Le groupe sein du CHL obtient l'accréditation "European Cancer Centre"

Le groupe sein du CHL obtient l'accréditation "European Cancer Centre"

Le Groupe Sein du CHL Kriibszentrum s’est vu récemment accorder la certification "European Cancer Centre" de la Deutsche Krebsgesellschaft (DKG) en partenariat avec l’Institut National du Cancer (INC). Cette distinction internationale reconnaît la qualité et la sécurité des soins pluridisciplinaires pour la prise en charge du cancer du sein.

Avec plus de 400 nouveaux cas diagnostiqués par an, le cancer du sein demeure de loin le plus fréquent des cancers féminins à Luxembourg. Pour assurer une prise en charge holistique et complète des patientes dès le diagnostic de cancer, une filière dédiée à la prise en charge du cancer du sein (appelée « Groupe Sein ») a été créée au CHL au sein de son Kriibszentrum. Le Groupe Sein du CHL réunit une équipe pluridisciplinaire (gynécologues, oncologues, radiologues/sénologues, chirurgiens plasticiens, « breast care nurses », psychologues, assistantes sociales,…), ainsi que du matériel technologique de pointe pour diagnostiquer, traiter et effectuer un suivi à long terme du cancer du sein. Le blog du Groupe Sein (http:// www.cancerseinchl.lu) joue également un rôle pivot dans l’information, l’accompagnement et sert de plateforme d’échange avec les patientes concernées par un cancer du sein et leurs proches. Il vise à donner des conseils pratiques et utiles qui peuvent concerner les femmes pendant et après leur parcours de prise en charge.
 

La Qualité et la Sécurité des soins, une priorité pour le Groupe Sein du CHL

Le Groupe Sein-CHL, reconnu comme un centre d’excellence dans le domaine de la prise en charge du cancer du sein, bénéficie aujourd’hui d’un label de qualité délivré par la Société allemande de cancérologie (Deutsche Krebsgesellschaft – DKG) en partenariat avec l’Institut National du Cancer (INC). Dr Caroline Duhem, oncologue spécialisée dans le cancer du sein, au CHL s’en réjouit : « Cette accréditation internationale - pour laquelle nous avons dû respecter les 97 items du cahier des charges garantit à notre filière le plus haut niveau d’exigences en termes de qualité et d’homogénéité de prise en charge, de traitement et de suivi des patientes. »


Après un long travail de préparation, en particulier de documentation, l’équipe pluridisciplinaire du Groupe Sein a reçu ces 12 et 13 avril 2021 la visite de deux médecins-auditeurs mandatés par la DKG qui ont revu en détail tous les aspects du parcours des patientes traitées dans notre hôpital. Les auditeurs ont particulièrement porté attention à l'approche pluridisciplinaire structurée, centrée sur la patiente mais aussi à la qualité et à la centralisation de l'approche chirurgicale.

Quelques exemples de critères qualitatifs et quantitatifs exigés dans le cahier des charges pour lesquels le Groupe Sein du CHL a dû répondre :

  • Toute patiente doit être mise en contact avec une psycho-oncologue dans un cadre dédié, et rencontrer une assistante sociale ainsi qu’une « breast care nurse »,
  • Le traitement doit privilégier la désescalade thérapeutique en cas de découverte précoce,
  • L’hôpital doit disposer de deux infirmières possédant une spécialisation en oncologie (profil différent de la breast care nurse),
  • Le service doit prendre en charge au minimum 100 nouveaux cas de patientes atteintes du cancer du sein/an au CHL, tandis que les chirurgiens sénologues doivent opérer au minimum 50 patientes chaque année.

« Cette certification nous a donné non seulement la possibilité de nous comparer à d’autres centres internationaux dédiés au cancer du sein, mais aussi de montrer notre volonté d’améliorer continuellement notre prise en charge des patients et d’appliquer des standards internationaux de qualité et de sécurité des soins. », précise le Dr Duhem.


Breast Care Nurse : un rôle remarqué lors de l’audit

Lors de la visite d’accréditation, les auditeurs ont été particulièrement impressionnés par les compétences spécifiques des deux « breast care nurses » de l’équipe pluridisciplinaire du Groupe Sein du CHL. Dr Duhem : « au CHL, la breast care nurse est une infirmière spécialisée dans le domaine du cancer du sein qui, outre les soins classiques, coordonne tout le parcours de soins des patientes (exemples : accompagnement préopératoire, surveillance de la compliance aux traitements oraux,…). Elle est une interlocutrice privilégiée, qui se tient à la disposition des patientes et de leurs proches pour toute question liée à la prise en charge, dès l’annonce de la maladie et tout au long du parcours de soins pour leur permettre de faire face au mieux à la maladie. La Breast Care Nurse accompagne individuellement chaque patiente confrontée au cancer du sein, ainsi que son entourage, en leur apportant soutien et informations.


Le Groupe Sein du CHL a reçu un soutien inconditionnel

Tout au long de la démarche d'accréditation, l'équipe médico-soignante a pu bénéficier du précieux support de la cellule qualité du CHL, ainsi que de partenaires extérieurs tels que le Centre François Baclesse et le Laboratoire National de Santé. Dr Duhem : « nous tenons à chaleureusement remercier toutes les personnes qui se sont investies dans ce processus long et fastidieux, qui vient récompenser de nombreuses années de travail et de collaboration dans un souci quotidien de qualité au service des patientes atteintes de cancer du sein. »


Une nouvelle accréditation prévue pour 2022

Cette accréditation "European Cancer Centre" est valable pour une période de 18 mois; une demande devra donc être réintroduite en octobre 2022.

Pour atteindre ce nouvel objectif de ré-accréditation, le Groupe Sein du CHL devra répondre à certaines exigences requises dans le cahier des charges, parmi lesquelles :

  • Inclure dans les études cliniques (essentiellement des études académiques) un nombre minimal de patientes prises en charge par le Groupe Sein du CHL.
  • Planifier quatre fois/an des réunions multidisciplinaires pour obtenir des revues de morbi-mortalité (analyse collective des causes de décès) et voir les améliorations à apporter.
  • Organiser des cercles de qualité; regroupant radiologues, chirurgiens plasticiens…; dans le but de mettre à jour les pratiques et d’améliorer le parcours des patients.
  • Organiser des réunions de concertation pluridisciplinaire (au lieu d’une réunion toutes les deux semaines, actuellement) pour discuter des cas cliniques et proposer une prise en charge thérapeutique personnalisée.

Quoi qu’il en soit, le travail accompli pour obtenir cette certification "European Cancer Centre" devrait permettre de faciliter les démarches ultérieures de certification dans d’autres domaines de l’oncologie au CHL.

 

Le CHL se met aux couleurs d'Octobre Rose

Le CHL se met aux couleurs d'Octobre Rose

Ce mercredi 20 octobre, le CHL s'est mis aux couleurs d'Octobre Rose pour sensibiliser au dépistage et récolter des dons pour lutter contre le cancer du sein, celui qui touche le plus les femmes.


Le CHL paré de rose, stands de sensibilisation, vente de rubans roses, distribution de masques roses, activités sportives au CHL'Fit... ce mercredi 20 octobre, tout le CHL s'est mobilisé pour cette édition 2021 d'Octobre Rose.

  • L'équipe pluridisciplinaire du groupe sein du CHL Kriibszentrum a organisé un stand d'information et de sensibilisation pour patients et visiteurs dans les halls d'accueil du CHL Centre et de la Maternité.
    L'objectif a été de promouvoir les bons réflexes en termes de dépistage précoce du cancer du sein. Aujourd’hui, le dépistage est en effet la meilleure arme pour lutter contre le cancer du sein. Détecté à un stade précoce, le cancer du sein a 9 chances sur 10 d’être guéri mais aussi d’être soigné avec des traitements moins agressifs, moins mutilants et entraînant moins d’effets secondaires.
    Les stands ont été organisés en partenariat avec plusieurs associations œuvrant pour le bien-être des patientes, à savoir: « Europa Donna », « Think Pink Lux » et la « Fondation Cancer ».

 

  • Les collaborateurs du CHL ont de leur côté été nombreux à venir au CHL'Fit pour courir, marcher, faire du vélo,... et ainsi soutenir la lutte contre le cancer du sein. 
    Rappelons également qu'à l'occasion d'Octobre rose, le Groupe sein du CHL Kriibszentrum propose une série de cinq tables rondes thématiques destinées aux femmes touchées par le cancer du sein, aux professionnels de santé, mais aussi à toutes les femmes qui souhaitent s'informer sur le dépistage et la prise en charge du cancer du sein. Ces tables rondes sont disponibles sur la page Facebook du CHL, sur son site internet, ainsi que sur le blog du groupe sein: http://www.cancerseinchl.lu 
Le groupe sein du CHL obtient l'accréditation "European Cancer Centre"

Le groupe sein du CHL obtient l'accréditation "European Cancer Centre"

Le Groupe Sein du CHL Kriibszentrum s’est vu récemment accorder la certification "European Cancer Centre" de la Deutsche Krebsgesellschaft (DKG) en partenariat avec l’Institut National du Cancer (INC). Cette distinction internationale reconnaît la qualité et la sécurité des soins pluridisciplinaires pour la prise en charge du cancer du sein.

Avec plus de 400 nouveaux cas diagnostiqués par an, le cancer du sein demeure de loin le plus fréquent des cancers féminins à Luxembourg. Pour assurer une prise en charge holistique et complète des patientes dès le diagnostic de cancer, une filière dédiée à la prise en charge du cancer du sein (appelée « Groupe Sein ») a été créée au CHL au sein de son Kriibszentrum. Le Groupe Sein du CHL réunit une équipe pluridisciplinaire (gynécologues, oncologues, radiologues/sénologues, chirurgiens plasticiens, « breast care nurses », psychologues, assistantes sociales,…), ainsi que du matériel technologique de pointe pour diagnostiquer, traiter et effectuer un suivi à long terme du cancer du sein. Le blog du Groupe Sein (http:// www.cancerseinchl.lu) joue également un rôle pivot dans l’information, l’accompagnement et sert de plateforme d’échange avec les patientes concernées par un cancer du sein et leurs proches. Il vise à donner des conseils pratiques et utiles qui peuvent concerner les femmes pendant et après leur parcours de prise en charge.
 

La Qualité et la Sécurité des soins, une priorité pour le Groupe Sein du CHL

Le Groupe Sein-CHL, reconnu comme un centre d’excellence dans le domaine de la prise en charge du cancer du sein, bénéficie aujourd’hui d’un label de qualité délivré par la Société allemande de cancérologie (Deutsche Krebsgesellschaft – DKG) en partenariat avec l’Institut National du Cancer (INC). Dr Caroline Duhem, oncologue spécialisée dans le cancer du sein, au CHL s’en réjouit : « Cette accréditation internationale - pour laquelle nous avons dû respecter les 97 items du cahier des charges garantit à notre filière le plus haut niveau d’exigences en termes de qualité et d’homogénéité de prise en charge, de traitement et de suivi des patientes. »


Après un long travail de préparation, en particulier de documentation, l’équipe pluridisciplinaire du Groupe Sein a reçu ces 12 et 13 avril 2021 la visite de deux médecins-auditeurs mandatés par la DKG qui ont revu en détail tous les aspects du parcours des patientes traitées dans notre hôpital. Les auditeurs ont particulièrement porté attention à l'approche pluridisciplinaire structurée, centrée sur la patiente mais aussi à la qualité et à la centralisation de l'approche chirurgicale.

Quelques exemples de critères qualitatifs et quantitatifs exigés dans le cahier des charges pour lesquels le Groupe Sein du CHL a dû répondre :

  • Toute patiente doit être mise en contact avec une psycho-oncologue dans un cadre dédié, et rencontrer une assistante sociale ainsi qu’une « breast care nurse »,
  • Le traitement doit privilégier la désescalade thérapeutique en cas de découverte précoce,
  • L’hôpital doit disposer de deux infirmières possédant une spécialisation en oncologie (profil différent de la breast care nurse),
  • Le service doit prendre en charge au minimum 100 nouveaux cas de patientes atteintes du cancer du sein/an au CHL, tandis que les chirurgiens sénologues doivent opérer au minimum 50 patientes chaque année.

« Cette certification nous a donné non seulement la possibilité de nous comparer à d’autres centres internationaux dédiés au cancer du sein, mais aussi de montrer notre volonté d’améliorer continuellement notre prise en charge des patients et d’appliquer des standards internationaux de qualité et de sécurité des soins. », précise le Dr Duhem.


Breast Care Nurse : un rôle remarqué lors de l’audit

Lors de la visite d’accréditation, les auditeurs ont été particulièrement impressionnés par les compétences spécifiques des deux « breast care nurses » de l’équipe pluridisciplinaire du Groupe Sein du CHL. Dr Duhem : « au CHL, la breast care nurse est une infirmière spécialisée dans le domaine du cancer du sein qui, outre les soins classiques, coordonne tout le parcours de soins des patientes (exemples : accompagnement préopératoire, surveillance de la compliance aux traitements oraux,…). Elle est une interlocutrice privilégiée, qui se tient à la disposition des patientes et de leurs proches pour toute question liée à la prise en charge, dès l’annonce de la maladie et tout au long du parcours de soins pour leur permettre de faire face au mieux à la maladie. La Breast Care Nurse accompagne individuellement chaque patiente confrontée au cancer du sein, ainsi que son entourage, en leur apportant soutien et informations.


Le Groupe Sein du CHL a reçu un soutien inconditionnel

Tout au long de la démarche d'accréditation, l'équipe médico-soignante a pu bénéficier du précieux support de la cellule qualité du CHL, ainsi que de partenaires extérieurs tels que le Centre François Baclesse et le Laboratoire National de Santé. Dr Duhem : « nous tenons à chaleureusement remercier toutes les personnes qui se sont investies dans ce processus long et fastidieux, qui vient récompenser de nombreuses années de travail et de collaboration dans un souci quotidien de qualité au service des patientes atteintes de cancer du sein. »


Une nouvelle accréditation prévue pour 2022

Cette accréditation "European Cancer Centre" est valable pour une période de 18 mois; une demande devra donc être réintroduite en octobre 2022.

Pour atteindre ce nouvel objectif de ré-accréditation, le Groupe Sein du CHL devra répondre à certaines exigences requises dans le cahier des charges, parmi lesquelles :

  • Inclure dans les études cliniques (essentiellement des études académiques) un nombre minimal de patientes prises en charge par le Groupe Sein du CHL.
  • Planifier quatre fois/an des réunions multidisciplinaires pour obtenir des revues de morbi-mortalité (analyse collective des causes de décès) et voir les améliorations à apporter.
  • Organiser des cercles de qualité; regroupant radiologues, chirurgiens plasticiens…; dans le but de mettre à jour les pratiques et d’améliorer le parcours des patients.
  • Organiser des réunions de concertation pluridisciplinaire (au lieu d’une réunion toutes les deux semaines, actuellement) pour discuter des cas cliniques et proposer une prise en charge thérapeutique personnalisée.

Quoi qu’il en soit, le travail accompli pour obtenir cette certification "European Cancer Centre" devrait permettre de faciliter les démarches ultérieures de certification dans d’autres domaines de l’oncologie au CHL.

 

Octobre Rose au CHL - Table ronde 4 : Soins de support et suivi post-oncologique

Octobre Rose au CHL - Table ronde 4 : Soins de support et suivi post-oncologique

Quatrième table ronde organisée à l'occasion d'Octobre Rose au CHL 2021. Au programme: Soins de support et suivi post-oncologique dans la cas d'un cancer du sein.

Autour de la table:

  • Mme Audrey Benoist, breast care nurse, CHL

  • Mme Marie Dewulf, esthéticienne, CHL

  • Mme Vanessa Grandjean, psychologue groupe sein, CHL

  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image

 

 


TABLES RONDES PRÉCÉDENTES:

Découvrez ici la table ronde 1 : "Dépistage, diagnostic et annonce du cancer du sein"

Découvrez ici la table ronde 2 : "Les traitements du cancer du sein".

Découvrez ici la table ronde 3 : "Témoignages de patientes qui ont été touchées par un cancer du sein".


PROCHAINES TABLES RONDES:

 

Mercredi 27 octobre

Table ronde 5: Partenaires aux côtés des patientes

  • Mme Isabelle Schlammes, vice-présidente Europa Donna Luxembourg et ancienne patiente 
  • Mme Barbara Strehler, psychologue et psychothérapeute, Fondation Cancer
  • Dr Alexis Lion,  FLASS - Fédération Luxembourgeoise des Associations de Sport de Santé
  • Mme Carrie Cannon, infirmière et présidente asbl Think Pink Lux
  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillière en image
Les lombalgies : causes, traitements et prévention
La lombalgie désigne les douleurs situées au bas du dos, au niveau des vertèbres lombaires. Fréquente, et la plupart du temps sans gravité, la lombalgie peut avoir plusieurs origines. Faisons le point sur les causes possibles de la lombalgie, les facteurs de risque, les traitements et la place de la prise en charge pluridisciplinaire, les conseils de prévention.

La lombalgie chronique est la continuité d’une lombalgie aiguë qui n’a pas été prise en charge. Les douleurs lombaires sont considérées comme « chroniques » lorsqu’elles perdurent depuis plus de 3 à 6 mois. Leurs répercussions dans la vie quotidienne de celles et ceux qui en souffrent peuvent être conséquentes. On sait que les douleurs chroniques vont considérablement impacter la vie professionnelle ainsi que la vie personnelle des patients. 

Cela peut aller de simples difficultés à réaliser les tâches et activités professionnelles quotidiennes, aux différents conflits que ces difficultés vont engendrer avec les collègues ou la hiérarchie, ou encore, dans les cas les plus graves, à la désinsertion professionnelle associée et la remise en cause de l’avenir professionnel, la perte d’emploi et la perte des revenus. 

Dans le contexte des douleurs chroniques, on retrouve également chez les patients des troubles émotionnels importants (stress, anxiété, dépression,…) qui peuvent être une conséquence des douleurs mais qui vont devenir une des causes de leur chronicisation, dans un véritable cercle vicieux.  

On retrouve également fréquemment multitude de comportements et d’attitudes inappropriés qui vont progressivement plonger le patient dans une attitude passive et favoriser son isolement qu’il soit professionnel, social voire familial. Les patients atteints de douleur chronique sont en effet souvent sujets à la kinésiophobie, c’est-à-dire avoir tendance à éviter certaines activités par peur d’avoir mal, ou encore au catastrophisme, une attitude pessimiste qui consiste à penser qu’un mal de dos anodin risque d’entrainer un danger ou un handicap grave. 

« Toutes ces attitudes vont induire un comportement passif des patients qui seront dans l’attente d’un traitement miracle. En tant que professionnel de la santé, notre rôle est de dépister et de prendre en charge ce type de comportements de façon précoce. », souligne le Dr Charles-Aymeric Rimlinger, médecin au Centre de traitement de la douleur du CHL.


Douleur chronique et prise en charge pluridisciplinaire 

Lors de tout syndrome douloureux chronique, avec des douleurs qui vont persister au-delà de 3 à 6 mois, une prise en charge pluridisciplinaire est fortement indiquée. La persistance des douleurs va pouvoir être étudiée selon un modèle bio-psycho-social par le biais d’une évaluation approfondie des différents mécanismes douloureux par plusieurs professionnels.

Chaque patient est différent. Dans le cadre de la lombalgie chronique, la prise en charge proposée diffère énormément  selon qu’il s’agisse d’une lombalgie commune chronique, d’un patient ayant bénéficié de plusieurs chirurgies rachidiennes, ou d’une lombalgie associée à une maladie rhumatologique.  Les mécanismes douloureux mis en cause seront différents et les propositions de traitement vont donc différer.  Les propositions thérapeutiques proposées vont également intégrer et prendre en compte le retentissement psychique, le retentissement physique ainsi que les éventuelles limitations voire le handicap, ainsi que les répercussions dans le cadre professionnelle mais également le retentissement familial. 

Au Centre de traitement de la douleur du CHL, le patient bénéficie d’une évaluation pluridisciplinaire. Dr Rimlinger :« La douleur du patient est systématiquement évaluée lors d’un bilan initial par une infirmière spécialisée en douleur, un médecin algologue et une psychologue. Le recours à l’assistante sociale mais également à l’avis du médecin rééducateur est également fréquent en fonction de la problématique. Au décours de cette évaluation initiale, un projet de soins personnalisé est ensuite proposé au patient. »

La prise en charge pluridisciplinaire du patient douloureux chronique permet de dépister non seulement les facteurs d’amplification de la douleur (stress, manque d’activité physique…) mais aussi les différentes ressources du patient et ses attentes afin de pouvoir agir sur elles, et favoriser ainsi une bonne prise en charge de la douleur. La place de la médecine physique et de la réadaptation est fondamentale dans la prise en charge des patients qui souffrent d’une lombalgie. Dr Rimlinger : « Il est important de limiter au maximum la place du repos et d’encourager plutôt une reprise précoce des activités de la vie quotidienne et de la vie professionnelle. Notre rôle, en tant que professionnels de la santé, est aussi parfois de stimuler ou d’accompagner les patients afin de permettre cette reprise progressive. » 

Dr José Azzolin (Médecine Physique au CHL) confirme : « les patients douloureux chroniques ont souvent un dés entraînement physique avec une fonte de masse musculaire et osseuse, un raidissement progressif et une diminution des capacités fonctionnelles. C’est pourquoi nous réalisons des bilans en rééducation dans le but de pouvoir ré entraîner le patient, le réassouplir et lui permettre de reprendre une activité professionnelle. »  

Dr Rimlinger insiste : « On ne pourra jamais promettre au patient de stopper complètement sa douleur chronique. Par contre, selon son contexte clinique, on pourra lui certifier de la soulager en partie. Notre principal objectif est de faire en sorte que la douleur du patient soit supportable et que sa vie quotidienne soit le moins impactée par sa douleur. »


Vers des traitements de plus en plus innovants

Nous avons accès aujourd’hui à une meilleure compréhension des mécanismes douloureux, ce qui donne une bonne place à la médecine de la douleur. Et cette meilleure compréhension des mécanismes douloureux est fondamentale car elle permet de mieux dépister et de proposer une meilleure prise en charge thérapeutique, notamment aux patients douloureux chroniques. 

La prise en charge de la douleur chronique repose sur l’association de moyens thérapeutiques, qu’ils soient médicamenteux ou non. En effet, le traitement miracle n’existe pas en douleur chronique. 

Dr Rimlinger : « Lorsque les douleurs ont tendance à se chroniciser, les antidouleurs classiques ont finalement peu de place dans les propositions thérapeutiques. Les opiacés forts sont plutôt à déconseiller dans la plupart des syndromes douloureux chroniques. » 

On utilise souvent en association des traitements médicamenteux dits « neuromodulateurs » qui vont modifier la transmission des signaux nerveux douloureux. Il s’agit de certains antiépileptiques ou antidépresseurs. Les traitements locaux (emplâtres de lidocaïne, patchs de capsaïcine) font également partie du panel thérapeutique. Ces traitements nécessitent toutefois une expertise médicale et ne peuvent agir efficacement sur tous les types de douleur.

La neurostimulation électrique transcutanée (TENS) est également une alternative intéressante dans la prise en charge des patients douloureux chroniques comme alternative non médicamenteuse. Cette méthode nécessite toutefois, pour qu’elle soit efficace, d’accompagner le patient et de l’éduquer à son utilisation  de façon à ce qu’il puisse ensuite l’utiliser de façon efficace dans son quotidien.

Les méthodes non médicamenteuses ont également une place de choix dans l’arsenal thérapeutique de la prise en charge de la douleur chronique.  Elles sont diverses et variées. On peut citer par exemple la relaxation, la sophrologie, le yoga, l’activité physique adaptée ou encore l’hypnose. Ces méthodes sont efficaces pour atténuer la douleur chronique car elles vont généralement permettre au patient de mieux contrôler et moduler par lui-même ses douleurs. 

Les douleurs radiculaires sont dues en général à la compression d’un nerf rachidien, consécutive à une hernie discale ou un canal lombaire étroit.

 

Trois signes d’alarme amènent souvent les patients à consulter : 

  1. Les troubles de la motricité (déficit moteur caractérisé par la faiblesse d’un ou des deux membres inférieurs).
  2. Les troubles de l’incontinence (urine, selles) et les troubles de la sensibilité au niveau du périnée, de la région anale et des organes génitaux externes.
  3. Les douleurs rebelles à un traitement conservateur de 6 semaines (médicaments, kinésithérapie, etc).

Anamnèse et examen clinique  

Lors de l’anamnèse, plusieurs questions sont posées au patient : 

  • le mal de dos est-il associé ou non à une radiculopathie (le patient a-t-il une sciatique ou une cruralgie associée à sa lombalgie ?) ?
  • depuis quand dure les douleurs ? 
  • des signes d’alarme sont-ils présents ?
  • quels sont les traitements pris jusqu’à maintenant ?
  • le périmètre de la marche est-il réduit par rapport à la normale ? 
  • quels sont les antécédents médicaux ou chirurgicaux ? Le patient a-t-il déjà été opéré du dos ?

L’examen clinique s’appuie sur plusieurs éléments :

  • la marche du patient (sur la pointe des pieds, les talons, sur 1 ligne…),
  • la position couchée et ses répercussions sur l’intensité de la douleur, 
  • les réflexes au niveau des membres supérieurs et inférieurs (sont-ils présents ? sont-ils symétriques ?), 
  • les signes d’irritation nerveuse (Lasègue), 
  • la sensibilité,
  • La motricité (déficit moteur ?).

Dans de plus rares cas, des examens spécifiques peuvent être réalisés (toucher rectal, résidu urinaire avec échographie…).


Options thérapeutiques 

Il faut tout d’abord différencier les patients qui viennent avec des douleurs radiculaires simples, de ceux qui viennent en consultation avec des signes d’alarme car le traitement envisagé ne sera pas identique. 

En absence de signes d’alarme, un traitement conservateur sera préconisé. Le traitement débutera avec la prescription d’antalgiques (respectivement d’anti-inflammatoires), de la kinésithérapie (en mode graduel) et d’une mobilisation douce. 

Dr Christophe Berthold, médecin spécialiste en Neurochirurgie au CHL : « en général, on recommande aux patients de se mobiliser le plus rapidement possible, par exemple en faisant une petite marche. Il faut également veiller à ce qu’ils ne fassent pas trop d’effort (jardinage, tondre la pelouse…) et qu’ils ne restent pas trop longtemps assis. Si pas ou peu d’améliorations des symptômes, on pourra alors se tourner vers des infiltrations locales (soit péridurales soit péri-radiculaires). »


L’intervention chirurgicale est indiquée : 

  • Pour la hernie discale : présence de signes d’alarme tels qu’une faiblesse importante du muscle releveur ou fléchisseur du pied, une incontinence (urgence, doit être opérée dans les 24h00), un syndrome de queue de cheval ou une anesthésie en selle. Ce sont des indications opératoires absolues. Une indication opératoire relative est quand les douleurs sont rebelles à un traitement conservateur de 6 semaines. 
  • Pour le canal lombaire étroit : un patient qui a une douleur dans les jambes l’obligeant de s’arrêter régulièrement (claudication neurogène/spinale), avec un périmètre de marche qui est réduit à moins de 200m.

 

Les lombalgies inflammatoires se rencontrent souvent chez les patients atteints de sponlydoarthropathie, c’est-à-dire d’un rhumatisme inflammatoire touchant non seulement le rachis mais également les articulations et les tendons périphériques. Dr Claudine Wirth, rhumatologue au Centre Hospitalier de Luxembourg : « Une lombalgie inflammatoire n’est pas forcément synonyme de sponlydoarthropathie. Il faut donc pouvoir éliminer, dans un premier temps, une cause nécessitant une prise en charge urgente (par exemple, une infection). »

 

Le risque d’un retard de diagnostic

Les personnes souffrant de lombalgies inflammatoires ont souvent eu un retard de diagnostic. Cela s’explique par deux raisons. D’une part, les symptômes ne sont pas toujours caractéristiques d’emblée, et sont parfois attribués à un autre évènement particulier ou à une autre pathologie. D’autre part, les résultats de l’imagerie médicale, y compris de l’IRM, mieux : peuvent être négatifs au début de la maladie. Cela signifie que les examens médicaux ne montrent pas encore de signes de la maladie alors que les patients ont déjà des symptômes. 

 

Comment fait-on le diagnostic ? 

Le diagnostic passe d’abord par une anamnèse et un examen clinique soigneux. Les examens paracliniques, comme par exemple des examens de laboratoire (recherche dans la prise de sang du gène HLAB27 et des paramètres inflammatoires) servent à la fois à exclure d’autres pathologies et à confirmer le diagnostic. Des examens d’imagerie permettront également d’évoquer le diagnostic. L’examen le plus utile sera l’IRM des articulations sacro-iliaques. Parfois, le scanner sera nécessaire pour confirmer le diagnostic. Dr Wirth précise : « La radiographie standard ne devient positive que bien plus tard dans l’évolution de la maladie. Dans les formes débutantes, cet examen diagnostique ne sert plutôt qu’à exclure d’autres maladies. Malgré tous ces moyens plus ou moins sophistiqués, il restera des cas où le diagnostic ne sera confirmé qu’au bout de quelques mois ou années. S’il existe toujours une suspicion clinique, c’est-à-dire lorsque le patient a toujours les mêmes plaintes alors que tout le bilan était négatif la première fois, le médecin reprogrammera une IRM au bout de 6 mois. »  

 

Concerne qui et à quel âge ?

Les lombalgies inflammatoires affectent typiquement des patients assez jeunes, et davantage les hommes que les femmes. Les douleurs commencent habituellement avant l’âge de 45 ans. Lorsqu’elles surviennent vers l’âge de 70-75 ans, d’autres causes sont à rechercher. 

 

Quels sont les symptômes ? 

Les symptômes évocateurs d’une lombalgie inflammatoire sont des douleurs nocturnes et une raideur matinale prolongée. Les douleurs inflammatoires s’améliorent lorsque le patient est en mouvement. Parfois, elles sont associées à des douleurs articulaires ou tendineuses ou à des signes extra-articulaires (cutanés, digestifs, …). « Chacun des symptômes est évocateur, mais le diagnostic ne devient évident que lorsque l’on a un faisceau d’éléments cliniques et paracliniques. », souligne Dr Wirth. 

 

Les traitements possibles

La prise en charge médicale associera un traitement symptomatique, par exemple un anti-inflammatoire non stéroïdien, de la kinésithérapie, des mesures d’hygiène de vie ainsi qu’un suivi du patient. Dr Wirth : « La majorité des patients souffrant de sponlydoarthropathie sont souvent bien soulagés par les séances de kinésithérapie et la prise de médicaments anti-inflammatoires. Un certain nombre d’entre eux bénéficieront de ce que l’on appelle une biothérapie, c’est-à-dire d’un médicament administré le plus souvent sous forme d’injection produit à base de cellules vivantes, et qui agit de façon très ciblée sur une cellule ou un médiateur responsable de l’inflammation. Cette prise en charge permet de ralentir ou de stopper l’évolution de la maladie, sans toutefois la guérir. On dit que le médicament est suspensif, c’est-à-dire que si on l’arrête, le mal de dos risque de réapparaitre. »

Les lombalgies aspécifiques, également souvent appelées « lombalgies communes » au Luxembourg, sont des douleurs au dos qui n’ont pas de signes cliniques clairement identifiés. Contrairement aux lombalgies spécifiques qui ont, quant à elles, une origine précise (traumatisme, maladie sous-jacente).  

Plusieurs causes peuvent expliquer l’apparition des lombalgies aspécifiques : problèmes musculaires ou ligamentaires, arthrose, affaissement des disques intervertébraux, problèmes d’articulations (sacro-iliaque, hanche, symphyse pubienne), tendinopathies d’insertion, etc. 

Les lombalgies spécifiques peuvent être dues à 

  • Un traumatisme (chute, fracture vertébrale, accident de sport…). On parle alors de lombalgie post-traumatique. 
  • Une atteinte radiculaire liée à une sténose du canal lombaire ou à une hernie discale qui comprime un ou plusieurs nerfs avec une panoplie de symptômes (faiblesse de/des jambe(s), troubles de la sensibilité, réflexes qui disparaissent que ce soit dans une jambe ou dans les deux jambes, atteintes du périnée comme l’incontinence urinaire ou fécale). 
  • Une inflammation (souvent accompagnée de douleurs nocturnes) comme dans les maladies rhumatismales par exemple. 
  • Une pathologie cancéreuse avec une altération de l’état général. La recherche de tumeurs de la colonne vertébrale ou de métastases (reins, col de l’utérus, sein, prostate…) est importante. 

Les lombalgies communes débutent souvent de manière insidieuse, leur évolution est progressive. Elles sont souvent liées à une mauvaise posture, au manque d’activité physique, au stress ou encore à l’arthrose. « On estime qu’environ 9 personnes sur 10 souffriront un jour de lombalgie au cours de leur vie. En France, les lombalgies sont la 2e cause de consultation médicale et la 3e cause de mise en invalidité. Au Luxembourg, les chiffres obtenus entre 2016 et 2018 montrent que 8,29% de la population est concernée par des douleurs lombaires avec une durée moyenne de 20 jours par épisode. », précise Dr José Azzolin (Médecine Physique au CHL). 

 

Rappel : 
- À partir de 4 semaines, on parle de lombalgie aiguë.
- Entre 6 et 12 semaines, la lombalgie est dite subaiguë.
- Au-delà de douze semaines, la lombalgie est qualifiée de chronique.

 

Quand faire un bilan ?

Pour les lombalgies communes, la réalisation des examens médicaux est réservée essentiellement aux lombalgies subaiguës et aux lombalgies chroniques.  

Une prise en charge urgente et des examens diagnostiques poussés seront requis : 

  • chez les personnes de moins de 20 ans, 
  • chez les adultes âgés de 55 ans qui n’ont jamais souffert du dos, et qui commencent à souffrir soudainement de lombalgie.

 

Les recommandations actuelles dans la prise en charge des lombalgies (aiguës, subaigües) 

La majorité des lombalgies s’estompent généralement d’elles-mêmes en deux à quatre semaines. En cas de lombalgie aiguë (commune – sans déficit neuromoteur), l’hospitalisation n’est pas indiquée. Le médecin recommandera au patient de respecter une période de repos de 2-3 jours, puis de recommencer à se mobiliser éventuellement avec l’aide de médicaments analgésiques (paracétamol) et/ou anti-inflammatoires (stéroïdiens ou non stéroïdiens si besoin) qui permettront d’atténuer la douleur et de passer le cap aigu. Si la guérison tarde, des séances de kinésithérapie et des investigations diagnostiques lui seront proposées. Dr Azzolin : « En cas d’évolution trainante vers une lombalgie subaiguë ou chronique, les traitements seront certainement plus invasifs. À la prise en charge diagnostique (radiographies, scanner, éventuellement IRM), on associera une prise en charge pluridisciplinaire (acupuncture, mésothérapie, physiothérapie, séances avec une psychologue, séances de kinésithérapie plus ciblées et réalisées à l’hôpital…). Si la lombalgie perdure encore, le patient se verra proposer une prise en charge pluridisciplinaire plus développée encore avec le recours à une assistante sociale, à l’école du dos ou une clinique de la douleur entre autres. »

 

Prévention primaire des lombalgies 

Nous n’avons qu’un dos, protégeons-le. 

Pour réduire votre risque de souffrir un jour d’une lombalgie : 

  • pratiquez de l’exercice de façon régulière,
  • faites attention à votre posture (dos et nuque) surtout en cas de travail sédentaire,
  • évitez le port de chaussures à talons ou le port de chaussures à semelles fines,
  • gérez votre stress, 
  • évitez le surpoids et l’obésité.

 

L’ostéoporose est une maladie osseuse généralisée très fréquente, caractérisée par une diminution de la masse osseuse et une altération de la microarchitecture de l’os. Cette affection entraine une fragilisation du squelette, ce qui augmente le risque de fractures. L’ostéoporose s’observe surtout chez la femme après la ménopause. C’est pourquoi, les tassements vertébraux liés à l’ostéoporose sont généralement plus fréquents chez la personne âgée.

 

Signes cliniques évocateurs

Un tassement vertébral se manifeste généralement par une douleur d’installation brutale, qui survient le plus souvent après un effort de soulèvement ou après une chute. Parfois, les douleurs peuvent s’installer de façon insidieuse ou de façon différée par rapport à l’évènement déclencheur. Dansd’autres cas encore, les tassements vertébraux ne donnent pas de symptômes et sont découverts de manière fortuite, par exemple sur une radiographie réalisée à l’occasion d’une pneumonie. 

 

Complications possibles

Les complications des tassements vertébraux sont essentiellement des douleurs au long cours, en raison des déformations de la colonne vertébrale qu’ils entrainent. Contrairement aux tassements dus à des tumeurs ou à des métastases, les tassements ostéoporotiques ne se compliquent que très rarement de la compression d’un nerf ou de la moelle osseuse. 

 

Comment pose-t-on le diagnostic ?

L’examen clinique est peu spécifique. Le plus important est de déterminer l’origine du tassement vertébral : une ostéoporose ? une infection ? une tumeur ou une métastase ? 

Dr Claudine Wirth, rhumatologue au Centre Hospitalier de Luxembourg : « Si le patient ressent de la douleur au moindre mouvement, il sera important d’exclure une compression nerveuse par un examen neurologique soigneux. Face à des antécédents de cancer, une perte de poids inexpliquée, de la fièvre, des examens de laboratoire permettront d’orienter le diagnostic et d’exclure une autre cause (notamment cancéreuse). C’est le cas également des examens d’imagerie (radiographie, scanner et IRM). Il faut savoir que l’IRM est l’examen diagnostique le plus important à réaliser en cas de doute sur le diagnostic car il permet de voir si le tassement est récent ou ancien, et d’orienter ainsi la prise en charge thérapeutique. » 

Dr Christophe Berthold, médecin spécialiste en Neurochirurgie au CHL, précise : « L’IRM possède une séquence spéciale, que l’on appelle STIR, et qui permet de voir la présence d’un oedème au niveau du corps vertébral. L’oedème est la preuve que le tassement vertébral est récent et qu’un traitement chirurgical pourra être envisagé. En l’absence de cette séquence STIR, le patient ne sera pas traité de façon chirurgicale. C’est le cas également lorsque le patient ne ressent aucune douleur, alors que l’on peut observer un oedème à l’IRM. Les traitements chirurgicaux (vertébroplastie et kyphoplastie) sont en effet réservés uniquement aux patients dont le tassement vertébral est récent et qui gardent des douleurs au bout de quelques semaines. 

 

Traitements proposés 

La prise en charge médicale comportera un traitement des douleurs qui, généralement, vont durer entre 6 et 8 semaines. Dr Wirth : « Nous devons bien expliquer d’emblée au patient que la douleur va persister durant ce laps de temps. Selon le degré du tassement vertébral, son caractère récent ou non, ses répercussions dans la vie quotidienne, un corset sera proposé au patient. Il faudra y associer un traitement causal de l’ostéoporose pour éviter la survenue de nouvelles fractures. Ce traitement comportera une alimentation riche en calcium, de la vitamine D, et dans la plupart du temps aussi un médicament qui limite la résorption osseuse. Enfin, dans la prise en charge, on proposera au patient des séances de kinésithérapie comprenant des exercices de renforcement musculaire en extension, des exercices d’équilibre et de balance qui contribueront à faire diminuer les douleurs et surtout les risques de chute. L'ostéoporose est une maladie sous-traitée dans notre pays. Après une fracture ostéoporotique, il sera donc important de faire un bilan, et de mettre en route un traitement pour prévenir d’autres fractures. Sans cela, il est fréquent que d’autres fractures surviennent, surtout au cours des deux premières années qui suivent l’apparition d’une première fracture. »

 

Tassements vertébraux et chirurgie

Le traitement de l’ostéoporose est toujours envisagé en première intention. La chirurgie est quant à elle utilisée en seconde intention.

Les techniques chirurgicales proposées aux patients : 

  • l’injection de ciment dans le corps vertébral pour soulager les douleurs,
  • l’ostéosynthèse (vis, tiges) en cas d’instabilité ou de déformation du rachis (assez rare). Cette technique permet de repositionner le rachis dans un axe correct. 

 

« Les fractures instables sont rares et sont en général traitées par ostéosynthèse. En raison de l’ostéoporose, il existe toutefois un risque de dislocation du matériel. », note Dr Berthold. 

Services associés
Journée mondiale de la douleur : comprendre et soulager le mal de dos

Journée mondiale de la douleur : comprendre et soulager le mal de dos

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la douleur, célébrée ce mardi 19 octobre, nous vous proposons un focus sur les lombalgies. Décrit comme le mal du siècle, la lombalgie est l’une des premières causes de consultation médicale et de mise en invalidité. On estime ainsi que près de 9 personnes sur 10 souffriront un jour de lombalgie au cours de leur vie. Au Luxembourg, les chiffres obtenus entre 2016 et 2018 montrent que 8,29% de la population est concernée par les lombalgies avec une durée moyenne de 20 jours pour chaque épisode douloureux.

Les causes de chronicisation des lombalgies sont multifactorielles, elles peuvent être physiques, psychiques (stress, anxiété, dépression) ou les deux à la fois. La problématique des lombalgies est donc souvent complexe. La lombalgie est une douleur de la région lombaire, c’est-à-dire dans la partie inférieure de la colonne vertébrale.

Une distinction entre les lombalgies dites « communes ou non spécifiques » et les lombalgies « spécifiques » doit être faite. Les lombalgies communes débutent souvent de manière insidieuse et leur évolution est progressive. Elles sont essentiellement dues à une mauvaise posture, une mauvaise position lors de la manipulation d'un objet lourd, le manque d’activité physique, des problèmes musculaires/ligamentaires/tendineux ou encore à de l’arthrose. Les lombalgies spécifiques sont quant à elles liées à un traumatisme (chute, fracture vertébrale due à une ostéoporose…) ou à une maladie sous-jacente (canal lombaire étroit ou hernie discale avec atteinte radiculaire, tumeur de la colonne vertébrale, inflammation, etc).

Une anamnèse et un examen clinique soigneux permettront de déterminer le type de lombalgie, sa durée et sa forme (aiguë, subaiguë, chronique), les examens médicaux à réaliser et les différentes possibilités de traitement. Pour les lombalgies communes, la réalisation d’examens diagnostiques (scanner, IRM…) est réservée essentiellement aux lombalgies subaiguës et aux lombalgies chroniques. Une prise en charge en urgence sera toujours faite lorsque le mal de dos survient chez un jeune de moins de 20 ans ou chez un adulte de plus de 55 ans qui souffre pour la première fois de lombalgie. Ce sont ce que les médecins appellent des « drapeaux rouges ». 

 

Lombalgie chronique : la nécessité d’une prise en charge pluridisciplinaire

On parle de lombalgies chroniques, lorsque leur durée dépasse trois à six mois. Les lombalgies chroniques sont très invalidantes et ont des répercussions qui vont concerner le patient dans son intégralité (c.à.d sa sphère bio-psycho-sociale). Isolement social, arrêt de l’activité professionnelle, troubles psychiques (anxiété, dépression),  attitudes et comportements inappropriés  (catastrophisme, phobie des mouvements…)… toutes ces problématiques doivent absolument être évitées grâce à une prise en charge précoce des lombalgies aiguës. Or, on sait que le passage d’une lombalgie aiguë à une lombalgie chronique se produit en général lorsque la restauration fonctionnelle n’a pas été suffisamment précoce. 

Pour les patients souffrant de lombalgie chronique, la prise en charge pluridisciplinaire reste la meilleure approche. Une équipe multidisciplinaire et pluriprofessionnelle  (médecins, infirmières,  physiothérapeutes, ergothérapeutes, psychologues,  assistante sociale, ..)  accompagne les patients en fonction de ses besoins spécifiques. La prise en charge est globale, personnalisée et s’inscrit toujours sur le long terme. Elle s’appuie sur l’association possible de traitements médicamenteux et non médicamenteux  variés: analgésiques adaptés,  kinésithérapie, suivi psychologique, relaxation, sophrologie, activité physique adaptée, acupuncture, mésothérapie, yoga, infiltrations d’anesthésiques locaux, neurostimulation électrique transcutanée, biothérapie, etc.

Le reconditionnement physique est fondamental dans la prise en charge des patients qui souffrent de douleur chronique. Il s’effectue sous la conduite des physiothérapeutes et d’un médecin rééducateur, et comprend notamment des exercices de renforcement musculaire, d’étirement, de reconditionnement physique.

L’accompagnement psychologique du patient est également important pour travailler sur les représentations de la douleur, la gestion du stress, les appréhensions et les croyances liées au mal de dos. Les conseils donnés par l’ergothérapeute permettent au patient d’adopter les bonnes postures et à les automatiser au domicile ou sur le lieu de travail. L’assistante sociale peut quant à elle aider le patient douloureux chronique à faire le point sur ses problématiques socio-professionnelles et financières.

En cas de lombalgie chronique, une intervention chirurgicale peut être nécessaire en dernier recours. C’est le cas notamment chez les patients souffrant de tassements vertébraux consécutifs à une ostéoporose. On peut leur proposer comme techniques chirurgicales, l’injection de ciment dans le corps vertébral pour tenter de soulager les douleurs ou l’ostéosynthèse pour repositionner correctement l’axe du rachis.

 

Protégeons notre dos !

Pour réduire votre risque de souffrir un jour d’une lombalgie : 

  • évitez le surpoids et l’obésité,
  • pratiquez de l’exercice de façon régulière et évitez la sédentarité,
  • faites attention à votre posture (dos et nuque),
  • évitez le port de chaussures à talons ou le port de chaussures à semelles fines,
  • gérez votre stress.

 

Vous voulez en savoir plus sur les douleurs lombaires, leurs causes possibles et leur prise en charge ? Découvrez notre dossier entier consacré aux lombalgies, ici.

Octobre Rose au CHL - Table ronde 3 : Témoignages de patientes qui ont été touchées par un cancer du sein

Octobre Rose au CHL - Table ronde 3 : Témoignages de patientes qui ont été touchées par un cancer du sein

Troisième table ronde organisée à l'occasion d'Octobre Rose au CHL 2021. Au programme: Témoignages de patientes qui ont été touchées par un cancer du sein.

Autour de la table:

  • Anne, ancienne patiente

  • Aurélie, ancienne patiente

  • Mme Vanessa Grandjean, psychologue du groupe sein CHL

  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image

 

 

 


TABLES RONDES PRÉCÉDENTES:

Découvrez ici la table ronde 1 : "Dépistage, diagnostic et annonce du cancer du sein"

Découvrez ici la table ronde 2 : "Les traitements du cancer du sein".


PROCHAINES TABLES RONDES:

Mercredi 20 octobre

Table ronde 4: Soins de support et suivi post-oncologique

  • Mme Audrey Benoist, breast care nurse
  • Mme Marie Dewulf, esthéticienne
  • Mme Vanessa Grandjean, psychologue groupe sein, CHL
  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image

Mercredi 27 octobre

Table ronde 5: Partenaires aux côtés des patientes

  • Mme Isabelle Schlammes, vice-présidente Europa Donna Luxembourg et ancienne patiente 
  • Mme Barbara Strehler, psychologue et psychothérapeute, Fondation Cancer
  • Dr Alexis Lion,  FLASS - Fédération Luxembourgeoise des Associations de Sport de Santé
  • Mme Carrie Cannon, infirmière et présidente asbl Think Pink Lux
  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillière en image
Etape 3 : L’étape Post-partum et de préparation à la sortie

Etape 3 : L’étape Post-partum et de préparation à la sortie

A l’arrivée dans le service de post-partum, l’équipe soignante vous expliquera les différentes étapes du séjour (visite du pédiatre, bain du bébé, passage des kinésithérapeutes et autres intervenants si nécessaire). Votre partenaire/conjoint pourra vous accompagner tout au long du séjour si vous êtes en chambre seule (contre paiement d’un forfait). En chambre double sa visite est la  bienvenue entre 10 et 19h. Le jour de sortie, votre chambre doit être libérée pour 11h du matin au plus tard, pensez à vous organiser en conséquence. Veuillez trouver ici la visite virtuelle de nos chambres.

La Maternité se veut bienveillante et veut vous permettre de vous sentir comme chez vous et vous aider à trouver vos marques comme parents dans cette nouvelle étape de vie. L’apprentissage de la gestion du temps et l’organisation du quotidien n’est pas toujours simple, les journées passent vite, les nuits peuvent être courtes et la fatigue rapidement présente.

L’apprentissage de la vie quotidienne avec un bébé démarre dès la naissance. Votre implication dans l’organisation du quotidien est attendue, ainsi nous pourrons vous donner des petits tuyaux pour vous permettre de gagner du temps ou de mieux vous organiser lors du retour chez vous. Nous organiserons le déroulement de votre séjour et les horaires des soins pour lesquelles vous nécessitez un accompagnement, avec vous. Nous mettons à votre disposition une kitchenette pour vous permettre d’avoir de l’autonomie dans la gestion de vos repas, vous pourrez ainsi vous préparer du thé, du café, réchauffer un repas préparé au domicile et apporté par la famille ou réchauffer votre plateau si nécessaire, mais aussi y débarrasser votre plateau consommé. Profitez de votre séjour pour tester votre matériel de puériculture et profiter des conseils de nos équipes, n’hésitez pas à apporter votre thermomètre, votre coussin d’allaitement, vos biberons si vous ne souhaitez pas allaiter, entre autres et posez toutes vos questions.

Cette organisation vous sera expliquée à l’admission. Il est important qu’en couple vous appreniez à vous soutenir et à vous entraider dans cette gestion du quotidien, avec un bébé qui va maintenant prendre de la place et va en partie guider votre organisation.

Le CHL pratique la sortie dite « précoce » (au 3ème jour), ce qui veut dire que la patiente et son bébé ne restent que le temps nécessaire à l’hôpital, nous encourageons fortement le suivi du post-partum au domicile par une sage-femme libérale. Toutes les patientes ne sont pas éligibles pour bénéficier de la sortie précoce, certaines contraintes cliniques peuvent faire que vous, votre bébé ou les 2 ne puissiez pas rentrer plus tôt.

Contactez votre sage-femme dès l'accouchement afin d'organiser son passage dans les 24h suivant votre retour à domicile.

 


DÉCOUVREZ DIFFÉRENTS DOSSIERS EN LIEN AVEC CETTE ÉTAPE 3

 


LES AUTRES ÉTAPES DE VOTRE PARCOURS

Etape 2 : L’accouchement

Lors de votre arrivée à la maternité, vous serez accueillie dans le parcours urgences par une soignante de tri qui constatera si vous êtes en travail ou pas. Si c’est le cas vous serez alors orientée vers la salle d’accouchement et votre médecin gynécologue prévenu de votre présence. Veuillez trouver ici une visite virtuelle de la salle d’accouchement.

Vous avez le droit de vous faire accompagner par UNE personne de confiance de votre choix, elle doit être majeure. Il n’y aura pas d’échanges, ni va-et-vient en salle d’accouchement.

Selon votre situation clinique le jour J, votre projet d’accouchement sera revu avec la sage-femme qui vous accueillera et votre gynécologue afin de reparler de sa faisabilité. Tout sera mis en œuvre pour y répondre au mieux, ceci se fera dans les limites cliniques possibles. Votre sécurité et celle de votre bébé resteront notre priorité.

Pour garantir la sécurité de la maman et du bébé, vous aurez un cathéter de perfusion qui sera installée dès le début du travail. Celle-ci nous permettra d’intervenir avec des médicaments si nécessaire. Si la phase de pré-travail est allongée, vous aurez une chambre qui vous sera affectée et pourrez y trouver des moments de repos entre les étapes de contrôle de l’avancée du travail. 

Après votre accouchement, vous serez surveillée pendant 2h en salle d’accouchement ou en salle de réveil en cas de césarienne, (plus d'informations sur la césarienne ici) et pourrez ensuite intégrer votre chambre pour l’étape finale du séjour.

L’équipe d’anesthésie est disponible H24 en salle d’accouchement et pourra ainsi vous accompagner dans la gestion de la douleur tout au long des étapes de dilatation en collaboration avec les sages-femmes et votre gynécologue. La pose de la péridurale (plus d'informations sur la péridurale ici) sera réalisée en fonction de vos demandes et de votre état clinique, si elle est posée trop tôt elle risque de retarder l’avancée du travail. . 

L’équipe de pédiatres est disponible H24 et intervient systématiquement en cas de césarienne ou difficultés à la naissance. Le service de Néonatologie se trouve à quelques mètres et sera là en cas de situation particulière.


DÉCOUVREZ DIFFÉRENTS DOSSIERS EN LIEN AVEC CETTE ÉTAPE 2


LES AUTRES ÉTAPES DE VOTRE PARCOURS

Vidéo : L'analgésie péridurale en obstétrique

 

 

Vidéo : Votre accouchement au CHL: prise en charge en salle de naissance.

Découvrez dans cette vidéo :

  • l'accompagnement de la sage-femme dans la mise en place de votre projet de naissance en toute sécurité,
  • des moyens non médicamenteux pouvant être mis en application : respiration, étirements, massage…,
  • nos lits d’accouchement modulables qui permettent de s’adapter au mieux à chaque moment qu’amène l’évolution du travail,
  • la place importante donnée à la personne qui vous accompagne.

 

 

Vidéo : Prise en charge du bébé à l'unité de Néonatologie

 

Etape 1 : En quoi consiste notre accompagnement en prénatal

Etape 1 : En quoi consiste notre accompagnement en prénatal

Lors du diagnostic de grossesse, le gynécologue et l’infirmière vous expliqueront le déroulement de votre grossesse qui comporte des étapes clés.

EN ACCOUCHANT AU CHL VOICI CE QUE NOUS VOUS PROPOSONS :

  • Un suivi médical régulier et selon les indications définies par votre gynécologue
  • Un accompagnement par une sage-femme au centre de périnatalité dès votre premier trimestre si nécessaire, et au plus tard lors de l’ouverture de votre dossier qui se fait autour de 32 semaines. Au cours de cet entretien, nous allons vous transmettre toutes les informations nécessaires pour votre prise en charge jusqu’au jour J.
  • Nous offrons des consultations spécialisées en pré et postnatal dans différents domaines afin de vous préparer au mieux à cet heureux évènement : 
    • Entretiens pré- et postnataux
    • Consultations en allaitement
    • Ateliers d’hypnose à des fins de gestion des symptômes pénibles en fin de grossesse ou gestion de la douleur à l’accouchement 
    • Consultations en haptonomie 
    • Ateliers de brazelton 
    • Ateliers de diététique 

Prenez RDV ici :  sec.gyneco@chl.lu  ou par Tel : +352 4411-3230 


Que mettre dans ma valise, toutes les informations ici.

Nous offrons un accueil des urgences gynéco-obstétricales H24 et 7/7j

QUAND SE RENDRE EN SALLE D’ACCOUCHEMENT ?

Une équipe est prête en permanence pour vous accueillir à toute heure du jour et de la nuit. Présentez-vous à l'entrée principale de la Maternité.

Signes d’alerte :

  • Si vous ressentez des contractions utérines avant 36 semaines
  • Si vous ressentez des contractions utérines douloureuses et qu’elles apparaissent toutes les 5-10 min depuis une heure
  • Si vous perdez les eaux
  • Si vous saignez
  • Si vous ne sentez plus bouger le bébé
  • Si vous êtes inquiète, quel qu’en soit le motif

Nous vous offrons la possibilité de rencontrer des membres de l’équipe pluridisciplinaire en cas de risque détectée par l’un des professionnels de santé qui vous accompagnera (un médecin spécialiste : cardiologue, néonatologue, chirurgien pédiatrique, la diététicienne, la psychologue, l’assistante sociale…)

Nous conseillons à chaque femme de contacter une sage-femme libérale déjà en anténatal et de la rencontrer au moins une fois avant l’accouchement. Négociez avec votre sage-femme libérale le suivi à domicile dès la sortie de maternité, afin de vous permettre de retourner au domicile en toute sécurité. N’oubliez pas que les sages-femmes libérales offrent des cours de préparation à l’accouchement individualisés, n’hésitez pas à consulter leurs offres sur leur site professionnel.


DÉCOUVREZ DIFFÉRENTS DOSSIERS EN LIEN AVEC CETTE ÉTAPE 1


LES AUTRES ÉTAPES DE VOTRE PARCOURS

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