcium (produits laitiers ou supplément) peuvent diminuer la biodisponibilité du fer et il est alors préférable de les consommer à distance des repas.  

Quelques exemples :

30 g de noisettes = 0.9 mg de fer 

30 g d’abricots secs = 0.8 mg 

125 g de pain complet = 3 mg 

150 g de tofu = 3 mg 

15 à 25 g de graines de courge = 1.5 à 2.5 mg 

1 tasse de de légumineuses séchées = 5 à 8 mg 

Teneur en fer en mg/100g

Fer héminique :

  • Huître : 5.8  
  • Moules cuites : 4.2 
  • Oeufs : 2.9 
  • Crevettes cuites : 2  
  • Sardines à l’huile en conserve : 1.8
  • Poisson maigre et mi-gras : 0.7
  •  Poisson gras : 0.5
  • Agneau : 1.5
  •  Porc : 1 
  • Poulet : 0.7 
  • Foie de porc : 22.8
  • Rognons de porc : 7.2
  • Boeuf : 2.6  

Fer NON héminique :

  • Graines de courge séchées : 10  
  • Algues  : 8  
  • Germe de blé : 8  
  • Légumineuses  : 5 à 8  
  • Graine de tournesol : 4.9 
  • Amandes, noix du brésil, pistaches : 4.1  
  • Salade mâche  : 4  
  • Noisettes : 3  
  • Cresson : 3  
  • Pain gris : 1.8  
  • Figue séchée  : 2  
  • Pain complet  : 2.4  
  • Noix de Grenoble  : 2.1  
  • Tofu  : 2  
  • Abricot séché : 2.7           

LE MAGNÉSIUM

Le magnésium est un minéral présent en grande quantité dans notre corps. En cas de manque, on peut avoir des symptômes tels que : fatigue, crampes, trouble du sommeil, perte de mémoire, sensation d’oppression … Le magnésium peut être retrouvé dans : le cacao, les fruits à coques comme les noix, les fruits de mer et poissons gras, les graines et céréales complètes, les légumineuses … 

 

Réf. : Brochure A5 Vitamines et minéraux Juillet 2024

LA VITAMINE B12 OU COBALAMINE

La vitamine B12 ou Cobalamine est un nutriment essentiel nécessaire à la synthèse de l’ADN. La carence en vitamine B12 se manifeste par une anémie (fatigue générale, faiblesse musculaire, pâleur, dyspnée d’effort) et des déficits neurologiques (confusion, paresthésies, manque de coordination des mouvements musculaires). L’apport journalier recommandé pour la vitamine B12 est d’environ 2.5µg par jour. Par contre, aucune toxicité n’a été démontrée lors d’un apport prolongé et massif de vitamine B12 (Source FSA, 2003).    

Principales sources alimentaires de vitamine B12  

La vitamine B12 active se trouve seulement dans l’alimentation d’origine animale. Les sources végétales comme la chlorelle , spiruline et les algues sont non prouvées ou non actives et ne sont donc pas une source fiable.   

Par exemple, une personne consommant 2 x 250ml de lait (1.5µg) et 100g de fromage (2µg) et 1 œuf (0.9µg) couvre ses besoins en vitamine B12. Alors qu’une une alimentation type végan et dans une moindre mesure végétarienne s’expose au risque de carence en vitamine B12. Les seules sources de vitamine B12 pour les végétaliens sont les aliments enrichis, les compléments alimentaires et le dentifrice enrichi. 

Teneur en vitamine B12 en µg/100g ou 100ml

  • Viande : 0.5 à 4
  • Foie : 70
  • Palourde : 99
  • Maquereau : 19 
  • Saumon : 4.7
  • Lait : 0.3 
  • Fromage : 1 à 2
  • Œuf : 0.9 à 1.4 
  • Boisson végétale enrichie : 0.38

  

LA VITAMINE B9 OU FOLATE

La vitamine B9 regroupe les folates (présents dans les aliments) et l’acide folique (présent dans les aliments enrichis et les compléments alimentaires). Elle intervient dans le métabolisme des protéines et dans la synthèse des ADN et ARN avec un rôle majeur dans la croissance cellulaire, notamment pour la production des globules du sang et la fonction cérébrale et médullaire (prévention pendant la grossesse de malformation fœtale telle que spina bifida).   

Déjà en quelques semaines on peut développer une carence si on n’en mange pas suffisamment. Certains médicaments provoquent également une carence et doivent être associés à une prise supplémentaire de vitamine B9 (phénytoïne, méthotrexate, triméthoprim).  

L’apport journalier recommandé pour la vitamine B9 est de 300 à 400µg par jour. Aucun effet délétère d’un apport élevé en folate alimentaire n’a été constaté.  Toutefois, des doses d’acide folique élevées ont été associées à des troubles gastro-intestinaux, des allergies et des troubles du sommeil.     

Principales sources alimentaires de vitamine B9  

Les sources alimentaires de folates sont notamment les légumineuses (petits pois), les légumes à feuilles (épinard, cresson, mâche) ou légumes verts (courgette, brocoli, haricot vert, avocat) et les fruits rouges frais. Mais les foies (agneau, veau, bœuf, canard) et la levure alimentaire (levure de bière, torula, kéfir) sont les plus riches en vitamine B9. Une cuisson excessive des aliments diminue la quantité de vitamines. 

Teneur en vitamine B9 en µg/100g ou 100ml

  • Levure alimentaire : 697
  • Foie de dinde : 691 
  •  Fève : 423
  •  Haricot rouge : 394
  •  Lentille : 257
  • Jaune d’oeuf : 166 
  • Germe de blé : 143  

LA VITAMINE D

La vitamine D est une vitamine liposoluble.  Dans sa forme active, elle intervient dans l’assimilation du calcium et du phosphore, dans la formation du squelette et sa croissance osseuse, dans la fonction musculaire et dans la conduction nerveuse. Les carences donnent lieu à des crampes musculaires, un retard de croissance, des anomalies osseuses et un risque accru de fractures chez les femmes ménopausées et les personnes âgées.    

L’apports journalier recommandé pour la vitamine D est d’environ 600 UI par jour. Les sources de vitamine D sont doubles :   

  • Vitamine D2 (ergocalciférol) synthétisée par les champignons et les levures, 
  • Vitamine D3 (cholécalciférol) synthétisée par l’être humain sous l’effet des rayons UVB.   

Les causes principales du déficit en vitamine D est une exposition insuffisante aux UV. Les groupes à risques sont les nourrissons, les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes. Déjà avec une exposition au soleil durant un temps limité (10 minutes en été et 30 minutes en automne), on métabolise correctement la vitamine D.  

L’intoxication à la vitamine D est rare mais peut être provoquée par une complémentation quotidienne à des doses trop élevées. Cette intoxication entraîne une hypercalcémie (taux de calcium sanguin anormalement élevé) qui peut se caractériser par une anorexie, des nausées, une polyurie, une constipation, de la fatigue, une perte de poids, des céphalées, une dépression, des calcifications rénales et vasculaires, de l’hypertension et une anémie.    

Principales sources alimentaires de vitamine D  

  • La vitamine D est naturellement présente dans les poissons gras, le jaune d’œuf, le foie et le beurre. D’autres produits laitiers sont souvent enrichis en vitamine D.  
  • Les personnes ayant une alimentation type lacto-ovo-végétarienne peuvent trouver de la vitamine D dans les produits enrichis (matière grasse, lait) et les œufs.  
  • Pour l’alimentation type végan, les sources principales sont les produits enrichis comme les boissons à base de soja, céréales, les margarines végétales.   

LE CALCIUM

Le calcium est le minéral le plus abondant du corps humain, il assure la solidité et la rigidité du squelette et la dureté des dents mais intervient également dans de multiples fonctions indispensables à l’organisme : coagulation sanguine, contraction musculaire, conduction nerveuse, libération d’hormones… La concentration de calcium dans le sang (calcémie) est maintenue dans des limites de valeurs très étroites et ce au détriment des réserves osseuses.   

A tout âge, il est indispensable d’assurer une couverture permanente et suffisante des besoins en calcium et particulièrement durant l’enfance et l’adolescence, lorsque se met en place le capital osseux maximal, ainsi qu’au moment où survient le vieillissement physiologique de l’os avec perte osseuse favorisant le développement de l’ostéoporose.  

L’apport journalier recommandé pour le calcium est d’environ 1000mg par jour. Un taux de calcium dans le sang trop faible peut provoquer des crampes musculaires, des troubles de la mémoire, de la dépression, des picotements, des ongles cassants…   

Une accumulation excessive de calcium dans le sang ou les tissus se produit dans le cadre de maladies comme le cancer, l’hyperparathyroïdie ou l’hyperthyroïdie et rarement en cas d’intoxication par vitamine D.  Les symptômes sont : nausées et vomissements, douleurs abdominales, constipation, fatigue, faiblesse musculaire, altération de l’état de conscience… Un risque de formation de calculs rénaux est possible chez certaines personnes consommant trop de calcium.    

Principales sources alimentaires de calcium  

Les sources majeures de calcium proviennent des produits laitiers (lait, yaourts, fromages), des boissons végétales enrichies, des eaux minérales, les légumes, légumineuses (lentilles, pois secs, fèves et haricots secs), certains fruits (orange, kiwi, mûres), les fruits oléagineux et à coque (les noix, graines de tournesol, de courge, de lin, les pignons de pin, les pistaches), crustacées…  

Il est important de noter que certains médicaments peuvent interagir négativement avec les suppléments de calciums (bétabloquant, séquestrant d’acides biliaires, certains diurétiques).  

Quant aux produits laitiers, favorisez les produits à faible teneur en matières grasses pour réduire votre risque de maladie cardiovasculaire.  

L’alimentation ovo-lacto-végétarienne permet de couvrir les apports, tandis que l’alimentation végan est toujours en dessous des apports même avec la consommation de produits enrichis. Le tofu est par contre très riche en calcium (350mg/100g). 

 

Sources : CSS, 2016 ; NUBEL , 2019
Services associés
La plasmaphérèse

La plasmaphérèse

QU’EST-CE QUE LA PLASMAPHÉRÈSE ?

La plasmaphérèse désigne le processus de séparation du plasma et du sang, généralement par centrifugation ou filtration.   

Il existe 2 procédures avec des objectifs différents :

  • La plasmaphérèse  préparative (don de plasma) - Prélèvement chez un donneur pour obtenir du plasma qui est congelé le plus rapidement possible pour le conserver et l’administrer à des patients qui en ont besoin. 
  • La plasmaphérèse thérapeutique (échange plasmatique) - Permet d’éliminer certaines substances délétères (p. ex. des autoanticorps, des complexes immuns) qui circulent dans le plasma et sont responsables de la maladie. Dans cette procédure ; le volume de plasma enlevé est remplacé par un même volume d’albumine ou de plasma frais congelé; ce processus est donc appelé échange plasmatique. 

COMMENT LA PLASMAPHÉRÈSE EST-ELLE RÉALISÉE ? 

Tout d’abord, un cathéter est posé dans une bonne veine de chaque bras. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’utiliser un cathéter spécifique tel qu’une voie veineuse centrale de Dialyse ou un cathéter de Hickmann. Dans ce cas, le cathéter est placé sous anesthésie locale dans de grandes veines du cou ou du thorax.   

Une fois que le cathéter est posé, le sang est prélevé et acheminé par une tubulure vers une machine qui sépare le plasma sanguin du reste du sang. Dès que la séparation est effectuée, le sang restant est réadministré au patient avec un substitut de plasma, tel que l’albumine, NaCL 0,9% ou plasma frais congelé. Au cours d’une session 3 à 4 litres de plasma peuvent être échangés. Une seule séance d’échange plasmatique peut suffire ou plusieurs sessions peuvent être nécessaires en fonction de la pathologie et de l’évolution du patient. 

EFFETS SECONDAIRES ÉVENTUELS :

  • La baisse du calcium dans le sang 
  • Des troubles cardiovasculaires tels que par exemple, une chute de la tension artérielle
  • Une infection suite à la ponction d’une veine ou présence d’un cathéter 
  • Une réaction allergique
  • Un risque hémorragique 

Certains effets secondaires peuvent survenir durant la plasmaphérèse et doivent être signalés immédiatement au personnel soignant :    

  • Fourmillements au visage, mains, pieds   
  • Crampes musculaires     
  • Céphalées     
  • Etourdissements, vertiges     
  • Nausées, vomissements     
  • Difficultés respiratoires     
  • Fièvre, frissons     
  • Démangeaisons  

RECOMMANDATIONS POUR SE PRÉPARER À UNE PLASMAPHÉRÈSE 

  • La procédure dure entre 2 à 4h. 
  • Une télévision est disponible dans la salle de prélèvement, mais il est bien de prévoir de la lecture et/ou musique pour vous occuper. 
  • Il est préférable de prévoir une tenue vestimentaire confortable. 
  • Il est important de bien boire et manger avant l’échange en favorisant des aliments riches en Calcium (p.ex. produits laitiers, yaourt, fromage blanc, fromage…..) et de continuer à bien boire par après. 
  • Pensez à aller aux toilettes juste avant la procédure.
  • Prévoyez une personne pour conduire la voiture ou un taxi pour le retour. 

SURVEILLANCE À DOMICILE, LES HEURES ET JOURS QUI SUIVENT LA PROCÉDURE     

Quand contacter l'U23, le médecin ou les urgences ?  

Si vous présentez un des symptômes suivants, contactez l’Unité 23 au 4411 4223 (24h/24h, 7j/7j) :   

  • Des difficultés respiratoires     
  • Un saignement visible (nez, urines, selles, muqueuse buccale, hématome sur la peau)
  • Un gonflement du site de ponction (cou ou au bras)
  • De la fièvre 
  • Des frissons (aussi sans fièvre) 
  • Des rougeurs 
  • Des démangeaisons  
  • Une sensation de chaleur 
  • Le pansement du cathéter est détaché ou humide 

 

Réf. : Flyer Plasmaphérèse Juillet 2024

Services associés
L'isolement protecteur

L'isolement protecteur

POURQUOI UN ISOLEMENT PROTECTEUR ?

Suite à la chimiothérapie dans le cadre de votre maladie, vous serez peut être amené à être en isolement protecteur par diminution du nombre de vos globules blancs.  

  • Il existe différentes sortes de globules blancs. Ceux qui protègent contre les infections bactériennes sont les neutrophiles. Quand ils sont diminués, on parle de neutropénie. 
  • Les lymphocites aident en cas d’infection virale. Les autres types de globules blancs participent à l’immunité au sens large. 
  • Les autres cellules du sang sont les globules rouges qui transportent l’oxygène contenu dans l’hémoglobine. 
  • Les plaquettes qui ont un rôle important dans le processus de coagulation.

OBJECTIF 

Le but de l'isolement protecteur est de limiter le contact avec les germes (au niveau de l'air, au contact physique et au niveau de l'alimentation).  

RECOMMANDATIONS :

L'air

Hospitalisation en chambre seule aménagée spécialement pour diminuer les germes dans l’air. Il est possible que vous entendiez le bruit de la filtration de l’air. Sachez également que les portes et fenêtres devront rester fermées. Vous ne pourrez pas sortir sans autorisation et un maximum d'examens sera réalisé en chambre. 

Les contacts

Respectez les règles de visite suivantes : 

  • 2 personnes maximum en même temps. 
  • Pour la visite d'enfants, demandez l'autorisation au médecin. 
  • Lors d'une 1ère visite, contactez l'équipe soignante. 
  • Les visites de personnes malades sont interdites.

L'alimentation    

  • Un réfrigérateur sera à votre disposition. Celui-ci devra être régulièrement trié et nettoyé. 
  • Vous aurez un régime spécifique, des conseils diététiques vous seront donnés. 
  • Favorisez les petits conditionnements. 
  • Veuillez toujours informer le personnel de soins si vous apportez des aliments afin de vérifier si ceux-ci sont autorisés. 
  • Une brochure vous sera remise pour plus d'informations sur l'alimentation.  

L'auto-surveillance    

Il est important de communiquer toute observation, plainte et/ou changement au médecin ou à l'équipe soignante. Si un problème est identifié tôt, le traitement nécessaire peut se faire plus vite. Ex : saignements, irritation, ...    
 

Les objets personnels    

Limitez le nombre de revues, journaux, livres (choisissez ceux emballés sous plastique), maximum 5 au même moment. L’apport de publicité est interdit. Limitez l'apport de peluches (uniquement des neuves ; maximum 3). Les couvertures sont interdites. Les plantes et les fleurs sont interdites.  

Quelques règles à suivre    

  • Le jour ou la veille de l'isolement, vous devrez prendre une douche. 
  • Une toilette journalière est importante. 
  • Des soins spécifiques seront nécessaires tels qu'utiliser un savon liquide, se laver les dents avec une brosse à dents souple, faire régulièrement des bains de bouche. 
  • Pour se raser : utilisez uniquement un rasoir électrique. 
  • Il vous faudra changer le pyjama, la chemise de nuit, les serviettes et gants de toilette tous les jours. 
  • Se limiter à un seul petit flacon de parfum et crème de soins. 
  • Prévoir un soin d'ongles (mains-pieds) avant votre hospitalisation. 
  • Un vélo sera disponible dans votre chambre afin de pouvoir faire quelques exercices pour éviter une diminution de votre masse musculaire.

Quelques règles à suivre pour les visiteurs

  • Veuillez ne pas utiliser les wc du patient. 
  • Les apports en cadeaux sont limités, demandez conseil aux membres du personnel.

À l'entrée   

  • Entrez dans le sas et fermez la porte extérieure. 
  • Mettez les manteaux, sacs,... au porte-manteau prévu à cet effet. 
  • Désinfectez vos mains avec le désinfectant liquide, frottez-les jusqu'à ce qu'elles soient sèches. 
  • Mettez le tablier puis le masque. 
  • Désinfectez-vous les mains une 2ème fois. 
  • Entrez et fermez la porte intérieure.

À la sortie

  • Sortez et fermez la porte de la chambre. 
  • Enlevez le tablier et le masque et jetez-les dans la poubelle prévue à cet effet. 
  • Récupérez vos vestes, sacs... 
  • Sortez et fermez la porte du sas.

Attention : il est défendu d'ouvrir simultanément les 2 portes de la chambre d'isolement.

 

Réf. : Flyer Isolement protecteur Juillet 2024

Services associés
Collecte de cellules souches

Collecte de cellules souches

Vous avez été diagnostiqué récemment avec une maladie grave, le médecin vous a instauré un traitement adapté (chimiothérapie, immunothérapie …), puis il vous a parlé d'une AUTOGREFFE !  

  • Qu'est-ce qu'une autogreffe ? 
  • Pourquoi est-elle faite ? 
  • Comment est-elle réalisée ?

Qu'est-ce qu'une autogreffe ?

L’autogreffe de cellules souches permet une intensification du traitement, par le biais d'une puissante chimiothérapie, afin de mieux guérir votre maladie.

Pourquoi est-elle faite ?

En ayant recours à une infusion de vos propres cellules souches, cela permet de limiter les problèmes de récupération de votre Moelle Osseuse (MO), d'anémie, manque de plaquettes ou encore globules blancs qui seraient sinon induits de façon prolongée par cette forte chimiothérapie.  

Les cellules souches (CS) sont des cellules mères capables de générer les différentes cellules du sang. En donnant des cellules souches, cette récupération de la MO se fait plus vite, environ 10-12 jours après la réinfusion des CS.  

Votre corps ne fait pas de différence entre vos CS prélevées – redonnées et les autres siégant dans la MO car elles gardent vos caractéristiques (= autologue). Ceci est différent pour les CS allogéniques qui viennent d'un donneur et peuvent provoquer de fortes réactions contre le corps étranger du patient.  

Les cellules souches peuvent être prélevées dans la moelle osseuse du bassin ou directement dans le sang (cellules souches périphériques).  

Normalement les CS sont présentes en faible quantité dans le sang périphérique, il faut donc stimuler leur libération/passage de la MO vers le sang. C'est ce que l'on appelle la mobilisation des CS. Elle est faite avec des facteurs de croissance associés ou non à de la chimiothérapie.   

Les facteurs de croissance sont injectés en subcutané une ou deux fois par jour pendant plusieurs jours ou une seule fois pour les agents d'action prolongée. Ce traitement doit être commandé à votre pharmacie habituelle et est injecté par une infirmière à domicile ou par vous même. Des effets secondaires sont possibles : douleurs osseuses, maux de tête, symptômes grippaux...   

Vous pouvez prendre du paracétamol 1 g toutes les 6 heures

Comment est-elle réalisée ?

  • Au jour défini par le médecin, une analyse sanguine devra être réalisée afin de vérifier le taux des CS circulant dans votre sang. Pour cela vous devrez venir à 7h du matin à l'Unité 23 du CHL. Si le taux est insuffisant, vous serez renvoyé(e) à la maison avec des consignes claires concernant les injections à faire ainsi que le moment de la nouvelle analyse sanguine. Si le montant est suffisant, le prélèvement pourra commencer et pourra ensuite être répété le lendemain si nécessaire.  
  • Il vous sera demandé de signer un document marquant votre accord pour réaliser le prélèvement de cellules souches périphériques.  
  • L'infirmière posera 2 aiguilles dans votre bras et connectera l'appareil (Optia). Il est donc important de renseigner le médecin et l'infirmière sur vos propres traitements qui fluidifient le sang. Si vos veines sont insuffisantes, une pose de cathéter central peut être indispensable.  
  • Il est conseillé de manger et de boire avant le prélèvement, en privilégiant les produits laitiers et évitant le thé et le café. Vos vêtements doivent être confortables et à courtes manches. Il est utile d'amener un écouteur de musique, vous pourrez aussi regarder la télévision.  
Photo d'un bras perfusé
  • L'infirmière reste à votre côté pendant toute la procédure et il est indispensable de la prévenir immédiatement si vous ressentez des sensations telles que : picotements, crampes, vertiges, bouffées de chaleur …  
  • Après le prélèvement, vous serez fatigué(e) et il est donc préférable qu'une tièrce personne vous accompagne pour rentrer à la maison.   
  • L'appareil dispose d'une centrifugeuse qui sépare les cellules souches pendant 3 à 5 heures du reste du sang, ce qui vous sera redonné immédiatement par la deuxième aiguille. Les CS sont collectées dans une poche qui peut être stockée dans un frigo pour une période limitée ou dans une cuve d'azote liquide pour une période illimitée.   
  • Vos propres CS vous seront transfusées après une chimiothérapie intensive. Dans les 10 jours qui suivent, vous serez suivi(e) étroitement avec analyses quotidiennes, traité(e) par antibiotiques et autre traitements symptomatiques. 

 

Réf. : Flyer Collecte cellules souches Juillet 2024

Services associés
03 - Allergies respiratoires

Les allergies respiratoires chez l'enfant sont des réactions immunitaires anormales à des substances présentes dans l'air. Voici une explication détaillée de ce phénomène :

1. Définition et Mécanisme

Les allergies respiratoires surviennent lorsque le système immunitaire de l'enfant réagit de manière excessive à des allergènes inhalés, tels que le pollen, la poussière, les moisissures, les acariens, les poils d'animaux, etc. Lorsqu'un enfant allergique entre en contact avec ces allergènes, son système immunitaire libère des substances chimiques, notamment l'histamine, qui provoquent les symptômes allergiques.


2. Symptômes Courants

Les symptômes des allergies respiratoires chez l'enfant peuvent inclure :

  • Rhinite allergique : éternuements, nez qui coule, congestion nasale, démangeaisons nasales.
  • Conjonctivite allergique : démangeaisons, rougeur et larmoiement des yeux.
  • Asthme allergique : toux, sifflements, essoufflement et oppression thoracique.
  • Sinusite chronique : douleur faciale, congestion et écoulement nasal.

3. Facteurs Déclenchants

Les principaux allergènes responsables des allergies respiratoires sont :

  • Pollens : des arbres, des graminées et des herbacées.
  • Acariens de la poussière : présents dans la literie, les tapis et les meubles rembourrés.
  • Moissisures : présentes dans les endroits humides, comme les salles de bain et les sous-sols.
  • Poils et squames d'animaux : provenant de chats, chiens et autres animaux domestiques.
  • Cafards et blattes : leurs excréments et fragments de corps peuvent être des allergènes.

4. Diagnostic

Le diagnostic des allergies respiratoires peut inclure :

  • Historique médical : identification des symptômes et des périodes de l'année où ils apparaissent.
  • Tests cutanés : injection de petites quantités d'allergènes sous la peau pour observer une réaction.
  • Tests sanguins : mesure des niveaux d'anticorps IgE spécifiques aux allergènes.

5. Traitement et Gestion

Les approches pour traiter et gérer les allergies respiratoires incluent :

  • Évitement des allergènes : réduire l'exposition aux allergènes en nettoyant régulièrement la maison, en utilisant des filtres à air, et en évitant les animaux domestiques.
  • Médicaments : antihistaminiques, décongestionnants, corticostéroïdes nasaux, et parfois des inhalateurs pour l'asthme.
  • Immunothérapie allergénique : des injections régulières d'allergènes pour diminuer progressivement la sensibilité du système immunitaire.

6. Prévention

Quelques mesures préventives peuvent aider à réduire le risque de développer des allergies respiratoires :

  • Allaitement maternel : il peut réduire le risque d'allergies chez les nourrissons.
  • Exposition contrôlée : éviter l'exposition précoce aux allergènes connus, surtout chez les enfants à risque élevé d'allergies (par exemple, avec des antécédents familiaux d'allergies).
  • Hygiène de l'environnement : maintenir un environnement propre pour minimiser l'exposition aux allergènes.

Conclusion

Les allergies respiratoires chez l'enfant sont courantes et peuvent affecter significativement leur qualité de vie. Un diagnostic précis et une gestion efficace sont essentiels pour contrôler les symptômes et améliorer le bien-être de l'enfant. Si vous soupçonnez une allergie respiratoire chez votre enfant, consultez un professionnel de la santé pour une évaluation et un plan de traitement appropriés.

L’asthme est une maladie qui affecte le système respiratoire et se caractérise par l’obstruction des bronches.

​Facteurs déclenchants

  • Virus
  • Allergie (asthme allergique, rhinite allergique, dermatite atopique, allergie alimentaire)
  • Odeurs irritantes
  • Environnement (froid,pollution)
  • Stress, émotions fortes
  • Effort physique


Les facteurs qui provoquent une crise d’asthme

Les facteurs déclenchants sont chez les enfants souvent les infections respiratoires et les allergies (poussière, pollen, poils d’animaux, certains aliments).

1. Rhume

2. Poussière 

3. Pollen

4. Poils d'animaux

5. Aliments (ex : cacahuètes)

6. Tout une série de substances irritantes peuvent toucher les enfants souffrant d’asthme, surtout le tabac, les odeurs fortes (p.ex. peintures, solvants, parfums)

7. Des facteurs environnementaux, (p.ex. temps froid, pollution)

8. Des facteurs liés à la personnalité (p.ex. émotions intenses, stress)

9. L'effort physique


TRAITEMENT

Les outils pour prendre les médicaments correctement.

Traitement de crise :

savoir traiter une crise aiguë

Traitement de fond :

beaucoup de patients ont également besoin de médicaments préventifs anti-inflammatoires tous les jours pour protéger les poumons et empêcher les crises d’asthme de commencer. Les enfants asthmatiques peuvent avoir une vie parfaitement normale s’ils apprennent à contrôler leur maladie. Ils peuvent jouer, aller à l’école et bien dormir les nuits.

Les médicaments de la crise d'asthme 
  • Les bronchodilatateurs de courte durée d’action (pompe bleue)
  • Plusieurs marques existent, p.ex. Ventolin® (le plus utilisé), Bricanil®, Airomir®.
  • Effet se fait sentir après quelques minutes.
  • Durée d’action 4-6 heures.
  • Soulagent rapidement en relachant les muscles qui entourent les bronches; cela permet à l’air de mieux rentrer.
  • Sont le plus efficace quand ils sont inhalés.

Les corticoides
  • Plusieurs marques existent, p.ex. Medrol®, Solupred®.
  • Réduisent l’oedème des muqueuses des voies respiratoires.
  • Existent sous forme de sirop ou de pilule.
  • Mettent souvent 6-8 heures pour agir; votre enfant en a besoin pendant 2-4 jours.
  • Vous avez peut-être entendu parler des effets secondaires de la cortisone; ces effets ne surviennent pas en cas d’utilisation courte de quelques jours seulement.
Les médicaments préventifs - traitement de fond

Beaucoup de patients ont également besoin de médicaments préventifs anti-inflammatoires tous les jours pour protéger les poumons et empêcher les crises d’asthme de commencer :

Les corticoides en inhalation sont le traitement de choix

  • Les effets ne sont pas immédiats, leur effet ne sefait sentir qu’après quelques jours.
  • Il existe plusieurs marques : Flixotideaérosol®, Flixotide Diskus® (poudre sèche), Pulmicort® (poudre sèche).
  • A des doses petites ou moyennes, les effets secondaires sont mineurs (voix rauque, champignon dans la bouche) et peuvent être prévenus en se rinçant la bouche à l’eau.

Les antileucotriènes
  • Ces médicaments sont des anti-inflammatoires d’une autre classe que les corticoïdes et peuvent dans certains cas être utilisés en tant qu’anti-inflammatoire principal dans l’asthme léger. Le médicament le plus utilisé chez l’enfant est le Montelukast® (Singulair®). Il s’agit de comprimés.
Les bronchodilatateurs à longue durée d’action
  • Les bronchodilateurs à longue durée d’action ont une durée d’action de douze heures. Les médicaments disponibles sont le formotérol et le salmétérol.
  • Outre leur longue durée d’action, le formotérol a une action rapide. Ils empêchent la bronchoconstriction induite par le froid et l’effort.
  • Il existe des combinaisons fixes de corticoïdes inhalés et bronchodilatateurs à longue durée d’action qui sont utilisées chez les enfants où l’administration de corticoïdes inhalés ne suffit pas pour maintenir le contrôle de la maladie.

 

MESURES D'ÉVICTION DES ACARIENS DE LA MAISON

Les acariens sont de la même famille que les araignées. Il s’agit d’animaux microscopiques, invisibles à l’œil nu, mesurant de 0,2 à 0,5 mm. Les principaux acariens domestiques sont appelés Dermatophagoïdes pteronyssinus et farinae. Ils vivent 2 à 3 mois. Ils se nourrissent de débris de peau. Ils se reproduisent très vite : un couple d’acariens peut donner naissance à plus de 200.000 descendants en 4 mois. Le confort de l’habitat moderne fournit aux acariens de la maison ou acariens domestiques des conditions idéales de développement qui expliquent leur prolifération. Les acariens se nourrissent de peau humaine mais aussi de poils d’animaux et de moisissures. Leur environnement préféré correspond à une température de 25°C et un taux d’humidité de 85%. En effet, la présence de moisissures est indispensable aux acariens pour assimiler les squames humaines, ce qui explique l’importance de l’hygrométrie.
 

Qu’est ce qui est allergisant dans l’acarien

Le corps de l’acarien ainsi que ses matières fécales sont allergisants, qu’il soit mort ou vivant. Durant sa vie, un acarien produit 200 fois le poids de son corps en matières allergisantes. Chez le sujet allergique aux acariens, plus que la destruction des acariens vivants, c’est la diminution sensible du taux d’allergènes  (parties de l’acarien provoquant l’allergie) dans l’air ambiant qui compte.
 

Ce qui est utile de savoir

  • Air: le taux d’allergènes dans l’air est multiplié par 10 pendant le sommeil, par 150 pendant la réfection du lit. L’aération de la chambre à coucher permet de diminuer l’humidité intérieure et les polluants domestiques (tabac)
  • L’humidité relative optimale de développement des acariens est de 73% (l’humidité moyenne en France est de 75% par exemple). Inférieure à 45%, elle diminue considérablement le développement des acariens
  • Température: la température idéale de prolifération des acariens se situe entre 23 et 25°. Il faut tendre à abaisser la température de la pièce à 16°
  • Altitude: au-delà de 1200 mètres, disparition des acariens
  • Exposition: les chambres exposées au nord et nord ouest sont plus propices au développement des acariens
  • Saisonnalité: il y a des acariens toute l’année, mais encore plus lorsque l’humidité et la température sont idéales à leur développement : au printemps et à l’automne
  • Purificateur d’air: il ne peut être utilisé qu’en complément. Doit être équipé d’un filtre adéquat (HEPA). Peu intéressant dans la mesure où les allergènes d’acariens sont denses et ne restent donc pas en suspension dans l’air
  • Ioniseur: aucune efficacité démontrée
  • Matelas: c’est, après la literie en plumes, le plus gros réservoir d’acariens, quel que soit le matériau utilisé, en raison de la température et de l’humidité que nous lui communiquons pendant la nuit. L’âge du matelas est déterminant : un matelas de 6 mois est déjà largement colonisé par les acariens. Il est recommandé de changer le matelas tous les 4 ans
  • Housse de matelas: elle doit être totalement hermétique (enfermer le matelas sur ses 6 faces), imperméable aux acariens et à leur débris (la housse est enduite à l’intérieur d’une résine sur toutes ses faces), mais perméable à la vapeur d’eau et à l’air, lavable. Elle est fabriquée dans du polycoton ou du jersey enduit d’un film synthétique adapté. Son efficacité est démontrée. Seuls les housses proposées par certains laboratoires ou magasins spécialisés sont efficaces. Nous vous fournirons leurs coordonnées
  • Sommier tapissier: il est très riche en acariens. Il a un potentiel important de recontamination des nouveaux matelas, couette et oreiller
  • Plumes: la literie en plume (couette, oreiller) est le réservoir d’acariens le plus important d’une chambre à coucher. Une seule solution: l’éliminer et la remplacer par du synthétique, à condition de laver couettes, couvertures et oreillers tous les 3 mois
  • Peluches: elles doivent être lavables
  • Acaricide: il ne peut s’agir que d’une mesure complémentaire aux autres. En effet, le traitement du matelas par un acaricide modifie peu son potentiel allergisant. De même, il ne permet pas de passer en dessous du seuil de risque allergique. Néanmoins, les acaricides dénaturants, ovicides et fongicides validés scientifiquement tuent les acariens et leurs œufs et dénaturent leur allergènes, également les moisissures. Une aspiration complémentaire soigneuse est nécessaire pour les éliminer
  • Lavage en machine: il élimine les allergènes des acariens mais ne détruit les acariens vivants que si la température de lavage est supérieure à 55°C
  • Nettoyage à sec: il détruit les acariens vivants mais semble peu opérant sur les allergènes des acariens
  • Canapés: ils constituent un réservoir important d’acariens
  • Moquette: leur contamination est fonction de l’hygrométrie de la pièce. Si l’humidité est importante, les acariens se développent dans la moquette. Il s’agit d’un réservoir important d’allergènes par le biais de la literie
  • Rideaux: les acariens n’y trouvent guère matière à se nourrir. Ils doivent être lavables
  • Aspirateur: un aspirateur courant ne modifie pas le taux d’allergènes d’acariens. Pour être utile, il doit être muni d’un filtre adéquat (HEPA) capable de retenir les allergènes des acariens
  • Peinture anti-acariens: les acariens ne vivent pas sur les murs, donc peu d’utilité
     

Quelques conseil utiles

  • C’est sur la chambre à coucher qu’il faut se focaliser.
  • Exposition de la chambre sud, sud est.
  • Diminuer la température et l’humidité de la chambre à coucher: idéalement 16°C (20°C maximum dans les autres pièces) et humidité de 50 à 60%.
  • Éviter les chambres en sous-sol.
  • Aérer la chambre tous les jours et de façon prolongée.
  • Changer le matelas tous les 4 ans, préférer les sommiers à latte.
  • Laver ce qui se lave et protéger ce qui ne se lave pas :
  • Laver couettes, oreillers, couvertures synth-étiques, peluches, rideaux en machine à plus de 55°C tous les 3 mois.
  • Housse spéciale anti-acarien sur le matelas (pas nécessaire sur couette et oreiller). Si vous n’en mettez pas, aspirez le matelas sur toutes ses faces tous les 15 jours, en insistant bien sur les capitons.
  • Utilisation éventuelle d’acaricide et d’un aspirateur à filtre HEPA.

MESURES D’ÉVICTION DES MOISISSURES

Les moisissures sont des champignons microscopiques. Il en existe un grand nombre, avec pour certaines, de nombreuses variétés.

Quand une colonie se développe, elle prend habituellement l’aspect d’une tâche plus ou moins vaste, de couleur blanche, grise, brune, verte ou noire, formée de filaments chargés de spores.

LES MOISISSURES LES PLUS COURANTES SONT :

  • Aspergillus : se trouve partout, près de 300 espèces. Il se trouve dans le sol, le compost, les débris orga- niques (céréales, pain, fruits, légumes, confitures,...), les épices notamment le poivre, les entrepots de grains,...
  • Alternaria : très répandu, surtout l’été. Il parasite les végétaux en décomposition et les débris organiques.
  • Cladosporium : la plus abondante des moisissures, surtout l’été. Ses colonies poussent dans le sol, les cadres de fenêtres, les surfaces peintes voire sur les plantes mourantes, les aliments.

OÙ SE TROUVENT LES MOISISSURES ?

  • Elles se développent dans les endroits obscurs, humides et mal aérés, le plus souvent entre 10 et 30°C. On les rencontre à l’intérieur des habitats humides, dans les salles de bains, les cuisine, sur les tapisseries, sur les plantes d’intérieur, dans les aquariums.

QU’EST-CE QUI EST ALLERGISANT DANS LES MOISISSURES ?

  • En se reproduisant, les moisissures expulsent des mil- lions de spores qui restent en suspension dans l’air qui sont ensuite inhalées et provoquent des réactions aller- giques (rhinite, conjonctivite, asthme,...).

A QUELLE ÉPOQUE Y A T-IL UN TAUX MAXIMAL DE MOISISSURES ?

  • Il y en a toute l’année mais davantage lorsqu’il fait chaud et humide (entre octobre et mai).

CE QU’IL EST CONSEILLÉ DE FAIRE :

  • Accroître l’aération de l’habitation : ouvrir large- ment les fenêtres, au moins 30 minutes deux fois par jour, laisser entrer le soleil.
  • Accroître la ventilation des pièces humides (salle de bain, cuisine, lingerie).
  • Revoir l’isolation de la maison.
  • Vérifier toutes les huisseries et embrasures de fenêtres et de portes donnant sur l’extérieur à la recherche de liserés colorés témoignant de la présence de moisissures.
  • Regarder attentivement les tissus et papiers mu- raux. Vérifier l’absence de plaques d’humidité qui témoignent de l’existence de moisissures inapparentes qui se sont développées sous le papier entre le mur et le papier, dans la colle. Lorsque cette pousse de moisissures est importante, le papier ou tissu mural se décolle.
  • Maintenir un taux d’humidité de 50% maximum et si besoin recourir à un absorbeur d’humidité.
  • Mettre des saturateurs sur les radiateurs. S’ils comportent des feuilles de papier buvard, elles doivent être changées régulièrement et les bacs doivent être javellisés une fois par semaine.
  • Chauffer régulièrement toutes les pièces de l’habitation.
  • Faire le ménage régulièrement, en particulier aspirer les différentes pièces.
  • Nettoyer à l’eau de javel les poubelles (chaque semaine), les salles d’eau (rideaux de douche, joints), les robinetteries, les joints de réfrigérateur, de machines à laver et les cadres de fenêtres.
  • Supprimer les plantes vertes de l’habitation. Quelques petits pots de plantes sont acceptables. Aucune plante dans la chambre à coucher.
  • Supprimer les aquariums.
  • Dans la mesure du possible, ne pas faire sécher de linge dans une pièce de l’habitation.
  • Eviter les promenades en forêt après la pluie et le brouillard, le ramassage des feuilles et du bois morts.
02 - Allergie alimentaire

Les allergies alimentaires chez l'enfant sont des réactions anormales du système immunitaire à certaines protéines présentes dans les aliments. Ces réactions peuvent varier en gravité, allant de légères à potentiellement mortelles. Voici une vue d'ensemble des allergies alimentaires chez l'enfant :

1. Causes et mécanismes

  • Système immunitaire : Lorsqu'un enfant allergique consomme un aliment auquel il est sensible, son système immunitaire identifie à tort certaines protéines comme nuisibles et déclenche une réponse allergique.
  • Anticorps IgE : Ces réponses impliquent des anticorps appelés immunoglobulines E (IgE), qui libèrent des substances chimiques telles que l'histamine, provoquant les symptômes de l'allergie.

2. Aliments couramment impliqués

Les aliments les plus fréquemment responsables d'allergies chez les enfants sont :

  • Les arachides
  • Les noix (noix de cajou, amandes, etc.)
  • Les œufs
  • Le lait de vache
  • Le soja
  • Le blé
  • Le poisson
  • Les crustacés (crevettes, crabes)

3. Symptômes

Les symptômes d'une allergie alimentaire peuvent apparaître quelques minutes à quelques heures après la consommation de l'aliment en cause et peuvent inclure :

  • Réactions cutanées : Urticaire, éruptions cutanées, démangeaisons, eczéma.
  • Symptômes gastro-intestinaux : Nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales.
  • Symptômes respiratoires : Congestion nasale, éternuements, toux, respiration sifflante, essoufflement.
  • Réactions systémiques : En cas de réactions sévères (anaphylaxie), des symptômes graves tels que chute de la pression artérielle, perte de conscience peuvent survenir.

4. Diagnostic

  • Antécédents médicaux et examen clinique : Les médecins commencent souvent par discuter des antécédents médicaux et des symptômes de l'enfant.
  • Tests cutanés : De petites quantités d'allergènes suspects sont appliquées sur la peau pour observer une réaction.
  • Tests sanguins : Mesurent les niveaux d'anticorps IgE spécifiques aux allergènes alimentaires.
  • Tests de provocation orale : Réalisés sous surveillance médicale, ces tests consistent à faire consommer à l'enfant de petites quantités de l'aliment suspecté pour observer une réaction.

5. Gestion et traitement

  • Éviction alimentaire : La méthode principale de gestion est d'éviter les aliments responsables. Les parents et les enfants doivent apprendre à lire les étiquettes et à reconnaître les ingrédients à risque.
  • Plans d'urgence : Les enfants allergiques doivent avoir un plan d'action en cas d'exposition accidentelle, incluant l'utilisation d'un auto-injecteur d'épinéphrine en cas de réaction sévère.
  • Éducation et sensibilisation : Il est crucial que les parents, les enseignants et les soignants soient bien informés sur les allergies alimentaires et sur la manière de réagir en cas d'urgence.
  • Réévaluations régulières : Les allergies alimentaires peuvent évoluer avec le temps, il est donc important de faire des réévaluations périodiques avec un allergologue.

6. Prévention

  • Allaitement maternel : Recommandé pendant les six premiers mois, il pourrait réduire le risque de développement d'allergies alimentaires.
  • Introduction des aliments : Introduire progressivement les aliments potentiellement allergènes sous supervision médicale peut aider à identifier les allergies de manière précoce et sécurisée.

Conclusion

Les allergies alimentaires chez l'enfant nécessitent une vigilance constante et une gestion proactive. Avec une éducation appropriée et des mesures de précaution, les enfants allergiques peuvent mener une vie saine et active.

Vous trouverez sur cette page les fiches d’éviction réalisées par Allergodiet qui vous donnent les informations nécessaires à la mise en place de l’éviction du ou des allergène(s) après diagnostic réalisé par votre médecin/allergologue. Vous verrez sur ces fiches :

  • Des astuces pour la lecture des étiquettes
  • Des repères sur les familles d’aliments à risque
  • Des quiz ou recettes selon la fiche

Attention : pas d’éviction alimentaire sans diagnostic allergologique qui repose sur une histoire clinique évocatrice, un bilan allergologique (tests cutanés, dosage biologique, …), puis d’une prise en charge thérapeutique adéquate (éviction de l’allergène précisément en cause et/ou protocole d’immunothérapie orale, prescription d’une trousse d’urgence, PAI…)

Image des fiches d'éviction

"Allergien. Kënnt et Iech och vir dass dir musst am Fréijoer néitsen? Vläit hutt dir jo eng Allergie? Mee wat ass dat iwwerhaapt, eng Allergie, a wou kënnt se hir?"

Reportage sur les allergies respiratoires et alimentaires, explication des tests cutanés, Dr Françoise Morel- Codreanu. Pour préparer la venue de votre enfant. 


Découvrez ici ce webinaire présenté en direct le 30 avril 2021 par le Dr Françoise Morel-Codreanu - Médecin spécialisé en immuno-allergologie au CHL.

Sur les allergies alimentaires sévères du nourrisson et de l’enfant from CHL Luxembourg on Vimeo. Dans la première partie, le Dr Morel nous a donné quelques notions théoriques et dans la deuxième partie, elle a répondu aux questions des participants. Apporte une vision d’ensemble de la prise en charge de ces allergies ainsi que les dernières thérapeutiques et une mise au point sur les mesures de prévention actualisées.

 

Allergies alimentaires sévères du nourrisson et de l’enfant from CHL Luxembourg on Vimeo.


PODCAST : Les allergies chez l’enfant et l’adolescent

Depuis plusieurs années, les allergies (respiratoires, alimentaires, de contact…) sont en constante augmentation dans les pays occidentaux. Pollen, poils d’animaux, acariens, nourriture… de multiples facteurs favorisent la survenue d’allergies chez les enfants et les adultes, dont certaines d’entre elles vont considérablement impacter la qualité de vie de celles et ceux qui en souffrent.

Dans un nouvel épisode du "Be Well - De gesonde Podcast mam Sarah Cattani", le Dr Françoise Morel, allergologue au CHL, répond aux questions de Sarah Cattani, journaliste, sur le sujet de l’allergologie pédiatrique.

Ecoutez ce podcast ici.

Image podcast

 

01 - Test allergologiques

Les tests allergiques chez l'enfant sont des examens médicaux destinés à identifier les substances (allergènes) qui déclenchent des réactions allergiques. Voici les principaux types de tests allergiques utilisés :

1. Tests cutanés (ou prick-tests)

Les tests cutanés sont souvent utilisés pour diagnostiquer les allergies respiratoires, alimentaires, aux venins d’insectes, et aux médicaments. Il existe deux principaux types de tests cutanés :

  • Test cutané par piqûre (prick test) : Une goutte de solution contenant un allergène spécifique est placée sur la peau de l’avant-bras ou du dos. Ensuite, la peau est légèrement piquée à travers la goutte pour permettre à l’allergène de pénétrer dans la couche superficielle de la peau. Si l’enfant est allergique, une petite réaction (gonflement et rougeur) apparaîtra en quelques minutes.
  • Test intradermique : Une petite quantité d'allergène est injectée juste sous la peau avec une aiguille fine. Ce test est plus sensible que le prick test et est souvent utilisé lorsque le prick test est négatif mais que la suspicion clinique d'allergie est forte.

2. Tests sanguins

Les tests sanguins mesurent la présence d'anticorps spécifiques, appelés immunoglobulines E (IgE), que le corps produit en réponse à des allergènes particuliers. Les principaux tests sanguins incluent :

  • RAST (RadioAllergoSorbent Test) : Un test plus ancien qui mesure les niveaux d'IgE spécifiques à des allergènes particuliers dans le sang.
  • ImmunoCAP : Un test plus moderne et précis qui remplace souvent le RAST et peut mesurer les IgE spécifiques à un large éventail d'allergènes.

3. Tests de provocation

Ces tests consistent à exposer l'enfant à un allergène sous une supervision médicale stricte pour observer s'il développe une réaction allergique. Ils sont utilisés lorsque les résultats des tests cutanés et sanguins ne sont pas concluants ou lorsqu’une confirmation est nécessaire. Il existe plusieurs types de tests de provocation :

  • Test de provocation alimentaire : L’enfant consomme de petites quantités croissantes de l'aliment suspecté sous surveillance médicale.
  • Test de provocation médicamenteuse : L’enfant reçoit le médicament suspecté d’être allergène sous surveillance médicale.

4. Tests épicutanés (patch tests)

Ces tests sont utilisés pour diagnostiquer les allergies de contact (dermatite de contact). Des patchs contenant des allergènes suspects sont appliqués sur la peau (généralement dans le dos) et laissés en place pendant 48 heures. La réaction cutanée est ensuite évaluée 48 à 96 heures après l’application des patchs.


5. Tests de dépistage des allergies respiratoires (tests de la fonction pulmonaire)

Bien que non spécifiques aux allergies, ces tests peuvent aider à évaluer l’impact des allergies respiratoires (comme l’asthme) sur la fonction pulmonaire de l’enfant. Ils incluent :

  • Spirométrie : Mesure de la quantité d'air qu'un enfant peut expirer après une inhalation profonde.
  • Test de provocation bronchique : Utilisé pour diagnostiquer l'asthme induit par des allergènes, où l’enfant inhale des doses croissantes d’un allergène sous surveillance médicale.

Chaque type de test a ses propres indications et limitations, et le choix du test dépend des symptômes de l’enfant, de son âge, et des antécédents médicaux. Il est essentiel que les tests allergiques soient réalisés et interprétés par des professionnels de santé qualifiés pour assurer un diagnostic précis et une prise en charge adéquate.

"Allergien. Kënnt et Iech och vir dass dir musst am Fréijoer néitsen? Vläit hutt dir jo eng Allergie? Mee wat ass dat iwwerhaapt, eng Allergie, a wou kënnt se hir?"

Reportage sur les allergies respiratoires et alimentaires, explication des tests cutanés, Dr Françoise Morel- Codreanu. Pour préparer la venue de votre enfant. 

Informations concernant les tests de provocation (tests oraux, injectables et rush aux venins)

Votre enfant va être hospitalisé pour un test de provocation orale ou une désensibilisation particulière qui sera réalisé(e) à l'hôpital de jour pédiatrique. 

En cas d'empêchement, merci de nous informer le plus tôt possible afin que nous puissions proposer la place à un autre enfant. Le jour du test, vous êtes attendus à 7h30 dans le service et resterez hospitalisés jusqu'à 18h00. 

Pour le bon déroulement du test, votre enfant doit être en bonne santé. Veuillez prévenir le secrétariat d’allergologie dans la semaine précédant le jour du test en cas de modification de l'état de santé de votre enfant (toux, fièvre vomissements, diarrhées…).


À la réception de la convocation

-Prendre le temps de lire le consentement, il sera discuté et signé le jour du test avec le médecin. 

-Certains médicaments perturbent les tests et devront être arrêtés. 

  • Corticoïdes per os : 2 semaines avant 
  • Antihistaminiques per os : 1 semaine avant
  • Aspirine et anti-inflammatoires : la veille du test

Le jour du test de provocation

  • Votre enfant peut prendre un petit déjeuner habituel léger ou un biberon de lait habituel.
  • Nous vous recommandons d'habiller votre enfant avec des vêtements confortables et faciles à ôter. Prévoyez également une tenue de rechange.
  • Avant de quitter la maison, et pour faciliter la pose du cathéter, merci de coller au réveil 2 patchs anesthésiants dans chaque pli de coude.

Nous serons probablement amenés à faire des tests cutanés, ainsi qu'une spirométrie avant de commencer le test de provocation.

Nous restons à votre disposition pour répondre à toutes vos question dès votre arrivée.


Instructions

  • Un seul parent est autorisé à rester durant le test.
  • Ne pas apporter d’aliments pour votre enfant. Les seuls autorisés seront fournis par notre service. (Sauf si demande particulière du médecin.)
  • Les repas des accompagnants ne sont pas fournis et devront être pris à l’extérieur du service.
  • Attention, la journée sera très longu.  Veuillez prévoir de quoi occuper votre enfant (jeux de société, livres, crayons, tablette, WiFI gratuit)

La sortie se fera en fin de journée et après la consultation médicale.

Vous recevrez également 2 formulaires de consentement et une ordonnance pour les patchs anesthésiants.  

 

 

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