Présentation du projet-pilote de réseau de prise en charge pluridisciplinaire du long-COVID

Présentation du projet-pilote de réseau de prise en charge pluridisciplinaire du long-COVID

La ministre de la Santé, Paulette Lenert, a présenté le projet-pilote de réseau de prise en charge pluridisciplinaire du long-COVID lors d’une conférence de presse. Prévu pour une période de 6 mois, ce projet-pilote a été élaboré afin de répondre de manière adéquate à l’émergence inquiétante de ce nouveau problème de santé publique. 

En effet, une proportion non négligeable de patients atteints de la COVID-19 gardent des séquelles de la maladie sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Ces patients peuvent avoir une fatigue persistante, des troubles neurologiques (cognitifs, sensoriels, céphalées, « brouillard cérébral »), des troubles cardiaques (douleurs et oppressions thoraciques, tachycardie, dyspnée, toux), ou encore des troubles de l’odorat et du goût. Des douleurs articulaires, des troubles digestifs et cutanés sont également fréquents. Les symptômes varient dans leur présentation et intensité, et peuvent aussi fluctuer dans la durée. On parle généralement de « long-COVID » si les symptômes persistent au-delà de trois mois après la phase aiguë d’infection.

« De nombreux patients ne parviennent pas à se remettre de leur phase post-aiguë, ils voient leur vie « brisée », ne parviennent pas à reprendre une activité professionnelle ni même les activités habituelles de leur vie journalière. Ils ne se reconnaissent plus dans leur vie quotidienne et souffrent de différents maux qui ne leur permettent pas de retrouver leur vie d’avant. Ceci m’a interpellé. », a expliqué Paulette Lenert, pour qui « une démarche pragmatique, rationnelle et scientifique de prise en charge de ces patients, dans le cadre d’une décision médicale partagée, pluridisciplinaire, s’avère nécessaire. » 

Il est estimé qu’environ 1% des presque 70.000 cas de personnes infectées à ce jour au Luxembourg depuis mars 2020, sont concernés, donc environ 700 patients. 

Prise en charge pluridisciplinaire des patients long-COVID

« Dans la grande majorité des cas, la prise en charge de ces symptômes prolongés, au cours d’une maladie COVID-19, est réalisée en soins de première ligne par des médecins généralistes. Toutefois, pour un certain nombre de patients chez qui des symptômes lourds persistent, la réalisation d’examens complémentaires et une prise en charge pluridisciplinaire coordonnée en milieu hospitalier sont nécessaires pour exclure une décompensation de comorbiditéssuite à la COVID-19. » a commenté le Dr Stéphanie Obertin, présidente du Cercle des médecins généralistes.

Une documentation, en lien avec les différentes étapes de prise en charge, doit être conduite en parallèle, de manière structurée, afin d’étayer d’éventuels travaux de recherche. 

Un examen clinique approfondi, une écoute empathique et une exploration du patient dans sa globalité sont nécessaires pour porter un diagnostic en rapport avec ces symptômes prolongés. La prise en charge comprend une anamnèse spécifique, la mesure des paramètres vitaux, l’utilisation d’échelles d’évaluations validées et d’un bilan paraclinique parcimonieux. 

« La prise en charge de la nouvelle pathologie long-COVID doit se faire en partenariat avec les médecins généralistes et les établissements de la rééducation ainsi que tous les autres spécialistes de rééducation de manière à développer un réseau de prise en charge dédié. », a souligné la ministre.

À cette fin, une convention de financement a été signée avec les structures partenaires du réseau, notamment le Service national des maladies infectieuses du Centre hospitalier de Luxembourg (CHL), le Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation (REHAZENTER) et le Domaine Thermal Mondorf. 

Comme l’a précisé le Dr Gaston Schütz, Directeur-général du REHAZENTER : « À ce jour, les traitements des patients long-COVID sont essentiellement symptomatiques et la rééducation y occupe une place centrale: rééducation respiratoire en cas de syndromes pulmonaires, rééducation olfactive en cas de troubles de l’odorat persistants ou réentrainement à l’effort qui doit être mené de façon progressive et adaptée aux possibilités de chaque patient. »

« L’écoute, l’accompagnement et l’éducation des patients font partie intégrante du traitement de manière à apprendre aux patients à s’autogérer, connaître leurs limites mais aussi à continuer des activités physiques même modérées en l’absence de contre-indications. », a ajouté Pierre Plumer, Directeur-général Domaine Thermal Mondorf.

En outre, l’exploration de troubles anxieux et dépressifs, de troubles fonctionnels et la proposition d'un soutien psychologique voire psychiatrique sont à envisager à toutes les étapes du suivi.

Cette prise en charge sera dès lors accessible aux patients au niveau national dans une organisation pluridisciplinaire afin de leur offrir de manière individualisée et optimale des services multidisciplinaires de rééducation, de réadaptation et de soutien.

Parcours clinique du patient

Le parcours clinique d’un patient long-COVID se fait en 3 grandes étapes : 

1.

Un patient qui présente des symptômes de long-COVID doit consulter en premier lieu son médecin généraliste (ou spécialiste), qui l’oriente vers la consultation « long-COVID » selon des critères d’admission bien définis et dépassant les possibilités des soins primaires, donc uniquement si un bilan hospitalier complémentaire et/ou une prise en charge pluridisciplinaire est nécessaire.

2.

Ensuite, le patient prend rendez-vous au Service national des maladies infectieuses (SNMI) du CHL.

« Lors de sa première consultation, une anamnèse complète du patient sera faite avec un Case Manager, sur base d’un questionnaire standardisé, permettant d’identifier les symptômes prédominants qui nécessiteront une éventuelle exploration, mais aussi de déterminer le critère d’urgence et de priorisation pour la prise en charge. Après consultation avec le médecin coordinateur du bilan patient, une décision sur l’orientation thérapeutique au sein du réseau de compétences est prise, sur base des besoins spécifiques du patient. » a expliqué le Dr Thérèse Staub du SNMI.

3.

Si une prise en charge spécialisée s’avère nécessaire, le patient est transféré aux structures partenaires, donc soit au REHAZENTER, soit au Domaine Thermal Mondorf.

« Il est primordial que les patients long-COVID soient pris en charge de manière adaptée et qu’on leur évite un parcours diagnostique long et épuisant. » a conclu la ministre. 

Le budget dédié au projet-pilote qui sera lancé au 1er août, se chiffre à 1,01 million €.

Communiqué par le ministère de la Santé, le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), le Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation (REHAZENTER) le Cercle des médecins généralistes et le Domaine Thermal Mondorf

Présentation du projet-pilote de réseau de prise en charge pluridisciplinaire du long-COVID

Présentation du projet-pilote de réseau de prise en charge pluridisciplinaire du long-COVID

La ministre de la Santé, Paulette Lenert, a présenté le projet-pilote de réseau de prise en charge pluridisciplinaire du long-COVID lors d’une conférence de presse. Prévu pour une période de 6 mois, ce projet-pilote a été élaboré afin de répondre de manière adéquate à l’émergence inquiétante de ce nouveau problème de santé publique. 

En effet, une proportion non négligeable de patients atteints de la COVID-19 gardent des séquelles de la maladie sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Ces patients peuvent avoir une fatigue persistante, des troubles neurologiques (cognitifs, sensoriels, céphalées, « brouillard cérébral »), des troubles cardiaques (douleurs et oppressions thoraciques, tachycardie, dyspnée, toux), ou encore des troubles de l’odorat et du goût. Des douleurs articulaires, des troubles digestifs et cutanés sont également fréquents. Les symptômes varient dans leur présentation et intensité, et peuvent aussi fluctuer dans la durée. On parle généralement de « long-COVID » si les symptômes persistent au-delà de trois mois après la phase aiguë d’infection.

« De nombreux patients ne parviennent pas à se remettre de leur phase post-aiguë, ils voient leur vie « brisée », ne parviennent pas à reprendre une activité professionnelle ni même les activités habituelles de leur vie journalière. Ils ne se reconnaissent plus dans leur vie quotidienne et souffrent de différents maux qui ne leur permettent pas de retrouver leur vie d’avant. Ceci m’a interpellé. », a expliqué Paulette Lenert, pour qui « une démarche pragmatique, rationnelle et scientifique de prise en charge de ces patients, dans le cadre d’une décision médicale partagée, pluridisciplinaire, s’avère nécessaire. » 

Il est estimé qu’environ 1% des presque 70.000 cas de personnes infectées à ce jour au Luxembourg depuis mars 2020, sont concernés, donc environ 700 patients. 

Prise en charge pluridisciplinaire des patients long-COVID

« Dans la grande majorité des cas, la prise en charge de ces symptômes prolongés, au cours d’une maladie COVID-19, est réalisée en soins de première ligne par des médecins généralistes. Toutefois, pour un certain nombre de patients chez qui des symptômes lourds persistent, la réalisation d’examens complémentaires et une prise en charge pluridisciplinaire coordonnée en milieu hospitalier sont nécessaires pour exclure une décompensation de comorbiditéssuite à la COVID-19. » a commenté le Dr Stéphanie Obertin, présidente du Cercle des médecins généralistes.

Une documentation, en lien avec les différentes étapes de prise en charge, doit être conduite en parallèle, de manière structurée, afin d’étayer d’éventuels travaux de recherche. 

Un examen clinique approfondi, une écoute empathique et une exploration du patient dans sa globalité sont nécessaires pour porter un diagnostic en rapport avec ces symptômes prolongés. La prise en charge comprend une anamnèse spécifique, la mesure des paramètres vitaux, l’utilisation d’échelles d’évaluations validées et d’un bilan paraclinique parcimonieux. 

« La prise en charge de la nouvelle pathologie long-COVID doit se faire en partenariat avec les médecins généralistes et les établissements de la rééducation ainsi que tous les autres spécialistes de rééducation de manière à développer un réseau de prise en charge dédié. », a souligné la ministre.

À cette fin, une convention de financement a été signée avec les structures partenaires du réseau, notamment le Service national des maladies infectieuses du Centre hospitalier de Luxembourg (CHL), le Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation (REHAZENTER) et le Domaine Thermal Mondorf. 

Comme l’a précisé le Dr Gaston Schütz, Directeur-général du REHAZENTER : « À ce jour, les traitements des patients long-COVID sont essentiellement symptomatiques et la rééducation y occupe une place centrale: rééducation respiratoire en cas de syndromes pulmonaires, rééducation olfactive en cas de troubles de l’odorat persistants ou réentrainement à l’effort qui doit être mené de façon progressive et adaptée aux possibilités de chaque patient. »

« L’écoute, l’accompagnement et l’éducation des patients font partie intégrante du traitement de manière à apprendre aux patients à s’autogérer, connaître leurs limites mais aussi à continuer des activités physiques même modérées en l’absence de contre-indications. », a ajouté Pierre Plumer, Directeur-général Domaine Thermal Mondorf.

En outre, l’exploration de troubles anxieux et dépressifs, de troubles fonctionnels et la proposition d'un soutien psychologique voire psychiatrique sont à envisager à toutes les étapes du suivi.

Cette prise en charge sera dès lors accessible aux patients au niveau national dans une organisation pluridisciplinaire afin de leur offrir de manière individualisée et optimale des services multidisciplinaires de rééducation, de réadaptation et de soutien.

Parcours clinique du patient

Le parcours clinique d’un patient long-COVID se fait en 3 grandes étapes : 

1.

Un patient qui présente des symptômes de long-COVID doit consulter en premier lieu son médecin généraliste (ou spécialiste), qui l’oriente vers la consultation « long-COVID » selon des critères d’admission bien définis et dépassant les possibilités des soins primaires, donc uniquement si un bilan hospitalier complémentaire et/ou une prise en charge pluridisciplinaire est nécessaire.

2.

Ensuite, le patient prend rendez-vous au Service national des maladies infectieuses (SNMI) du CHL.

« Lors de sa première consultation, une anamnèse complète du patient sera faite avec un Case Manager, sur base d’un questionnaire standardisé, permettant d’identifier les symptômes prédominants qui nécessiteront une éventuelle exploration, mais aussi de déterminer le critère d’urgence et de priorisation pour la prise en charge. Après consultation avec le médecin coordinateur du bilan patient, une décision sur l’orientation thérapeutique au sein du réseau de compétences est prise, sur base des besoins spécifiques du patient. » a expliqué le Dr Thérèse Staub du SNMI.

3.

Si une prise en charge spécialisée s’avère nécessaire, le patient est transféré aux structures partenaires, donc soit au REHAZENTER, soit au Domaine Thermal Mondorf.

« Il est primordial que les patients long-COVID soient pris en charge de manière adaptée et qu’on leur évite un parcours diagnostique long et épuisant. » a conclu la ministre. 

Le budget dédié au projet-pilote qui sera lancé au 1er août, se chiffre à 1,01 million €.

Communiqué par le ministère de la Santé, le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), le Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation (REHAZENTER) le Cercle des médecins généralistes et le Domaine Thermal Mondorf

Le Centre National PET se dote de nouveaux « traceurs » PET pour l'imagerie du carcinome prostatique et des tumeurs neuroendocrines

Le Centre National PET se dote de nouveaux « traceurs » PET pour l'imagerie du carcinome prostatique et des tumeurs neuroendocrines

Après l’installation en 2018 d’un nouveau PET-scanner 100% digital*, la production in-situ de radiotraceurs de dernière génération, à base de GALLIUM-68, dote le Centre National PET d’une plate-forme diagnostique de pointe pour l’imagerie des cancers au Luxembourg.

Le Centre National PET est une unité fonctionnelle interhospitalière, sise au Centre Hospitalier de Luxembourg, ouverte aux médecins nucléaristes du Grand-Duché de Luxembourg et de la « Grande Région ».

La totalité des examens PET-Scan ont jusqu’à présent été réalisés après injection de Fluor-18, principalement sous forme de FDG (18F-Fluorodéoxyglucose). L’installation récente d’un tout nouveau laboratoire radiopharmaceutique au sein du Centre National PET permet désormais la production in-situ de radiotraceurs de nouvelle génération, contenant du Gallium-68, utiles pour déceler certaines tumeurs.

Très concrètement, la technique d’imagerie PET-Scan associée au Gallium-68 permet une meilleure exploration des cancers prostatiques et des tumeurs neuroendocrines, difficiles à détecter par des techniques d’imagerie classiques moins sensibles. Grâce à leur courte demi-vie, les radiotraceurs à base de Gallium-68 sont éliminés plus rapidement de l’organisme des patients que les produits radioactifs classiques.

Le Centre National PET (CNP) se dote ainsi d’une capacité de diagnostique novatrice, qui évitera aux résidents du Luxembourg de devoir sortir du pays pour bénéficier de ces techniques modernes. Leur prise en charge sera dès lors facilitée et leurs traitements médicaux grandement améliorés.

Création d’un laboratoire radiopharmaceutique

Pour permettre la réalisation de ce nouvel arsenal diagnostic, un tout nouveau laboratoire radiopharmaceutique, répondant aux normes de production et de contrôle de qualité, a dû être installé au CHL.

De plus, le CHL a engagé le premier radiopharmacien exerçant au Luxembourg. Ce spécialiste des médicaments radioactifs, qui travaille sous la responsabilité de la pharmacie hospitalière, peut désormais fabriquer, à la demande, des traceurs spécifiques de certains types de cancers. Ainsi, le 68Ga-PSMA permettra la détection des tumeurs prostatiques et le 68Ga-édotréotide celle des tumeurs neuroendocrines. Ces deux molécules sont désormais produites et contrôlées dans les locaux du Centre National PET, offrant ainsi un service de proximité particulièrement attendu.

*Le principe du PET-CT

Le PET-CT associe deux techniques d’imagerie. La technique CT (Computed Tomography) fournit les informations morphologiques auxquelles la technique PET (Positron Emission Tomography) superpose les informations fonctionnelles qui renseignent le clinicien sur l’activité métabolique des tissus grâce à l’injection d’un produit radioactif – le « traceur ». 

Le PET-CT démontre son intérêt dans un nombre croissant de pathologies cancéreuses ainsi que dans le suivi thérapeutique et dans l’évaluation précoce de la réponse au traitement.

Le Centre National PET se dote de nouveaux « traceurs » PET pour l'imagerie du carcinome prostatique et des tumeurs neuroendocrines

Le Centre National PET se dote de nouveaux « traceurs » PET pour l'imagerie du carcinome prostatique et des tumeurs neuroendocrines

Après l’installation en 2018 d’un nouveau PET-scanner 100% digital*, la production in-situ de radiotraceurs de dernière génération, à base de GALLIUM-68, dote le Centre National PET d’une plate-forme diagnostique de pointe pour l’imagerie des cancers au Luxembourg.

Le Centre National PET est une unité fonctionnelle interhospitalière, sise au Centre Hospitalier de Luxembourg, ouverte aux médecins nucléaristes du Grand-Duché de Luxembourg et de la « Grande Région ».

La totalité des examens PET-Scan ont jusqu’à présent été réalisés après injection de Fluor-18, principalement sous forme de FDG (18F-Fluorodéoxyglucose). L’installation récente d’un tout nouveau laboratoire radiopharmaceutique au sein du Centre National PET permet désormais la production in-situ de radiotraceurs de nouvelle génération, contenant du Gallium-68, utiles pour déceler certaines tumeurs.

Très concrètement, la technique d’imagerie PET-Scan associée au Gallium-68 permet une meilleure exploration des cancers prostatiques et des tumeurs neuroendocrines, difficiles à détecter par des techniques d’imagerie classiques moins sensibles. Grâce à leur courte demi-vie, les radiotraceurs à base de Gallium-68 sont éliminés plus rapidement de l’organisme des patients que les produits radioactifs classiques.

Le Centre National PET (CNP) se dote ainsi d’une capacité de diagnostique novatrice, qui évitera aux résidents du Luxembourg de devoir sortir du pays pour bénéficier de ces techniques modernes. Leur prise en charge sera dès lors facilitée et leurs traitements médicaux grandement améliorés.

Création d’un laboratoire radiopharmaceutique

Pour permettre la réalisation de ce nouvel arsenal diagnostic, un tout nouveau laboratoire radiopharmaceutique, répondant aux normes de production et de contrôle de qualité, a dû être installé au CHL.

De plus, le CHL a engagé le premier radiopharmacien exerçant au Luxembourg. Ce spécialiste des médicaments radioactifs, qui travaille sous la responsabilité de la pharmacie hospitalière, peut désormais fabriquer, à la demande, des traceurs spécifiques de certains types de cancers. Ainsi, le 68Ga-PSMA permettra la détection des tumeurs prostatiques et le 68Ga-édotréotide celle des tumeurs neuroendocrines. Ces deux molécules sont désormais produites et contrôlées dans les locaux du Centre National PET, offrant ainsi un service de proximité particulièrement attendu.

*Le principe du PET-CT

Le PET-CT associe deux techniques d’imagerie. La technique CT (Computed Tomography) fournit les informations morphologiques auxquelles la technique PET (Positron Emission Tomography) superpose les informations fonctionnelles qui renseignent le clinicien sur l’activité métabolique des tissus grâce à l’injection d’un produit radioactif – le « traceur ». 

Le PET-CT démontre son intérêt dans un nombre croissant de pathologies cancéreuses ainsi que dans le suivi thérapeutique et dans l’évaluation précoce de la réponse au traitement.

 

Les photos sont téléchargeables en HD ici.

 

Contact Presse :

Nadine Kohner  - Tél.: +352 4411-3838 - E-Mail: kohner.nadine@chl.lu

Docteur Charles-Aymeric Rimlinger

Docteur Charles-Aymeric Rimlinger

Le docteur Charles-Aymeric Rimlinger est le médecin chef de service du Centre de traitement de la douleur.

Formation médicale de base :

  • Diplôme d’Etudes Spécialisées en Médecine Générale en 2013, Lauréat de la Faculté de Médecine de Nancy.
  • Capacité d’Etude et de Traitement de la Douleur en 2018, Paris Descartes.
  • Diplôme d’Etudes Spécialisées Complémentaires en Médecine Palliative et Médecine de la Douleur en 2018, Rennes.
     

Spécialisations :

  • Diplôme interuniversitaire « Douleur de l’enfant en pratique quotidienne » en 2020, Paris Sorbonne.
  • Diplôme interuniversitaire « Migraines et Céphalées » en 2023, Paris Cité.
  • Formé à l’éducation thérapeutique et à la recherche clinique.
     

Expérience professionnelle :

  • 2013-2017 : Assistant spécialiste au sein du Service Régional de Soins Palliatifs du CHR Metz Thionville.
  • 2017-2021 : Chef de Service du Centre d’Etude et de Traitement de la Douleur Chronique des Hôpitaux Privés de Metz, Président du CLUD. 
  • Depuis 2021 au Centre de Traitement de la Douleur du CHL. 
     

Intérêts particuliers :

  • Douleur chronique de l’enfant et de l’adolescent.
  • Migraines et Céphalées.
  • Douleurs en lien avec le Cancer.
  • Enseignement (Université de Lorraine) et Recherche Clinique.
  • Membre de la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur (SFETD). 

Langue parlée :

  • Français
  • Anglais
20375 Charles-Aymeric Rimlinger
CHL - CHL

Centre de Traitement de la Douleur

Fax :
  +352 4411-6657
CHL - CHL Maternité

Clinique du plancher pelvien

Fax :
 
CHL - CHL

Direction Médicale

Fax :
  +352 4411-6902
Audience des délégations luxembourgeoises pour les Jeux Olympiques et Paralympiques à Tokyo

Audience des délégations luxembourgeoises pour les Jeux Olympiques et Paralympiques à Tokyo

À quelques semaines des Jeux Olympiques et Paralympiques à Tokyo, LL.AA.RR. le Grand-Duc et le Prince Guillaume ont reçu au Palais grand-ducal les délégations luxembourgeoises pour échanger sur leurs préparatifs et les encourager avant le grand départ vers le Japon.

Furent également présents lors de la réception  les Dr Nührenbörger et Dr Urhausen, ainsi que la kinésithérapeute Nina Goedert de la Clinique du Sport du CHL.

La Clinique du Sport du CHL fait partie du Centre Médical Olympique Luxembourgeois; l'équipe activement impliquée  dans la préparation des sportifs pour les Jeux Olympiques de Tokyo se compose des médecins du sport Dr Axel Urhausen et Dr Christian Nührenbörger, ainsi que des kinésithérapeutes Jérôme Pauls, Nina Goedert et Anouk Urhausen. 

© Maison du Grand-Duc

Les chirurgiens vasculaires du CHL réalisent la première fistule artério-veineuse (FAV) par voie percutanée au Luxembourg

Les chirurgiens vasculaires du CHL réalisent la première fistule artério-veineuse (FAV) par voie percutanée au Luxembourg

Pour apporter du confort aux personnes en insuffisance rénale chronique et simplifier le circuit de dialyse, les chirurgiens vasculaires du CHL réalisent désormais la pose de fistule artério-veineuse (FAV) par voie percutanée: une première au Luxembourg

Lors d'une séance de dialyse, une pompe prélève le sang pour le faire passer dans des filtres et ainsi le restituer « épuré ». Ces séances durent environ 4 heures et sont répétées plusieurs fois par semaine. Il est alors nécessaire de mettre en place un accès permanent à la circulation sanguine sous forme d’une fistule artério-veineuse (FAV).  La FAV est une technique consistant à créer un passage particulier dans le bras entre une veine et une artère pour permettre aux appareils de dialyse de filtrer correctement le sang. Elle est essentiellement faite par voie chirurgicale. 

La création de fistule artério-veineuse ( FAV) par voie percutanée est une avancée importante dans la prise en charge des patients souffrant d'une insuffisance rénale chronique. Le principe repose sur la réalisation par thermosoudage percutané d'une communication entre la veine et l'artère de l'avant bras afin de créer une fistule artério-veineuse. Cette fistule sera ensuite ponctionnée pour permettre la réalisation de la séance de dialyse. Le procédé se fait donc par voie percutanée et uniquement sous anesthésie locale.

La création de FAV par voie percutanée offre les avantages classiques des techniques mini-invasives par rapport à la FAV chirurgicale, en diminuant significativement le traumatisme chirurgical. L’avantage majeur est l’obtention d’une FAV à flux partagés: ici, l'ensemble du réseau veineux superficel est fistulisé ce qui offre plusieurs sites de canulation possibles et moins de risque de développer une complication de type anévrismal.

Cette technique vient d'être pratiquée pour la première fois au Luxembourg par l'équipe des chirurgiens vasculaires du CHL, après l'avoir été testée dans de rares centres européens très expérimentés dans le domaine du traitement des insuffisances rénales chronique.

Subvention européenne attribuée pour un simulateur de formation orthopédique innovant

Subvention européenne attribuée pour un simulateur de formation orthopédique innovant

La Société suisse VirtaMed, ensemble avec le Centre Hospitalier de Luxembourg, ont reçu EUR 0.5 million par le programme Eurostars.

La société suisse VirtaMed (leader mondial de la formation médicale par simulation), en collaboration avec le CHL, va développer un simulateur de réalité mixte pour la formation des compétences chirurgicales nécessaires dans les procédures arthroscopiques avancées de la réparation du ménisque. Cette formation basée sur les compétences devrait améliorer les résultats des patients pour les procédures de la médecine du sport.

Les lésions méniscales sont l'une des blessures sportives les plus courantes et leur incidence est actuellement estimée à 60 pour 100'000, bien que l'incidence réelle soit probablement largement sous-estimée. Bien que plus de 30 % des déchirures du ménisque soient jugées aptes à la réparation, moins de 10 % sont réparées au niveau international et la méniscectomie partielle reste la principale option de traitement chirurgical. Cela signifie que de nombreux patients ont aujourd'hui une partie de leur ménisque réséqué (enlevé définitivement) plutôt que réparé.

Eurostars est un programme européen, cofinancé par les budgets nationaux des pays EUREKA et par l'Union européenne à travers Horizon 2020. Il se concentre sur les petites et moyennes entreprises qui investissent une partie substantielle de leurs revenus dans la recherche et le développement, ce qui est certainement le cas pour VirtaMed. Le processus de candidature est extrêmement compétitif, avec 560 candidatures éligibles soumises dans 36 pays participants.

En tant que partenaire du projet, le département d’orthopédie et de la médecine du sport au CHL apporte l’expérience clinique nécessaire pour diriger le projet du côté médical. L'équipe a publié de nombreuses publications scientifiques dans des revues reconnues internationalement et a été parmi les premiers à développer des techniques avancées pour la réparation du ménisque.
 
Le Pr Romain Seil, médecin directeur du pôle neurosciences et appareil locomoteur au CHL, a déclaré : « Les opportunités de formation pratique qui répondent au niveau actuellement élevé de spécialisation nécessaire en chirurgie orthopédique sont limitées et coûteuses. Il faut une formation approfondie pour maîtriser les techniques chirurgicales requises pour les procédures avancées de réparation méniscale, qui n'ont été développées que ces dernières années. Pour permettre une réparation sécurisée et de faibles taux de complications, il est crucial de fournir des simulateurs de formation pour pratiquer en toute sécurité et sans nuire aux patients. La prochaine génération de chirurgiens utilisera certainement la formation par simulation en réalité mixte de manière systématique dans sa formation, et nous considérons VirtaMed comme le partenaire de choix pour y parvenir. »

En tant que chef de projet, VirtaMed possède une vaste expertise dans le développement de la technologie et des concepts éducatifs pour les simulateurs chirurgicaux à réalité mixte. Le projet améliorera les capacités existantes qui ont été développées au cours de la dernière décennie et déclenchera de nouvelles innovations spécifiquement pour les procédures de réparation méniscale. La solution finale sera un ajout important à la plateforme de simulation ArthroS™, qui est le leader mondial dans la formation des compétences arthroscopiques.
 
Claude Hoeltgen, Senior Market Development Manager chez VirtaMed, a ajouté : «Nous sommes extrêmement heureux de travailler avec le Pr Romain Seil, un chirurgien du genou de renommée internationale avec une expertise inégalée dans la préservation du ménisque. Jusqu'à présent, les simulateurs chirurgicaux en orthopédie se sont concentrés sur la formation des compétences fondamentales, et cette solution profitera aux chirurgiens plus avancés dans leur formation. Une rupture technologique dans la simulation en réalité mixte est nécessaire pour aborder ces techniques de réparation méniscale difficiles à enseigner.»
 
Le projet devrait démarrer en septembre 2021 et s'achever dans deux ans, la solution étant disponible dans le monde entier sur les plateformes de formation ArthroS™ de VirtaMed.

 

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