L’Intelligence Artificielle (IA) ouvre une nouvelle ère pour l’imagerie médicale, en transformant profondément la manière dont les examens sont réalisés.
Face à une demande croissante en PET-scanner (TEP-TDM en français), le Centre National PET du CHL a décidé d’adopter l’outil SubtlePET™, une solution innovante basée sur l’IA, intégrée à son PET-scan Philips Véréos. Résultat ? Des images d’une qualité équivalente à celles acquises dans des conditions standards, mais avec des acquisitions plus rapides et à dose réduite de radiotraceur.
Un besoin croissant en examens PET-SCAN
À l’instar de nombreux centres de médecine nucléaire, le Centre National PET du CHL fait face à une forte augmentation de la demande. Le nombre d’examens PET-SCAN a ainsi plus que doublé en 5 ans, passant de 3 448 en 2019 à 7 811 en 2024. Le Dr Olivier Schaeffer, médecin chef du Service de Médecine Nucléaire au CHL, explique : « Avec un seul PET-SCAN et des possibilités de livraisons de radiotraceurs limitées par nos fournisseurs aux jours ouvrables, les délais d’examen s’allongeaient sans que nous ne puissions absorber cette augmentation des demandes. Pour optimiser notre activité, nous avons donc décidé de nous tourner vers l’Intelligence Artificielle. »
Pour mieux comprendre, les PET-scanners sont des appareils d’imagerie qui nécessitent l’administration d’un traceur faiblement radioactif au patient, appelé radiotraceur. Ces radiotraceurs n’ont des durées de vie que de quelques heures ; selon l’émetteur utilisé, toutes les 1 à 2 heures, leur radioactivité est réduite de moitié. Cela nécessite donc de se faire livrer plusieurs fois par jour au CHL, car ces radiotraceurs sont livrés depuis l’étranger par les fournisseurs industriels.
Les bénéfices de SubtlePET™
Face à ces défis, SubtlePET™ s’est imposé comme une solution efficace, offrant plusieurs avantages concrets :
1. UNE RÉDUCTION DU TEMPS D’ACQUISITION
SubtlePET™ permet d’obtenir une qualité d’image égale tout en réduisant significativement le temps d’acquisition des images pour chaque patient grâce à ses algorithmes d’IA. Cela a donc permis d’augmenter le nombre d’examens réalisés quotidiennement. Le Dr Olivier Schaeffer témoigne : « Grâce à SubtlePET™, nous avons réduit le temps d’acquisition de 20 %. L’intervalle entre deux patients est passé d’environ 20 à 15 minutes, ce qui nous permet d’accueillir jusqu’à 35 patients chaque jour, ce qui n’était pas envisageable auparavant sur un seul appareil PET-scan. »
2. UNE DIMINUTION DE L’EXPOSITION AUX RADIATIONS SANS COMPROMIS SUR LA QUALITÉ D’IMAGE
La qualité des images en PET-scanner dépend de la nature et de la quantité du radiotraceur injecté. Grâce à ses algorithmes, SubtlePET™ permet de réduire cette quantité pour chaque patient sans faire de compromis sur la qualité des images. Cette réduction de la radioactivité injectée permet ainsi de réduire les doses d’exposition :
des patients,
du personnel travaillant au PET-scanner (notamment les ATM en charge de l’injection du radiotraceur et de l’acquisition des images).
Un article scientifique détaillant ces résultats est en cours de publication sous la direction du Dr Zhang Arlon
Une diminution de l’activité injectée et du temps d’acquisition devrait, en théorie, affecter la qualité des images, mais l’algorithme avancé du logiciel compense efficacement l’impact de ces variations pour garantir des résultats précis et fiables.
Joël Aerts, radiopharmacien au CHL, illustre cette avancée avec l'exemple du 18F-FDG (fluorodéoxyglucose), un analogue du « sucre » et la molécule la plus couramment utilisée au Centre National PET : « Avec SubtlePET™, nous avons pu diminuer les quantités injectées de ce radiotraceur de 16 % à 41 %, chez nos patients. Cette optimisation présente un double avantage : une moindre exposition aux radiations (pour le patient et le personnel) et une réduction globale des coûts. »
3. UNE SOLUTION POLYVALENTE ADAPTÉE À DIVERS TRACEURS
Les atouts de SubtlePET™ est sa facilité d’intégration à notre service, sa flexibilité et surtout la compatibilité avec presque tous les radiotraceurs couramment utilisés en médecine nucléaire, notamment : 18F-FDG (applications diverses en oncologie, neurologie, pathologies inflammatoires et infectieuses…), 18F-Flutémétamol (plaque amyloïde), 18F-FDOPA (maladie de Parkinson, tumeurs cérébrales, paragangliomes, tumeurs endocrines digestives, cancer médullaire de la thyroïde), 18F-FCholine (Hyperparathyroïdie, carcinome hépatocellulaire, tumeurs prostatiques) et 68Ga-PSMA (tumeurs prostatiques).
Perspectives et avenir
L’intégration de SubtlePET™ au Centre National PET du CHL démontre clairement le potentiel de l’Intelligence Artificielle pour révolutionner l’imagerie médicale. Toutefois, l’adoption de l’IA dans le domaine médical, bien qu'encourageante et passionnante, reste un processus long. Le Dr Schaeffer précise avec justesse : « Même si l’engouement pour l’IA en imagerie, notamment médecine nucléaire, est énorme, son intégration en routine reste progressive. Quand on parle IA, on évoque généralement des aides à l’interprétation des images, voire des logiciels capables d’interpréter des examens en toute autonomie. Mais les logiciels actuels ne le permettent pas encore dans notre cas. Les logiciels d’IA disponibles permettent pour l’instant surtout d’automatiser des tâches longues (comme mesurer toutes les lésions) mais sans offrir de réelle interprétation diagnostique. En revanche, l’IA a déjà eu un impact très positif dans notre organisation quotidienne en optimisant le flux des patients. L’évolution vers l’IA ne fait toutefois que commencer. »
Joint Commission International : le CHL réalise un triplé historique !
Le CHL devient le premier hôpital luxembourgeois à obtenir pour la troisième fois consécutive l'accréditation Joint Commission International (JCI®). Cette distinction, délivrée à l'issue d'une visite d'évaluation menée du 17 au 21 mars 2025, confirme l'engagement du CHL en faveur de la qualité des soins et de la sécurité des patients, et renforce sa position en tant que référence hospitalière au Luxembourg.
Dr Martine Goergen, Directrice générale du CHL, exprime sa fierté : « Nous l’avons réussi ! Une troisième accréditation JCI, obtenue dès la première session. Un véritable succès qui reflète notre engagement collectif envers l’excellence. Les auditeurs n’ont pas manqué de souligner la qualité de notre organisation et je suis extrêmement fière de mes équipes. »
L'évaluation, menée selon les standards exigeants de la 8ᵉ édition du référentiel JCI, a mobilisé quatre experts internationaux. Pendant plusieurs jours, ils ont analysé en détail les processus cliniques, les parcours de soins ainsi que l'organisation et la gestion de l'établissement.
Un travail collectif récompensé
Dr Martine Goergen, Directeur général du CHL, souligne : « Cette accréditation est le fruit d’un travail collectif rigoureux et de nombreuses améliorations mises en œuvre au fil des derniers mois/années, visant à renforcer la qualité de notre prise en charge et à garantir la sécurité de nos patients. Elle atteste non seulement de notre capacité à répondre aux exigences de qualité et de sécurité, mais aussi de notre volonté commune de toujours viser l’excellence. Cette reconnaissance constitue un véritable levier pour pérenniser nos efforts et continuer à progresser ensemble. »
A propos de Joint Commission International :
Joint Commission International® (JCI) a été fondé en 1994 à titre de division de Joint Commission Resources, Inc.®, un organisme à but non lucratif affilié et entièrement administré par The Joint Commission®. Par l'entremise d'une accréditation internationale, de services consultatifs, de publications et de programmes éducatifs, JCI soutient la mission internationale de l'organisme The Joint Commission en aidant à améliorer la qualité des soins au patient. JCI aide les organismes de soins de santé internationaux, les agences de santé publique, les ministères de la Santé et autres dans plus de 100 pays.
L’équipe de la CTE propose des psychothérapies de groupe structurées et limitées dans le temps. Les programmes comprennent entre six et quinze séances d’une heure trente à deux heures, à un rythme régulier. Les groupes thérapeutiques fonctionnent sur un mode fermé (les patients – maximum six par groupe - inclus au début de la thérapie restent les mêmes jusqu’à la dernière séance).
Les séances sont animées par un psychologue / psychothérapeute / infirmière psychiatrique.
La prise en charge thérapeutique spécifique utilisée à la Clinique des Troubles Emotionnels (C.T.E.) s’appuie sur les référentiels théoriques cognitivocomportementaux (TCC). Elle se veut principalement centrée sur l’ici et le maintenant et l’acquisition de nouvelles stratégies/ outils pour faire face aux difficultés.
LES PROGRAMMES THÉRAPEUTIQUES PROPOSÉS SONT :
Prévention de la rechute dépressive
Trouble panique
Trouble anxieux généralisé
Trouble obsessionnel compulsif
Anxiété sociale
Troubles bipolaires
Gestion de stress aigu et burnout (syndrome d‘épuisement professionnel)
Gestion des émotions
Schémathérapie
Trouble de l’adaptation avec dépression et anxiété (en lien avec un événement de vie significatif)
Binge eating disorder
Trouble de l’adaptation avec perturbation des conduites (compétences sociales et estime de soi)
Psychologie de la santé (troubles du sommeil, gestion du stress en lien avec la maladie cardiaque ou une maladie chronique)
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le secrétariat de la Clinique des Troubles Emotionnels (CTE) au 4411 6370
Réf. : Flyer Clinique des troubles emotionnels Mars 2025
L’échographie de stress est un examen spécialisé ayant pour but de contrôler le fonctionnement du coeur au cours d’un effort. Cet examen permettra de savoir si votre coeur reçoit suffisamment de sang oxygéné lorsque la demande en énergie est importante (au cours d’un effort p. ex.). Il vérifie si les artères coronaires (nourricières du coeur) sont bouchées. Après un infarctus, ou en cas de maladie des artères du coeur, cela permet de déceler si certaines zones du muscle cardiaque sont encore vivantes et/ou en souffrance. Cela permet de choisir le traitement le plus adapté à votre situation (médicaments, dilatation – pontage). Dans certains cas, cet examen permet également d’évaluer le retentissement d’une atteinte d’une ou de plusieurs valves cardiaques sur le fonctionnement du coeur, lorsque celui-ci est soumis à un effort.
LA PRÉPARATION
Vous pouvez manger et boire normalement. Pour permettre de tester au mieux votre coeur, certains médicaments devront être arrêtés, notamment ceux prescrits pour éviter la survenue d’une douleur d’angine de poitrine.
Cela concerne :
Les bêtabloquants, qui ralentissent la fréquence cardiaque (par ex : KREDEX®, CONCOR®, Ténormin®, Seloken®, SECTRAL®, ...)
Les dérivés nitrés (ISOKET®)
Ces derniers sont, dans la majorité des cas, arrêtés 48 heures avant l’examen.
Les modalités de l’examen
Le but de l’examen est d’observer comment le coeur fonctionne lors d’efforts importants. D’où la nécessité d’accélérer le rythme du coeur. Deux moyens sont possibles :
Soit en pédalant, en position semi-assise.
Soit en recevant un médicament « cardio-accélérateur » pour les personnes qui ne peuvent pas pédaler (faiblesse des jambes, amputation, ...).
Sur le plan pratique
Vous serez éveillé pendant l’examen. Il est important de signaler toute sensation inhabituelle ou au contraire, que vous reconnaissez (comme par exemple des palpitations, des douleurs, un essoufflement, ...).
Vous serez connecté à un électrocardiogramme pour surveiller votre coeur pendant toute la durée de l’examen, période de récupération incluse.
Emmener une tenue de sport (short ou jogging ainsi que des baskets). Vous serez installé en position couchée sur le dos, le dossier légèrement relevé et incliné sur le côté gauche.
Si le test se fait par médicament :
- Test à la Dobutamine : une perfusion sera posée le temps du test. Vous serez couché sur le côté gauche comme pour une échographie standard.
- Dans certains cas, ce test par médicament est complété par une injection d’Atropine.
Compte tenu de son impact sur la vue, la conduite automobile est à éviter pendant les deux heures qui suivent l’administration d’Atropine. Si le médecin vous prescrit un test avec injection, faites-vous accompagner par une personne pouvant conduire à votre place. Dans les situations où votre coeur est difficile à observer, vous recevrez un produit de contraste sans iode.
Lorsque le test se fait sur le vélo, la durée de l’examen est d’environ 30 minutes.
Si le test se fait avec un médicament, la mise en place d’une perfusion allonge la durée de cet examen de +/- 15 minutes. De plus, nous vous demanderons de rester dans le service encore 1/2h après la fin de l’examen.Prévoyez de rester +/- 1 h 15 au total.
APRÈS L’EXAMEN
En cas de test sur le vélo, vous pouvez sortir immédiatement. Si vous avez eu un test avec médicament, nous vous garderons une demi heure dans le service. La perfusion ôtée, vous pourrez rejoindre votre domicile ou votre travail (ou votre lit, si vous êtes hospitalisé). Si une arythmie cardiaque (palpitations) ou une douleur d’angine de poitrine surviennent pendant l’examen, vous recevrez un traitement spécifique pour faire disparaître les symptômes en quelques secondes ou minutes.
L’échographie comporte-t-elle des risques ?
L’échographie de stress est un examen de routine. L’échographie du coeur réalisée au travers de la poitrine ainsi que l’enregistrement de l’électrocardiogramme ne sont associés à aucun risque.
Des incidents bénins peuvent survenir, tels que des palpitations ou une douleur thoracique cessant rapidement à l’arrêt de l’effort ou de l’injection.
Des incidents plus sérieux surviennent rarement : dans environ 0,5% des cas, en cas de test sur le vélo et dans 1 à 5% des cas lors des tests réalisés avec les médicaments. Il s’agit surtout de douleurs prolongées dans la poitrine ou de troubles du rythme cardiaque qui nécessitent rarement une intervention urgente mais plutôt une surveillance prolongée.
Rarement, l’exercice intensif peut également causer une insuffisance cardiaque temporaire avec pour conséquence, une congestion dans les poumons (oedème pulmonaire). l’administration d’oxygène et de médicaments suffisent généralement à restaurer une respiration confortable. Dans de très rares cas, il est possible de faire un infarctus, ce qui nécessitera la prise en charge habituelle aux soins intensifs.
Le décès est une complication exceptionnelle. Il survient généralement chez des personnes ayant une maladie cardiaque extrêmement avancée, exposées à un risque de mort subite dans leur vie de tous les jours.
Il existe également certains effets secondaires liés au type de test réalisé :
Le test sur le vélo peut provoquer des douleurs musculaires et des courbatures dans les jours qui suivent.
Le recours à l’injection par Dobutamine est responsable de sensations de palpitations et d’accélération de la respiration. Ces effets sont tout à fait normaux et liés au caractère «stimulant» du médicament. De plus, une baisse de la tension artérielle, des vertiges, des maux de tête, une agitation et des tremblements peuvent être provoqués par l’administration de ce produit. Ces symptômes disparaissent complètement d’eux-mêmes dès l’arrêt de la perfusion.
Au cours des 500 derniers examens réalisés dans notre service, aucune manoeuvre de réanimation n’a dû être réalisée.
Le médecin vous informera des risques spécifiques éventuels liés à votre situation lors de votre RDV. Avant de commencer le test, nous vous demanderons de signer un document de consentement éclairé nous autorisant à procéder à l’examen.
Nous nous tenons à votre disposition au 4411 2221 pour tout renseignement complémentaire.
Après la mise en place, depuis plusieurs années, d’un programme de stimulation sans sonde au CHL-INCCI, les Dr Laurent Groben et Dr Patrick Leitz du CHL, en collaboration avec les équipes de l’INCCI, ont implanté pour la première fois au Luxembourg un stimulateur cardiaque sans sonde double chambre.
Il s’agit d’une technologie innovante aux multiples avantages.
Ce dispositif miniaturisé est directement implanté dans le cœur, sans sondes ni boîtier sous la peau, offrant ainsi plusieurs bénéfices :
Réduction du risque de complications : diminution des risques d’infections et de déplacements des sondes.
Intervention moins invasive : pose par voie percutanée, favorisant une récupération et une mobilisation rapides du patient.
Discrétion et confort : absence de cicatrice visible, un atout esthétique et psychologique, notamment chez les patients plus jeunes.
Parfois la seule alternative : en cas d’impossibilité d’un abord vasculaire classique (absence d’accès veineux périphérique sous-clavier, certains patients dialysés chroniques, haut risque infectieux, etc.).
C’est une véritable avancée pour les patients, et les indications d’implantation de cette technologie devraient très probablement s’élargir à l’avenir.
The daily management of type 1 diabetes is a 24/7 challenge for children and their families and may have a major negative impact on their sleep and quality of life.The aim of this study was to compare two different treatments with the same insulin pump on sleep and hypoglycemia fear in children with type 1 diabetes and their parent.
What is the specific question we wanted to answer?
Is there a difference in sleep duration and fear of hypoglycemia outcome between the analyzed two different technologies ? (insulin pump treatment and continuous glucose measurement without interaction between the devices and insulin pump connected to a sensor which combines alerts with an automated insulin suspension to prevent hypoglycemia)
What did we find?
According to the consensus statements, all participants in our study are considered to be sleep deprived (children more than their parents).
Total sleep duration, number of awakenings and number of nocturnal get-ups did not differ significantly for children or parents. Neither daytime sleepiness nor hypoglycemia fear in children or parents differed significantly between the two different technologies.
What are the implications of our findings?
Lack of sleep and fear of hypoglycemia remain a major burden for patients with type 1 diabetes and their caregivers. Whilst no significant differences between these two systems were found, sleep analysis and psycho-behavioral outcomes should be included in the evaluation of future new technologies.
Le CHL vient d'installer un second équipement national PET-CT de dernière génération : l'Omni Legend, un modèle de la marque GEMS.
Associé à de l’intelligence artificielle (IA) embarquée, ce système comprend une toute nouvelle technologie de détection qui offre une sensibilité 2,5 fois supérieure à celle des systèmes numériques actuels.
Ce PET-CT permet des temps d’acquisition d’images plus rapides, avec une durée d’examen de seulement 7 à 8 minutes pour le corps entier. Il permet également de détecter des lésions de très petite taille, jusqu’à 0,5 mm, tout en garantissant une exposition minimale aux radiations pour les patients.
Ainsi, des lésions extrêmement petites, auparavant difficilement observables, deviennent clairement visibles, permettant dès lors une plus grande certitude diagnostique.
Ce nouveau PET-CT est opérationnel depuis le 18 mars 2025.
Dans la continuité de l’évolution du plateau technique PET-CT national, le CHL a officiellement déposer une demande auprès de la Commission Permanente des Hôpitaux (CPH) pour renouveler son premier PET-CT afin de disposer de deux systèmes identiques et de nouvelle génération.
Ce jeudi 13 mars, à l’occasion de la Journée mondiale du Rein, l’équipe médico-soignante du service de Néphrologie du CHL, en collaboration avec l’équipe de diététique, a organisé une journée dédiée au dépistage et à la sensibilisation aux maladies rénales.
Parmi les nombreux visiteurs, un groupe d’étudiants en BTS Media Writing du Lycée classique de Diekirch a quitté les bancs de l’école pour une immersion en conditions réelles. Dans le cadre de leur cours de Content Marketing, ils avaient une mission bien précise : créer des contenus journalistiques pour informer et sensibiliser le grand public à la thématique des maladies rénales.
Pour leur professeure, cette expérience venait compléter parfaitement son cours théorique, qui s’est notamment concentré sur le marketing hospitalier : « Dans quelques mois, ces étudiants évolueront sur le marché du travail en tant que journalistes ou communicants. Les plonger dès à présent dans une situation réelle est une étape essentielle de leur formation. Ici, ils doivent interagir avec des professionnels de la santé, faire face à l’imprévu et, surtout, affiner leur regard journalistique en choisissant l’angle de leur reportage tout en rendant l’information médicale accessible à tous. »
Ilana, l’une des étudiantes, a particulièrement apprécié cette immersion : « L’évènement de sensibilisation mis en place au CHL était très bien organisé. Les stands abordaient des sujets variés, comme la diététique ou le don d’organes, avec des informations présentées de manière claire. Ce qui m’a le plus marquée, c’est le stand de l’association Dialyse Patienten, qui présentait des vêtements spécialement conçus pour les patients sous dialyse. Je n’avais jamais imaginé qu’il existait des vêtements adaptés à ces patients, et j’ai trouvé ce concept très intéressant. »