Dès l’arrivée au sein des Urgences et après passage à la réception votre enfant sera accueilli par une infirmière d’accueil et d’orientation (IAO) dans les plus brefs délais.
L’infirmière assure une première évaluation du degré de l’urgence :
en procédant à un bref interrogatoire,
en prenant si nécessaire la mesure des constantes vitales (p.ex. fréquence cardiaque et respiratoire, saturation en oxygène).
Elle pourra de même mesurer la température et évaluer la douleur de votre enfant afin de pouvoir lui administrer si nécessaire un traitement adéquat ou mettre en place une immobilisation provisoire en cas de traumatisme.
Pour des raisons de sécurité, un bracelet d'identification sera mis à votre enfant et devra être porté tout au long de son passage aux Urgences.
L’ordre dans lequel votre enfant sera examiné par le médecin ne dépend pas de l’heure d’arrivée, mais du degré d’urgence du tableau clinique qu’il présente.
Le degré d'urgence sera déterminé à l'aide d'une échelle de tri graduée de 1 à 5. A chaque niveau de tri correspond un délai idéal de prise en charge. Ainsi le patient en tri 1 nécessite une installation immédiate alors qu' à l'opposé le délai pour un patient en tri 5 peut aller jusqu'à 2 heures voir plus.
L’infirmière renseigne les parents sur le niveau de tri attribué à l’enfant, le délai d’attente estimé et se chargera de le réévaluer selon les recommandations. L’enfant est ensuite installé de suite dans un box de consultation ou il devra attendre son tour en salle d’attente.
Les délais d’attente peuvent varier à tout moment en fonction de différents facteurs (p. ex. arrivée du SAMU, urgence vitale).
Les parents peuvent s’adresser en tout temps à l’infirmière en cas de changement de l’état clinique de l’enfant.
Son sujet de thèse porte sur les modèles statistiques de forme des structures du cerveau. Son but: améliorer les outils à disposition des neurochirurgiens pratiquant des opérations de stimulation cérébrale profonde. Le travail de Florian a déjà été salué à plusieurs conférences internationales, et l’une de ses publications a été récompensée en 2015 par le prix du meilleur article scientifique.
Florian Bernard, à propos de sa formation et de ses projets en cours:
« Je suis Florian Bernard, je suis informaticien. J’ai toujours voulu comprendre comment les choses fonctionnent. Dès mon enfance (j’ai aujourd’hui 29 ans), je me souviens avoir été fasciné par les sciences et la technologie. Même si, à l’époque, mes connaissances et mes moyens techniques étaient limités, j’ai passé des heures à découvrir mon premier ordinateur. Aujourd’hui, j’ai toujours besoin de comprendre, d’analyser, de mieux cerner un problème. Avec mes connaissances en informatique et l’avancée fulgurante de la technologie, je peux maintenant formaliser mathématiquement ces problèmes puis utiliser un ordinateur qui m’aidera à les résoudre.
Au CHL, je suis rattaché à l’équipe de Neurochirurgie, sous la responsabilité du Dr Hertel. C’est un neurochirurgien, spécialisé notamment en stimulation cérébrale profonde. C’est une technique consistant à implanter chirurgicalement des électrodes dans le cerveau, qui vont électriquement en stimuler certaines parties, comme le thalamus ou le noyau sous-thalamique. Cette chirurgie particulière est utilisée pour traiter les tremblements, les troubles obsessionnels compulsifs, les dystonies ou certains des symptômes de la maladie de Parkinson. Elle demande une précision extrême, surtout dans sa phase de planification : il faut en effet identifer très précisément la zone à traiter, souvent difficilement visible sur des images classiques radiologiques (IRM ou scanner) et il faut aussi définir une « route », qui permettra d’atteindre cette zone, sans toucher au passage des tissus fragiles ou percer des vaisseaux sanguins.
Le Dr Hertel, travaillant en collaboration avec le LCSB, a réuni autour de lui des neurochirurgiens, des biologistes, et plusieurs chercheurs en informatique, en mathématique et en ingénierie électrique qui essaient de développer ou d’améliorer les outils à sa disposition pour pratiquer ces opérations.
Mon travail de thèse porte sur la modélisation en 3 dimensions des structures du cerveau. Je cherche à définir un modèle statistique de forme du cerveau, à partir de données existantes en utilisant des algorithmes d’apprentissage automatique. En ajustant certains paramètres de ce modèle statistique, je pourrais le faire correspondre exactement au cerveau d’un patient et obtenir ainsi une modélisation en 3 dimensions des structures de ce cerveau. Cela permettrait au chirurgien de visualiser et de définir précisément l’endroit où placer un implant dans les cas de stimulation cérébrale profonde.
Pour obtenir le premier modèle statistique de forme, nous avons utilisé les images (IRM ou scanner) d’une vingtaine de patients et j’ai recréé manuellement un modèle en 3D sur ordinateur. A partir de ce modèle, j’ai pu définir des paramètres statistiques décrivant la forme générale des structures du cerveau, ainsi que les variables les plus fréquentes. J’ai publié quelques articles sur mon travail, dont plusieurs ont été reconnus par la communauté scientifique informatique (« GMDS Förderpreis » pour mon mémoire de maîtrise, deux publications à la prestigieuse conférence « computer vision and pattern recognition » et publication saluée par le Siemens Sicas Shape award).
La recherche interdisciplinaire ne peut porter ses fruits que si elle est menée en équipe. Je veux alors remercier l’équipe formidable qui m’entoure, mes collègues, collaborateurs et superviseurs. Tout ce travail n’aurait pas été possible sans le soutien de Rudi Balling, Peter Gemmar, Jorge Goncalves, Frank Hertel, Andreas Husch, Luis Salamanca et Johan Thunberg. Merci aussi au Fonds National de la Recherche de Luxembourg d’avoir cru en mon projet et d’avoir financé mon travail. »
Conférence présentée par V. GRANDJEAN et A. MEULEMANS (psychologues), le mardi 22 novembre 2016 de 13h30 à 15h30 dans la salle de conférence au 1er étage du site CHL Maternité.
Conférence présentée par V. Grandjean et A. Meulemans (psychologues), le lundi 12 décembre 2016 de 13h30 à 15h30 dans la salle de conférence au 1er étage du site CHL Maternité.
Conférence présentée par le Dr Duhem (oncologue groupe sein), le mardi 15 novembre 2016 de 13h30 à 15h30 dans la salle de conférence au 1er étage du site CHL Maternité.
En photo: l'équipe du CHL en charge du suivi médical et kinésithérapique des athlètes luxembourgeois participant actuellement aux Jeux Olymqiques à Rio de Janeiro!
Hystéroscopie interventionnelle en ambulatoire: "SEE AND TREAT"
L’hystéroscopie est un examen qui permet d’inspecter la cavité utérine visuellement. Cet examen est utilisé dans le diagnostic et le traitement de multiples pathologies ou symptomatologies de l’appareil gynécologique : les saignements utérins anormaux, les fausses-couches à répétition, l’infertilité ou les difficultés de procréation, dans le diagnostic des malformations congénitales gynécologiques et des cancers.
Traditionnellement, l’hystéroscopie interventionnelle se faisait au bloc opératoire, tandis que depuis 15 ans l’hystéroscopie diagnostique avait sa place en ambulatoire.
Avec l’ouverture de la nouvelle Maternité, le CHL s’est doté de moyens techniques innovants : ainsi l’hystéroscopie ambulatoire permet désormais des prises en charge thérapeutiques jusqu’alors réalisées en salle opératoire. Cela permet au médecin de traiter immédiatement la pathologie rencontrée lors d’un examen diagnostic, sans anesthésie générale, comme par exemple des petites structures (polypes et petits myomes).
Le développement de ce type de prise en charge en ambulatoire, offre une plus grande souplesse pour les patients qui évitent ainsi de multiples examens pré-opératoires et bénéficient de suites interventionnelles moins longues avec un retour très rapide à une activité normale. En profitant des innovations technologiques, les indications de plus en plus larges pour la réalisation d’actes en ambulatoire permettent de réduire considérablement les coûts de prise en charge en limitant les frais d’intervention et d’hospitalisation.
L’unité d’hystéroscopie interventionnelle ambulatoire est située à la consultation gynécologique du Centre Mère-Enfant du CHL. Depuis décembre 2015 cette activité est réalisée sur rendez-vous, avec un nombre croissant de femmes qui en bénéficient.
L’hémostase est un pan de l’hématologie bénigne qui étudie le système de coagulation. Les pathologies de l’hémostase peuvent consister soit en des diathèses hémorragiques, soit en des thrombophilies.
Les diathèses hémorragiques sont des pathologies dans lesquelles un ou plusieurs facteurs de coagulation, nécessaires à la formation des caillots, sont déficients ou absents. Ces maladies résultent soit en des saignements lors de challenges hémostatiques, ou dans les cas les plus sévères en des hémorragies spontanées. Les pathologies les plus rencontrées sont les différents types de maladie de von Willebrand, les Hémophilies A et B (déficit en facteur VIII ou IX de la coagulation), les déficits rares (Facteur VII, XI, XIII) et les thrombopathies (déficit d’agrégation ou d’activation des plaquettes). Toutes ces pathologies peuvent représenter une difficulté lors de la réalisation de certains actes techniques (chirurgie, accouchements, actes invasifs). Le service d’hématologie prend en charge ces patients et conseille le chirurgien ou l’anesthésiste sur la manière de supplémenter en facteur déficient afin d’éviter des hémorragies per-procédurales. De même, le service d’hématologie assure le suivi de ces patients dans le post-opératoire immédiat afin d’éviter des saignements à retardement.
Les thrombophilies sont des états cliniques où il existe un risque thrombotique accru. Il peut s’agir d’états acquis, (comme lors d’un syndrome des antiphospholipides) ou héréditaires (déficit en protéine C, S antithrombine III facteur V Leyden, mutation du gène de la prothrombine...). Typiquement, les patients se présentent avec une maladie thromboembolique veineuse spontanée. La question est celle de l’anticoagulation à long terme. La réalisation d’un bilan de thrombophilie peut renforcer la décision d’une anticoagulation à long terme. De même la présence chez un patient d’un facteur de risque de thrombopholie doit faire poser la question de l’éviction de certains médicaments (on pense en particulier aux pilules oestroprogestatives chez des patientes ayant des antécédents familiaux de maladie thromboembolique).
La douleur chronique est devenue un enjeu de santé publique car elle peut conduire à un handicap qui, à terme, peut exclure l’individu de la société. Sa prise en charge est désormais un véritable enjeu de société.
De nombreuses études menées les 10 dernières années à travers les pays européens montrent la prévalence de la douleur chronique: elle touche tous les âges de la vie, de 6 % chez l'enfant de 13 ans, jusqu’à plus de 30 % des patients âgeés.
La douleur chronique peut être une maladie à part entière et autonome comme la fibromyalgie, ou l’accompagnant d’une pathologie évolutive comme les maladies neuro-dégénératives et les cancers.
Les mécanismes de la douleur sont aujourd’hui mieux connus, mais restent encore un grand domaine de recherche tant au niveau physiopathologique qu’au niveau thérapeutique afin de mieux pouvoir les comprendre.
Cependant tous les patients souffrant de douleurs chroniques présentent le même tableau associant des douleurs physiques, un retentissement psychologique (anxiété, dépression, troubles du sommeil) un retentissement physique global (fatigue, inaptitude à l’effort) et un retentissement social, professionnel et familial. La prise en charge nécessite donc des acteurs multiples et un patient partenaire de sa prise en charge.
La consultation de la douleur du CHL offre une équipe multidisciplinaire comprenant anesthésistes, neurochirurgien, neurologue, médecin rééducateur, psychiatre, psychologue, sophrologue, infirmières cliniciennes et assistante sociale.
L’environnement de l’hôpital et les collaborations avec les autres services cliniques permettent l’accès à des examens spécifiques (comme les testing de résistance à l’effort pratiqués par le service de médecine du sport), et à des techniques de traitements spécifiques (actes de radiologie interventionnelle, implantation de neurostimulateurs, de pompes à morphine avec les services de neuro-radiologie et de neurochirurgie), programmes de rééducation spécifiques, de réentraînement global et de prise en charge des lombalgies.
Grâce a une convention avec le Ministère de la Santé, le CHL a pu élargir son offre de soins en 2015. Un Plan National Douleur, inclus dans le Plan Cancer, est actuellement en élaboration.