Journée mondiale de l'AVC 2021

Journée mondiale de l'AVC 2021

Au Luxembourg, environ 4 AVC surviennent par jour. Si l’AVC est une maladie grave, il est d’autant plus important de savoir le reconnaître et d’agir rapidement et de façon adaptée.
A l'occasion de la journée mondiale de l'AVC de ce vendredi 29 octobre, l’équipe pluridisciplinaire de la Neurologie du CHL, en co-animation avec Blëtz asbl, a organisé une journée de sensibilisation autour des sujets suivants:

  • L’importance de reconnaître les symptômes et d’agir vite.
  • Les facteurs de risques cardiovasculaire :
    • Une alimentation équilibrée : qualité des graisses et « graisses cachées ».
    • Le tabac : comment vous aider.
    • L’hypertension dans l’AVC.
    • Le diabète.
  • L’importance d’une rééducation post AVC individuelle et adaptée.

Lors de cette journée, les médecins neurologues du CHL ont également réalisé des échographies des vaisseaux du cou.

Le CHL a également été illuminé en mauve, couleur symbole de la prévention des AVC.

 

Docteur Sarah Viennet

Docteur Sarah Viennet

Le docteur Sarah Viennet est médecin specialiste en Psychiatrie.

Formation médicale de base :

  • Docteur en Médecine, Faculté de Médecine de Nancy, France

Spécialisations :

  • DES (Diplôme d’Etudes Spécialisées) de Psychiatrie, Faculté de Médecine de Nancy, France
  • DESC (Diplôme d’Etudes Spécialisées Complémentaires) d’Addictologie, Université de Lorraine, France
  • DU (Diplôme Universitaire) de Psychopathologie de l’enfant et l’adolescent, maladie chronique et handicap, Faculté de Médecine de Nancy, France

Intérêts particuliers :

  • Formation à l’hypnose médicale, IPNOSIA (2018-2020)
  • Formation certifiante de Praticien en Mindfulness ou Méditation pleine conscience, MINDFULFRANCE (2016-2018)
  • Formation à la Thérapie Comportementale et Cognitive, AFTCC (2007-2010)

Langues parlées :

  • Français
  • Anglais

 

CHL - CHL Centre

Psychiatrie

Fax :
  +352 4411-6356
CHL Centre

Unité d'hospitalisation 53

Tél : +352 4411-4553
CHL Centre

Unité d'hospitalisation 50

Tél : +352 4411-2740
Docteur Mylène Donge

Docteur Mylène Donge

Le docteur Mylène Donge est médecin specialiste en Neuropédiatrie

Spécialisations :

  • DES en pédiatrie 2008 - Université Catholique de Louvain (Belgique)
  • Certificat universitaire en neurologie pédiatrique 2010 – Université Libre de Bruxelles (Belgique)
  • Diplôme interuniversitaire de Neurologie pédiatrique 2010 – Université Paris Descartes (France)
  • Diplôme interuniversitaire en Troubles du Neurodéveloppement 2019 – Université Claude Bernard – Lyon 1 (France)

Intérêts particuliers :

  • Epileptologie de l’enfant, Neurophysiologie 
  • Troubles du neurodéveloppement
  • Neurogénétique

Langues parlées :

  • Français: Langue maternelle
  • Anglais courant
  • Espagnol - Portugais: Notions

 

CHL - CHL KannerKlinik

Neurologie Pédiatrique

Fax :
  +352 4411-6466
CHL - CHL Centre

Laboratoire de sommeil

Tél : 
Fax :
  +352 4411-6205
Le CHL participe à la European Testing Week 2021

Le CHL participe à la European Testing Week 2021

Du 22 au 29 novembre 2021, le CHL participe officiellement à la semaine du dépistage des infections sexuellement transmissibles (VIH, hépatites, syphilis, gonorhée...).

Cet événement est organisé par le « European Centre for Disease Prevention and Control».

L’objectif de cette action est d’unir les organisations partenaires dans toute l’Europe pendant une semaine pour accroître l’accès au dépistage et promouvoir la sensibilisation aux avantages d’un dépistage précoce des infections sexuellement transmissibles (IST).

Du 22 au 29 novembre 2021, il vous est possible de faire un test de dépistage gratuit à la consultation infirmière de l’unité 20 (rez-de-chaussée du CHL Centre) :

  • sans rendez-vous, entre 07h00 et 19h00
  • et sans prescription médicale
LE CHL PARTICIPE À LA EUROPEAN TESTING WEEK 2021

LE CHL PARTICIPE À LA EUROPEAN TESTING WEEK 2021

Du 22 au 29 novembre 2021, le CHL participe officiellement à la semaine du dépistage des infections sexuellement transmissibles (VIH, hépatites, syphilis, gonorhée...).

Cet événement est organisé par le « European Centre for Disease Prevention and Control».

L’objectif de cette action est d’unir les organisations partenaires dans toute l’Europe pendant une semaine pour accroître l’accès au dépistage et promouvoir la sensibilisation aux avantages d’un dépistage précoce des infections sexuellement transmissibles (IST).

Du 22 au 29 novembre 2021, il vous est possible de faire un test de dépistage gratuit à la consultation infirmière de l’unité 20 (rez-de-chaussée du CHL Centre) :

  • sans rendez-vous, entre 07h00 et 19h00
  • et sans prescription médicale
Octobre Rose au CHL - Table ronde 5 : Partenaires aux côtés des patientes

Octobre Rose au CHL - Table ronde 5 : Partenaires aux côtés des patientes

Cinquième table ronde organisée à l'occasion d'Octobre Rose au CHL 2021. Au programme: Partenaires aux côtés des patientes touchée par un cancer du sein. 

Autour de la table:

 

 


TABLES RONDES PRÉCÉDENTES:

Le Professeur Romain Seil nommé membre d’honneur de l’Académie Nationale de Chirurgie Française

Le Professeur Romain Seil nommé membre d’honneur de l’Académie Nationale de Chirurgie Française

Le Professeur Romain Seil, spécialiste en chirurgie orthopédique, médecin travaillant au CHL depuis 17 ans, a été nommé membre d’honneur de l'Académie Nationale de Chirurgie française lors de la séance solennelle qui s'est tenue le 22 septembre dernier à Paris.

Le Prof. Dr Seil rejoint ainsi les quatre autres chirurgiens du CHL déjà membres de l’Académie, à savoir les Drs Juan Azagra, Martine Goergen, Paul Philippe et Jerry Kieffer.

La Direction du CHL félicite le Prof. Dr Seil pour sa nomination.

 

L’Académie Nationale de Chirurgie française

Héritière de l'Académie Royale de Chirurgie fondée en 1731 par Louis XV, l'Académie Nationale de Chirurgie française s'attache à suivre l’évolution de la profession de chirurgien, les avancées et l’enseignement de la chirurgie, en suivant et diffusant les bonnes pratiques et en accompagnant les changements de plus en plus rapides du savoir et du savoir-faire en la matière. Le Prof Seil est un des rares chirurgiens luxembourgeois reconnu par l'Académie à titre étranger, et rejoint ainsi les rangs des quelque 150 membres étrangers de l'institution.

 

Le Professeur Romain Seil

Le Professeur Seil est internationalement connu et reconnu, notamment pour ses travaux et publications en chirurgie ostéoarticulaire et plus particulièrement en chirurgie mini-invasive des articulations et en orthopédie du sport

Portrait

« Mon nom est Romain Seil, j’ai 55 ans, je suis chirurgien orthopédiste au Centre Hospitalier de Luxembourg depuis 2004. Je suis luxembourgeois de naissance, ce qui commence à être suffisamment rare que pour être mentionné. Je suis né à Differdange et j’ai fréquenté le Lycée Hubert Clement à Esch sur Alzette où j’étais d’ailleurs dans la même classe que le Dr. Paul Hedo, chef du service de psychiatrie et le Dr Marc Simon, chef du service des urgences au CHL. Après une année au Cours Universitaire du Luxembourg où j’ai côtoyé notre Directrice médicale, le Dr. Martine Goergen, j’ai été formé à l’Université Catholique de Louvain, puis à l’Université de la Sarre à Homburg, et également brièvement à l’Université de Pittsburgh. Ce parcours de 20 ans à l’étranger - que je ne regrette pour rien au monde - m’a permis d’apprécier les différentes cultures de nos voisins et d’apprendre à connaître différents systèmes de santé.

J’ai toujours été intéressé par la chirurgie orthopédique qui permet de maintenir ou de rétablir la mobilité et l’activité physique de nos patients. Mes premiers contacts avec ce monde remontent à mes années de lycée et de pratique intense du handball où nous étions trop fréquemment confrontés à des blessures graves.

En Allemagne, j’étais formé par le Prof. Dieter Kohn, un des pionniers mondiaux de la chirurgie arthroscopique. Par opposition à la chirurgie ouverte, il s’agit d’une chirurgie mini-invasive, qui a d’abord été développée au genou. Au fil des ans, elle s’est rapidement répandue aux autres grandes articulations. À Homburg, nous étions pionniers dans un grand nombre de ces techniques. Comme l’a décrit le Prof. JA Azagra pour la chirurgie mini-invasive abdominale dans ces mêmes lignes il y a quelques années, au-delà de l’aspect esthétique non négligeable de ce genre de chirurgie pour les patients, cette technique révolutionnaire permet des opérations moins agressives, plus ciblées, permettant un travail plus précis et plus anatomique.  

De nos jours, la chirurgie mini-invasive prend une place de plus en plus grande en chirurgie orthopédique. Elle s’étend même aux ostéotomies et à la chirurgie prothétique, non pas par voie arthroscopique, mais malgré tout de façon mini-invasive en n’étant plus obligé de détacher les grands muscles pour atteindre les articulations, mais en les contournant. Outre les avantages cités plus haut, ce type de chirurgie permet une récupération plus rapide pour les patients. Lors de mes années de formation, il n’était pas rare de voir des patients hospitalisés pendant deux semaines après une prothèse de hanche, suivi d’un séjour de quelques semaines en clinique de rééducation. Aujourd’hui, il n’est pas rare de les voir reprendre le travail après ce délai. La durée d’hospitalisation a pu être réduite à quelques jours seulement et une rééducation stationnaire n’est plus nécessaire. 

Après ma formation en Allemagne, j’avais le choix de m’établir dans plusieurs pays en Europe. Après 17 années passées au CHL, je peux affirmer que la décision de revenir au Luxembourg était la bonne. Le CHL m’a fait confiance et m’a toujours soutenu dans nos projets de construction d’une équipe internationale qui est unie par le souci d’offrir une médecine de qualité, voire d’excellence à nos patients, par le travail d’équipe et la passion du métier, la créativité et le souci permanent d’aller de l’avant et d’innover. J’adore travailler avec cette équipe et ces consœurs et confrères venant d’horizons différents et œuvrant pour le bien d’une société luxembourgeoise caractérisée par une diversité remarquable et de plus en plus croissante. Je remercie tout un chacun d’entre eux, de même que nos équipes soignantes et de kinésithérapie et enfin nos secrétaires sans qui cela ne serait pas possible. 

Le CHL m’a également donné l’opportunité d’allier cette collégialité à la formation des jeunes chirurgiens et chirurgiennes afin de pérenniser la transmission de nos connaissances et de mettre en place des structures de recherche afin de produire un travail scientifique continu. Cette configuration est unique au Luxembourg et correspond au système académique allemand. Contrairement à la France où l’enseignement se fait via l’université et la recherche la plupart du temps en association avec des centres de recherche, en Allemagne elle se fait souvent à l’intérieur et à partir des structures cliniques qui en sont le moteur principal. Grâce à cette structure, nos équipes orthopédiques, traumatologiques et de médecine du sport publient une 50e d’articles scientifiques tous les ans dont certains dans les revues scientifiques les plus réputées de notre domaine. C’est ainsi que des jeunes chirurgiens viennent de nombreux pays européens chez nous pour se former au travail clinique, au travail scientifique, ou les deux en même temps. Il me semble important que le CHL continue à rechercher les moyens afin d’appliquer ce modèle à d’autres services qui le souhaitent.

Je viens d’être nommé membre d’honneur de l’Académie Nationale de Chirurgie en France et plus particulièrement par l’ancien Doyen de la Faculté de Médecine de Nancy, le Prof. Henry Coudane, président de l’Académie en 2020. Je l’avais rencontré lors d’un voyage d’échange entre les Sociétés Germanophones (AGA) et Francophones d’Arthroscopie (SFA) en 1996. L’entretien des contacts établis lors de ce parcours ont notamment résulté dans l’organisation du congrès de la SFA à Luxembourg en 2014. Cette reconnaissance de mes pairs est un très grand honneur. Avec la Présidence de l’ESSKA - qui restera inégalable - et la nomination comme membre d’honneur par plusieurs sociétés savantes nationales en Europe, c’est un des très beaux moments de ma carrière. Je remercie l’Académie de cette confiance que je reçois en toute humilité au vu des grands noms de la chirurgie qui en font et en ont fait partie. C’est un peu la Légion d’Honneur de la Médecine que je viens de recevoir. »

Docteur Mathieu Duquesne

Docteur Mathieu Duquesne

Le Dr Mathieu Duquesne est médecinspécialiste en anesthésie

Formation médicale de base

  • Faculté de médecine de Nice

Spécialisations / Fachgebiet:

  • Spécialistation en anesthésie / réanimation au CHU de Nice, à Berlin et à Tübingen
  • Formation post internat à Charite Berlin, au CHU de Nice et Hopital Saint Joesph de Berlin.

Intérêts particuliers / Besondere Interessen:

  • Anesthésie loco-régionale
  • Réhabilitation rapide après chirurgie
  • Réanimation polyvalente
La Stroke Unit de niveau II du CHL

La Stroke Unit de niveau II du CHL

A l'occasion de la Journée Mondiale de l'AVC, le CHL vous présente sa Stroke Unit de niveau II. 

 

La stroke unit de niveau II du CHL est une unité d’hospitalisation du service de neurologie, spécialisée dans la prise en charge 24h/24h de patients souffrant d’accident vasculaire cérébral (AVC) avec un déficit neurologique persistant et d’Accidents Ischémiques Transitoires (AIT) avec un déficit rapidement régressif et correspond à des standards internationaux.

> La Stroke Unit du CHL fonctionne 24h/24 et 7j/7. Avec ses 6 lits spécialement aménagés et monitorisés, l’unité a pris en charge 319 patients atteints d’un AVC/d’une AIT en 2019.

 

Un accident vasculaire cérébral (AVC), aussi appelé attaque cérébrale ou « stroke » en anglais, survient lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau est obstrué, le plus souvent par un caillot de sang, ou lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau se rompt. On parle alors d’accident ischémique cérébral ou d’infarctus cérébral. Cette partie cérébrale en manque de sang ne peut plus fonctionner normalement, et apparaissent, souvent brutalement, les symptômes typiques d’un AVC. Moins souvent (environ 10 % - 15 % des cas), l'AVC est la conséquence de la rupture d’une artère, et le sang qui en est issu détruit le cerveau à son niveau.

Les origines des AVC sont multiples (artère du cou obstruée, embolie provenant du coeur, petite artère cérébrale occluse…), et la recherche en urgence de la cause chez chaque patient est essentielle pour prévenir la récidive et éviter des complications.

> Au niveau international, il est reconnu que la prise en charge des patients au sein d’une Stroke Unit démontre une réduction de 17 % du risque de décès et de 25 % du critère combiné "décès et dépendance".

 

Une équipe de spécialistes pour une prise en charge 24h/24h

Après avoir reçu les premiers soins au service des Urgences, les patients ayant subi un AVC sont hospitalisés au sein de la Stroke Unit du CHL.

Ce service assure un accompagnement optimal aux patients pendant les premiers jours/semaines qui suivent un AVC. Les patients y restent sous l’observation continue (monitoring) d’une équipe pluridisciplinaire spécialisée, qui surveille particulièrement les aspects suivants :

  • Rythme cardiaque
  • Tension artérielle
  • Température
  • Taux d’oxygène dans le sang
  • Conscience
  • Déficit neurologique, tel que signes de paralysie, troubles sensitifs et troubles visuels
  • Problèmes de déglutition
  • Troubles du langage
  • Fonction vésicale

> Prévenir des complications est l’objectif principal pendant la phase aiguë et post-aiguë.

 

L’équipe pluridisciplinaire spécialisée qui intervient dans la prise en charge de l’AVC/AIT est composée notamment:

  • de médecins formés à la pathologie neuro-vasculaire en nombre suffisant pour assurer une présence effective sur place 24 heures sur 24 toute l’année
  • d’infirmiers et d’infirmiers spécialisés (ex : formés à la réalisation d’échographie doppler ou ayant obtenu un DIU en pathologie vasculaire)
  • de kinésithérapeutes qui se concentrent sur la rééducation du patient : positionnement, thérapie respiratoire, apprentissage des déplacements, rééducation à la marche
  • d’orthophonistes en charge de la rééducation de la communication
  • d’ergothérapeutes qui effectuent des bilans (de motricité, de sensibilité et d’autonomie dans le quotidien du patient). Ils fournissent et adaptent le matériel auxiliaire (fauteuil roulant, attelle, etc.). Ils estiment si des aménagements du lieu de vie du patient sont nécessaires
  • d’assistantes sociales qui aident le patient p.ex. à choisir un centre de rééducation ou mettre en place la suite de son traitement (aide-ménagère, soins à domicile, etc.)
  • de psychologues assurant le suivi psychologique des patients et des familles
  • de diététiciennes qui interviennent pour effectuer une évaluation nutritionnelle complète et adapter les repas.

L’équipe de la Stroke Unit travaille également en étroite collaboration avec les autres services du CHL, à savoir le service de neuroradiologie, de neurochirurgie, de cardiologie, de chirurgie vasculaire, de réanimation, de diabétologie et de rééducation.

 

> Cette organisation a notamment permis la mise en place d’une filière de soins 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour la thrombectomie.

> A savoir : La thrombectomie mécanique est une procédure qui fait intervenir des praticiens de différentes spécialités avec une possibilité réelle d’améliorer les résultats pour les patients.

Dans un contexte de bonne collaboration, les autres hôpitaux du pays transfèrent régulièrement des patients au CHL lorsqu’un traitement par thrombectomie est nécessaire.

 

Le parcours de prise en charge d’un patient atteint d’un AVC

Dès l’arrivée aux urgences du CHL pour une suspicion d’AVC, le patient est examiné par le médecin neurologue. Plusieurs examens seront immédiatement réalisés afin de déterminer la cause de l’attaque cérébrale et de localiser la région atteinte. Pour permettre de poser un diagnostic précis, une imagerie cérébrale est effectuée (IRM ou scanner). D’autres examens complémentaires peuvent s’avérer nécessaires (écho-doppler, échographie cardiaque…).

> L’imagerie est une étape importante de la filière neurovasculaire (image IRM)

 

Des soins adaptés seront ensuite initiés en fonction de l’origine de l’accident vasculaire cérébral et de ses causes. Pour ces patients, plus vite sont instaurées des mesures thérapeutiques, meilleurs sont les pronostics de survie et les chances de récupération.

> Time is brain

 

Deux principales approches sont possibles afin de rétablir le flux sanguin cérébral : sous certaines conditions, le vaisseau bouché pourra être rouvert par un traitement appelé la thrombolyse (traitement médicamenteux pour dissoudre le caillot - ce traitement est possible uniquement dans les quatre heures et demi après le début des symptômes et selon l’état du patient) ou la thrombectomie (acte de neuroradiologie interventionnelle permettant d’extraire le caillot de sang grâce à un cathéter ; ce traitement doit se faire, en général, dans les 6 heures qui suivent l’AVC).

> Au CHL en 2017, 5 patients ont eu une thrombectomie, en 2018, 12 patients. De janvier à décembre 2019, 25 patients ont eu une thrombectomie.

 

Selon les cas, des médicaments comme des anti-agrégants plaquettaires qui empêchent la formation de caillots (aspirine par exemple) ou des anticoagulants sont aussi administrés.

L’équipe de la Stroke Unit a pour objectif d’éviter les complications et de stabiliser les patients, de tout mettre en oeuvre pour que la récupération se fasse au plus vite, puis de réorienter les personnes en fonction des séquelles éventuelles.

> Il s’agit d’un travail de guérison, de stabilisation, et d’orientation.

 

La rééducation du patient commence le plus rapidement possible, dès que son état de santé le permet. Elle dépend de l’importance de ses atteintes (hémiplégie, hémiparésie, troubles de mémoire, difficultés à déglutir, etc.) et augmente en intensité au fur et à mesure que l’état du patient s’améliore.

Elle débute au sein de la Stroke Unit et peut se poursuivre, si besoin, dans un centre de rééducation. Elle vise le rétablissement et/ou le maintien de l’autonomie du patient.

Pour minimiser le risque de nouvel accident vasculaire cérébral, le patient est également sensibilisé aux divers facteurs de risque "modifiables", comme le tabagisme, la surcharge pondérale ou encore la sédentarité. Le cas échéant, un traitement médicamenteux sera instauré lequel devra être poursuivi après la phase d’hospitalisation : hypertension artérielle, hypercholestéroléme, diabète, etc.

Lorsque l’état du patient s’est stabilisé et que tous les examens ont été réalisés, le patient peut quitter l’hôpital. Les possibilités de sortie sont discutées au sein de l’équipe pluridisciplinaire ensemble avec le patient et/ou la famille/les proches. L’âge du patient, sa situation personnelle et ses capacités physiques y sont pris en compte.

Si la situation le permet, le patient peut donc retourner à son domicile (avec éventuellement des soins de rééducation et/ou des soins infirmiers en ambulatoire). Si le retour au domicile n’est pas possible, le patient peut être pris en charge dans un centre de rééducation ou une maison de repos et de soins.

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