Holter ECG (Électrocardiogramme) chez l'enfant

Holter ECG (Électrocardiogramme) chez l'enfant

La participation de votre enfant est très importante pour réaliser un bon test. Nous vous avons préparé cette brochure pour vous aider à lui expliquer ce qu’est un Holter ECG et son déroulement.

Informations destinées à votre enfant

Je dois recevoir un holter ECG :
Comment cela se passe-t-il ?

Tu auras 5 électrodes autocollantes sur le thorax, selon un schéma précis, et reliées à un cable.
L’appareil sera connecté et glissé dans une pochette placée en bandoulière pendant 24h (voir photo). Cet examen ne fait pas mal et tu pourras tout faire comme d’habitude, sauf toute activité en contact avec l’eau (natation, douche,…).

Informations destinées aux parents et aux adolescents

Ce test est destiné à enregistrer chaque battement du coeur pendant 24h. Le lendemain le rythme sera analysé afin de mettre en évidence un trouble du rythme ou de contrôler l’efficacité d’un traitement médical.

Cet enregistrement est plus complet qu’un simple ECG car il se déroule dans un cadre de vie normale pendant la journée et la nuit. 

Pendant l’enregistrement :

  • Parfois une électrode ou un câble peut se détacher, dans ce cas remettez-le au plus vite .
  • Soyez vigilants avec les enfants (risque d’étranglement) : laissez toujours les câbles sous les vêtements. Si c’est pour votre bébé, il est indiqué de mettre un body.
  • Votre enfant ne doit pas gratter les électrodes.
  • Si une activité sportive est prévue, demandez des électrodes de rechange.
  • Les téléphones portables et autres appareillages n’entravent pas le fonctionnement de l’appareil.
  • Si votre enfant prend des médicaments veuillez suivre les instructions médicales. 

Pose-Retour de l’appareil

A l’heure prévue, vous vous présenterez au n°8 du premier étage de l’annexe au secrétariat de cardiologie.

La prise en charge de votre enfant pour la pose de l’appareil sera rapide (environ 15 min).

Le lendemain il faut nous rendre l’appareil à l’heure indiquée par l’infirmière. Vous avez deux possibilités :

Soit vous venez avec votre enfant et l’infirmière lui enlève.

Soit vous l’enlevez vous-même et vous nous le rapportez. Dans ce cas, l’infimière vous expliquera comment faire.

A l’arrivée dans notre service, nous vous remercions de nous informer si vous avez des problèmes de planning (ex : enfants à aller
chercher à l’école, RDV,…)

Merci de votre collaboration. L’équipe de soin de la cardiologie.

Contact - Service de cardiologie pédiatrique

Secrétariats de la Policlinique cardiologique  
Tél : 4411 2221 (du Lundi au Vendredi, de 8h à 18h)
cardior@chl.lu

 

Réf. : Flyer Holter ECG enfant Juin 2018

Services associés
Allaiter son enfant - Néonatalogie

Introduction 

Votre bébé est hospitalisé dans notre service et vous désirez l’allaiter. Ce guide vous aidera tout au long de votre séjour en néonatologie et lors de votre retour à domicile. 

Nous serons là pour vous accompagner et vous soutenir dans votre choix.

Les avantages de l'allaitement chez l'enfant prématuré

  • Le lait maternel facilite la mise en route du transit intestinal. Les composants du lait maternel sont parfaitement adaptés à la digestion et à la croissance de votre bébé.
  • Le lait maternel contient de très nombreux facteurs de défense. Ces facteurs ont une action locale au niveau du tube digestif, ils ont également un effet dans tout le corps renforcé par la pratique du kangourou. Votre lait protège votre enfant du risque d’infection et du risque d’allergie.
  • Le lait maternel aide au bon développement des fonctions neurologiques, visuelles et psychomotrices.
  • Il est démontré que la maîtrise de la succion-déglutition-respiration est meilleure au sein qu’au biberon. Les bébés sont plus stables, ils font beaucoup moins d’apnées et de bradycardies.
  • Le fait de donner son lait à son bébé est pour la mère une opportunité de partage avec son bébé.

Les avantages écrits ci-dessus font que les bébés nourris au lait maternel se développent bien, sans excès de poids et sont moins souvent malades que les bébés nourris au lait artificiel.

Allaiter est non seulement idéal au niveau nutritionnel mais également au niveau du développement affectif du bébé.

Les différentes étapes

Observez bien le comportement de votre bébé. En fonction de son âge et de son état d’éveil ses compétences seront différentes. Au début de l’apprentissage, nous serons strictes sur la fréquence et la quantité des repas. Doucement nous nous adapterons aux rythmes de votre bébé pour arriver à un allaitement à la demande. Nous profiterons du moment
de la tétée pour compléter votre bébé.

Le sein de contact

Premier contact avec sa maman, se voir, se parler, se toucher, se sentir, le peau à peau (méthode kangourou) pour créer le contexte de la mise au sein. Il est préférable de tirer votre lait avant le kangourou ou les tétées de contact pour profiter pleinement de ce moment, sans interruption.

La tétée d’apprivoisement

Pour «apprendre» le sein : être contre le sein et le mamelon de sa maman même sans rien téter (ou s’endormir) pour la chaleur, l’odeur, la vue, le goût du sein, du lait.

La tétée d’apprentissage

Pour apprendre à téter : le bébé ouvre la bouche, attrape le sein mais a du mal à le garder en bouche ou il tète 2-3 fois puis s’endort. Il peut déclencher les flux («le lait vient») mais il a du mal à entretenir les flux. Soutenez votre sein pour qu’il puisse le garder en bouche. Afin de ne pas trop fatiguer votre bébé, limitez la tétée à 30 minutes. Après la tétée, n’oubliez pas de recueillir votre lait.

La tétée nutritionnelle

Le bébé prend bien le sein en bouche et arrive à le garder avec un minimum d’aide, la langue est sortie autour du mamelon. On voit le bébé téter longuement et on l’entend déglutir. Au début, nous pèserons avant et après la mise aux seins pour voir combien votre bébé a mangé. Petit à petit, votre bébé va arriver en allaitement à la demande, c’est-à-dire qu’il peut boire ce qu’il veut aussi souvent qu’il veut, il n’a plus d’heure imposée.

Nous vous proposons «une fleur de lait» qui consiste à suivre l’évolution, les progrès de votre bébé. Chaque semaine, vous pouvez colorier les pétales de la fleur correspondant au comportement de votre enfant.

Dès que l’état de santé de votre bébé le permet, vous pouvez le mettre au sein.

 

La mise aux seins

La position pour bien allaiter est très importante pour prévenir les crevasses et le bon déroulement du repas. Laissez-vous le temps, laissez-lui le temps d’apprendre, de découvrir, de chercher le sein.
Au fur et à mesure de l’apprentissage, nous vous montrerons les différentes positions et vous pourrez choisir celle qui vous convient le mieux.

Il est important d’alterner les côtés à chaque tétée. Présentez le sein aussi longtemps qu’il veut et proposez le deuxième sein. Si vous donnez les 2 seins commencez par le dernier présenté lors de la dernière tétée.

1. Installez-vous confortablement, assise, bien calée avec des coussins. Le corps du bébé doit être très proche du vôtre (ventre contre vous). 

2. Touchez la lèvre supérieure du bébé avec le mamelon. Dès qu’il ouvre la bouche bien grande, amenez votre bébé au sein et placez lui l’aréole bien en bouche afin qu’il puisse l’attraper et la garder.

3.Soutenez votre sein avec la main (ne le lâchez pas trop vite pour que le bébé puisse bien l’attraper et ne le perde pas).

4. La bouche grande ouverte, votre bébé doit prendre le mamelon mais aussi une grande partie de l’aréole, la lèvre inférieure étant bien recourbée vers l’extérieur, la langue est sortie et masse l’aréole (ceci est très important pour la stimulation).

5. Attirez bien ses fesses vers vous, ainsi le nez reste dégagé.

Positions pour l'allaitement

                                                                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Assouplissement auréolaire

Si votre sein est trop tendu, vous pouvez effectuer un massage aréolaire avant de mettre votre bébé au sein.

L’oedème du mamelon apparaît en général entre 2 à 3 jours après l’accouchement. Il est encore plus important lors de la «montée de lait».
Le but du massage aréolaire est d’assouplir votre mamelon pour faciliter la prise du sein pour le bébé. Plus l’aréole est ferme ou enflée, plus il faudra du temps pour l’assouplir.

Le massage aréolaire est nécessaire lorsque le mamelon et l’aréole sont enflés et durs afin de faciliter la prise du sein par le bébé.

Il existe 3 techniques différentes. Vous utilisez celle qui vous convient le mieux et avec laquelle vous êtes le plus à l’aise :

1. En 2 étapes, appuyer à la base du mamelon et pivoter d’un quart de tour. 

Puis changer la position des mains.

2. En 1 étape, appuyer à la base du mamelon avec 3 doigts de chaque main. 

3. En 2 étapes, pivoter d’un quart de tour 2 ou 3 doigts de chaque côté. Répéter avec les doigts au-dessus et en-dessous du mamelon. 

Pourquoi pomper le lait maternel?

Malheureusement, pour diverses raisons, votre bébé est dans l’incapacité de prendre le sein ou ne le stimule pas assez. Il est dès lors nécessaire de passer par l’étape du tire-lait. Ce passage obligé va permettre à votre corps d’établir le début de la production de lait.

Votre lactation est établie mais votre enfant ne sait pas aller au sein. Il vous faut tirer le lait pour maintenir une bonne production de lait maternel. Dans ce cas, le but est de produire suffisamment de lait maternel pour subvenir aux besoins de votre bébé. A titre informatif, 500 ml de lait maternel par jour à la troisième semaine est une bonne moyenne. 
Vous désirez pouvoir vous absenter et offrir à votre enfant le bénéfice du lait maternel. Nous parlons alors de l’établissement d’une réserve de lait maternel.
Vous prenez des médicaments qui ne vous permettent pas d’allaiter. Dans ce cas, vous tirez votre lait pour maintenir la production de lait le temps de votre traitement. Malheureusement vous devez alors le jeter.

De quel matériel ai-je besoin?

Le matériel que vous utilisez doit être confortable et efficace. Il doit également être facile à monter, nettoyer et utiliser. 

Le tire-lait manuel

Il s’utilise facilement sans contrainte de source d’électricité. Facilement transportable de par sa taille, il vous accompagne dans vos déplacements. Les cycles d’expression se font en fonction de votre rythme. La pression d’expression du lait se régule par la force que vous utilisez pour actionner la poignée. Il est à conseiller lorsque la lactation est établie ainsi que pour des périodes courtes et/ou épisodiques.

Le tire-lait électrique

Il s’utilise dès les premières heures suivant l’accouchement et durant toute la période nécessaire. Pratique, la pression d’expression se règle de façon automatique à l’aide d’un bouton. Il n’y a donc pas de variation de pression durant tout le cycle si vous ne le désirez pas. Les cycles sont réguliers en nombre et en durée.

Leur coût à l’achat est élevé. Vous pouvez en louer dans les pharmacies et les points de prêt de matériel médical (ex.: Hospilux). Le tire-lait électrique est l’idéal pour l’établissement de la lactation ainsi que pour le long terme. Il existe des doubles tire-lait (possibilité de pomper les deux seins en même temps). Nous les conseillons car il diminue le temps d’expression par deux et la stimulation est double et simultanée, il augmente la quantité de lait produite. Si vous vous procurez un simple tire-lait électrique c’est très bien aussi. La seule fonction de l’appareil qui soit indispensable est la force de pression ajustable. Achetez celui qui vous convient le mieux.

L’embout

Il doit être CONFORTABLE pour empêcher les lésions et suffisamment adapté pour assurer l’étanchéité. Il doit être nettoyable et stérilisable. De nombreux modèles sont disponibles sur le marché. Achetez celui qui vous convient le mieux en vous assurant qu’il soit compatible avec votre tire-lait. Il est nécessaire d’en acheter minimum 2 (Ce matériel ne se loue pas).

La bouteille

Elle doit être compatible avec votre matériel. De préférence en plastique (le verre casse!) et graduée, elle vous permettra d’évaluer la quantité que vous produisez. Elle n’est pas à usage unique mais est nettoyable et stérilisable.

Avec un couvercle à visser, elle doit être étanche. L’idéal est de pouvoir y adapter une tétine afin d’éviter de manipuler votre lait lorsque vous voulez le donner à votre bébé. La bouteille sera étiquetée avec la date et l’heure de l’expression du lait. Ne remplir les bouteilles que jusqu’à la dernière graduation.

Quand tirer le lait, à quelle fréquence et pendant combien de temps?

Il faut tirer le lait maternel de préférence juste après une tétée et à intervalles réguliers. Si votre bébé a un rythme d’alimentation fixe (ex: lors d’une hospitalisation), le mieux est de tirer votre lait au même rythme.
La fréquence minimale est de 8 fois par jour et ce MêME LA NUIT. En effet, la nuit les taux hormonaux sont plus élevés et stimulent mieux la production de lait maternel. Plus les quantités de lait que vous pompez sont petites, plus souvent il vous faudra tirer. Sachez que la fréquence influence le volume de lait. 

Durant les premiers jours et ce jusqu’à la production de lait proprement dite (environ 1 semaine), il est conseillé de pomper au minimum 15 minutes chaque sein toutes les 3-4 heures. Par la suite, il vous faudra pomper jusqu’à 2 minutes après le flux de lait.

Comment entretenir mon matériel?

Se laver les mains avant chaque manipulation.
La pompe doit être entièrement démontée et nettoyée à l’aide d’un chiffon et d’eau savonneuse 1x/semaine. Les parties stérilisables doivent aussi l’être 1x/semaine. Vous le ferez plus souvent si cela s’avère nécessaire.
L’embout et ses composants doivent être démontés après chaque usage. Ils sont alors nettoyés à l’eau savonneuse (aucune trace de lait ne doit persister), soigneusement rincés à l’eau claire et laissés sécher à l’air libre sur un linge propre et sec et à l’abri de la poussière. A domicile, l’embout est stérilisé 1x/jour.
Les bouteilles sont soigneusement nettoyées et stérilisées après chaque usage. Les sachets collecteurs sont à usage unique. Les tétines, bagues et capuchons sont soigneusement nettoyés et stérilisés après chaque usage.

Comment donner mon lait à mon enfant?

Le lait qui vient d’être pompé ne doit pas être réchauffé et peut être donné directement à votre bébé.
Les techniques pour alimenter votre bébé sont diverses. Si votre enfant n’a pas encore de succion efficace au sein, il est déconseillé de donner le biberon. Il vous reste l’alternative de l’alimentation à la tasse et à la seringue. 
Ces techniques restent cependant difficiles à appliquer. Elles doivent vous être enseignées par une personne qualifiée. Lorsque votre bébé prend le sein de manière efficace, vous pouvez donner le biberon.
Le lait maternel qui est réfrigéré, doit être réchauffé. Vous le faites dans un chauffe-biberon ou au bain-marie. Evitez le plus possible le micro-onde car il altère les qualités nutritionnelles de votre lait.
Après avoir réchauffé votre lait, n’oubliez jamais de vérifier sa température avant de le donner à votre enfant.

Comment conserver mon lait maternel et combien de temps?

Pour une bonne conservation du lait maternel, la première règle est l’hygiène.

N’oubliez pas d’inscrire, sur les récipients et de manière ineffaçable, la date et l’heure d’extraction de votre lait maternel.

Pour transporter du lait maternel, il faut le mettre dans un sac isotherme ou une glacière. Dès que possible, remettez-le au réfrigérateur.

Le lait maternel réchauffé doit être donné dans l’heure qui suit son réchauffement ensuite il sera jeté. Le lait réchauffé une fois et refroidi DOIT être jeté.

Le lait maternel fraîchement pompé peut être conservé à température ambiante maximum 4 heures et maximum 1 heure dans une pièce dont la température est supérieure à 22°. Si vous ne donnez pas votre lait tout de suite après l’avoir tiré, il faut le mettre au réfrigérateur.

Dans une glacière réfrigérée, le lait maternel frais peut être conservé maximum 24 heures. Au réfrigérateur, le lait maternel frais se conserve au maximum 72 heures (=3 jours). Le lait maternel décongelé, même conservé au réfrigérateur, sera éliminé après 24 heures.

Pour conserver du lait maternel plus longtemps, il faut nécessairement le congeler. Dans le compartiment congélation (freezer, bac à glaçon) de votre réfrigérateur, le lait maternel se conserve au maximum 2 semaines. Dans un congélateur «grand format» ou dit «séparé» à une température de minimum -20°, votre lait peut se conserver maximum 12 mois. Si votre congélateur ne refroidit pas à -20°, le lait maternel se conserve maximum 6 mois.

Expression manuelle du lait

Pourquoi exprimer manuellement son lait?
  • Le tire-lait mécanique est inefficace et/ou inconfortable.
  • La maman préfère cette méthode plus naturelle.
  • La méthode est pratique, gratuite et écologique.
  • Pour donner son colostrum lorsqu’on est séparé de son bébé.
  • Pour soulager une tension mammaire.
  • Pour aider son bébé en induisant l’écoulement du lait.
  • Pour éviter un engorgement des seins.
  • Pour stimuler, augmenter ou maintenir la production de lait.
La technique

La technique dite Marmet a été mise au point par une mère qui a du exprimer son lait pendant une longue période.
C’est une méthode qui allie massage et stimulation afin de favoriser la production et le réflexe d’éjection du lait. Cette technique est efficace et ne provoque aucun problème. Comme toute technique, elle demande un peu d’expérience et d’application pour montrer toute son efficacité. Elle est cependant très facile à apprendre.

La durée

Toute l’opération devrait prendre 20 à 30 minutes lorsque l’expression manuelle remplace une tétée.

  • Exprimer du lait de chaque sein pendant 5 minutes.
  • Masser, caresser, secouer pendant 1 minute.
  • Exprimer du lait de chaque sein pendant 5 minutes.
  • Masser, caresser, secouer pendant 1 minute.
  • Exprimer du lait pendant 3 minutes.

Ces durées sont à titre indicatif. Elles doivent être suivies si il n’y a pas encore ou peu de lait. Si la production de lait est bien établie, observer le débit d’écoulement et changer de sein dès que celui-ci diminue. Chaque partie de la technique peut-être répétée seule et au besoin.

Les soignants vous guideront et conseilleront tout au long de votre apprentissage. Nous restons à votre disposition pour toute question complémentaire.

Techniques :

1.    Placer le pouce, l’index et la majeur sur le sein, à environ 3 cm de la base du mamelon. Le pouce sur le dessus du mamelon et les 2 autres doigts sur le dessous tel qu’illustré. Eviter d’entourer le sein.

 

 

           

 

 

 Adopter une position en C, ne pas entourer le sein.

2.    Appuyer fermement les doigts contre la cage thoracique. Eviter d’écarter les doigts. Si les seins sont volumineux, soulever-les avant d’appuyer contre le thorax.

 

 

 

 

 

Pousser contre la cage thoracique, rouler puis finir le mouevment de roulement.

 

3.    Rouler le pouce vers l’avant comme la prise d’empreinte digitale. Pendant ce temps transférer la pression du majeur à l’index. Répéter la séquence en cadence. Déplacer le pouce et les doigts afin de drainer d’autres parties du sein en observant la position des doigts.

4.    Éviter de comprimer, tirer ou glisser sur le sein car cela peut entraîner des lésions.

 

 

 

 

Ne pas comprimer, tirer ou glisser.

5.    Pour faciliter l’écoulement du lait, masser les glandes et les canaux qui sécrètent le lait. Caresser doucement la surface du sein de haut en bas. Secouer doucement le sein, penchée vers l’avant.

Masser, caresser et secouer.

Est-ce que mon lait est bon pour mon bébé?

Lorsque l’enfant naît prématurément les qualités du lait maternel conviennent parfaitement pour son développement et pour sa protection face aux infections.

Cependant, ses besoins sont tels qu’il faut légèrement supplémenter le lait en protéines pour favoriser sa croissance. La composition du lait s’adapte à l’âge de l’enfant et varie en cours de tétée. Ces modifications sont à l’origine des variations de l’aspect du lait. Le lait maternel n’a pas toujours la même saveur. Il est d’abord désaltérant en début de tétée puis plus riche, il a le goût de ce que vous mangez. Votre lait évolue en même temps que votre bébé, il est toujours adapté à son âge et à ses besoins.

Votre lait changera d’aspect et de couleur, il deviendra bleuté, c’est normal. Vos seins deviendront souples mais ils produiront toujours autant de lait. C’est ainsi qu’évoluent normalement les seins de toute femme allaitante.

Comment me nourrir?

Vous pouvez manger de tout en quantité raisonnable, comme pendant la grossesse, la variation du goût de votre lait enchantera aussi votre bébé.

N’oubliez pas qu’il a apprécié le goût déjà pendant la grossesse. Aucun aliment ne doit être écarté d’office si vous vous nourrissez de manière variée et équilibrée, par exemple des légumes frais, des produits laitiers, du poisson, des viandes maigres, du pain complet. Buvez pour étancher votre soif. Évitez l’alcool, le tabac et les excitants.

Ai-je assez de lait?

Sachez que les trois premiers jours vous n’avez pas de lait mais du colostrum en petite quantité qui correspond à la capacité de l’estomac du bébé. Le colostrum est très important, il contient beaucoup d’anticorps et est très nourrissant.

Au-delà de 3 jours, l’allaitement se met en route (voir 7 jours en cas de césarienne).

Jusqu’à trois semaines c’est du lait de transition, après trois semaines c’est un lait dit mature. Les baisses réelles de productions ne sont pas fréquentes. La demande règle l’offre, téter ou tirer son lait stimule la sécrétion lactée. 

C’est la fréquence des tétées (ou du tire-lait) plus que la durée qui augmente la production de lait. En cas de baisse de production il faut donc tirer son lait plus souvent, si possible près du bébé ou avec une photo de lui près de soi en cas de séparation.

Il est tout à fait normal qu’un enfant réclame plus souvent pendant les périodes de croissance. Celles-ci se situent entre 7 et 10 jours de vie, entre 6 et 8 semaines et vers 3 mois. Pendant ces périodes, l’enfant a beaucoup plus faim, allaitez le plus fréquemment, la production de lait va s’adapter aux besoins supplémentaires.

Est-ce que mon lait est bon pour mon bébé?

L’engorgement des premiers jours est normal, c’est la montée laiteuse. Elle peut être diminuée par une mise au sein précoce et des tétées fréquentes ou par l’utilisation du tire-lait plus fréquente.
Pour vous soulager en cas de douleur, commencez par proposer le sein ou par utiliser le tire-lait. Vous pouvez en plus prendre une douche ou appliquer des compresses chaudes ou froides et masser l’aréole.
Dans la plupart des cas cela fera couler le lait qu’il vous sera possible de recueillir dans un biberon. Par la suite les seins peuvent encore être engorgés lorsque vous avez mal vidé vos seins.

Comment éviter et soulager les mamelons douloureux?

Vérifier la bonne position de votre bébé. Évitez tout ce qui pourrait dessécher et altérer l’odeur du mamelon (savon, alcool, désinfectant,…). Après la tétée, étendez sur le mamelon et l’aréole une goutte de lait maternel, cicatrisant et protecteur et laissez le sécher à l’air.

Lors des premières tétées, il se peut que vous ressentiez des sensations désagréables : tiraillements ou pincements au niveau des mamelons. C’est tout à fait normal et cela ne devrait pas durer. Si les douleurs persistent pendant la tetée, n’hésitez pas à nous contacter.

Comment savoir s’il a assez bu?

L’enfant peut être pesé si l’on a besoin de savoir exactement combien il a bu. Ses couches doivent être bien mouillées (car plus il boit, plus il fait pipi), il doit uriner 4 à 5 fois par jour, et faire des selles 1x par jour. 

Qu’est-ce que la préférence sein-tétine?

Le bébé ne boit pas au sein comme au biberon, les techniques sont différentes. Au sein, il doit sortir la langue et masser l’aréole pour avoir du lait, au biberon, la langue peut rester dans la bouche, il recevra son lait. 
Pour limiter cette confusion, la tasse, la petite cuillère et le dispositif d’aide à l’allaitement doivent être préférées au biberon.

Pour réussir un allaitement et limiter la confusion votre présence est très importante, l’idéal est que vous soyez là le plus souvent possible pour les tétées. Si le bébé apprend à boire au biberon avant le sein, il tétera avec la langue rentrée et ne massera pas l’aréole, il risque de ne pas déclencher les flux quand il sera au sein. Il est donc préférable qu’il apprenne d’abord à boire au sein puis au biberon.

 

Est-ce que mon enfant a la diarrhée?

Les enfants nourris aux seins souffrent rarement de diarrhées. Les selles sont de consistances onctueuses ou liquides et peuvent contenir des grumeaux. Elles sont d’un jaune ocre et la couleur peut varier selon l’alimentation de la maman. La quantité et la fréquence de selles peut varier au cours de l’allaitement ; il peut avoir des selles à chaque change ou qu’1 fois par jour.

Pourquoi mon bébé pleure?

Le bébé a différentes raisons de pleurer : faim, coliques, besoins de câlins, trop chaud, trop froid… C’est son seul moyen de s’exprimer.
Il est important de répondre à ses pleurs, surtout n’hésitez pas à le prendre dans vos bras, lui faire un câlin et lui parler. Vous pouvez aussi le porter en écharpe, il ne sera pas gâté pour autant, vous répondrez seulement à ses besoins.

J’ai l’impression que mon bébé tête moins bien

Il est possible que les progrès de votre bébé ne soient pas constant. Il est petit et immature et a beaucoup d’acquisitions à faire. Vous risquez de vous décourager face à son apprentissage qui parfois peut vous paraître lent mais chaque bébé a son rythme. S’il s’endort au sein, tête moins bien, c’est une phase de son apprentissage, continuez à l’encourager et ne perdez pas le moral.

À titre informatif : à la troisième semaine, 500 ml de lait maternel par jour est une bonne moyenne. Tenir un journal de votre quantité de lait recueilli sur 24h nous permet de voir une éventuelle diminution et agir en conséquence.

Toute l’équipe de soins du service de Néonatalogie reste à votre disposition en cas de doute ou de questions supplémentaires. N’hésitez pas à nous contacter au 4411 3157 si nécessaire.

 

Services associés
En attendant mon bébé, quelle place laisser à ma sexualité?

En attendant mon bébé, quelle place laisser à ma sexualité?

La sexualité durant la grossesse est peut-être un sujet délicat dont vous parlez peu. Ce dépliant vous propose de répondre à certaines de vos questions. Ce dernier vous apportera des réponses simples aux interrogations les plus courantes rencontrées par les femmes enceintes au sujet de leur intimité. Si des explications complémentaires vous semblent nécessaires, n’hésitez pas à en parler avec votre gynécologue.

Les modifications du corps au cours de la grossesse 

L’utérus

L’utérus est un muscle qui grossit tout au long de la grossesse pour atteindre jusqu’à 30 fois son volume initial. Au fur et à mesure de la grossesse, il comprime les organes voisins (intestins, estomac, vessie), provoquant parfois reflux gastrique, constipation ou envie fréquente d’aller uriner.

Le vagin

Le vagin se rétrécit durant la grossesse à cause de l’afflux de sang : cela permet pendant les rapports sexuels une meilleure sensation du sexe du partenaire.

La vulve

Les petites lèvres peuvent se violacer, le clitoris augmenter de volume et être plus sensible, et les pertes blanches vaginales plus abondantes. La lubrification vaginale est augmentée par l’imbibition hormonale, même en dehors du désir sexuel. Vous pouvez néanmoins vivre des périodes de sécheresse vaginale où la pénétration peut devenir moins agréable. L’utilisation d’un lubrifiant à base d’eau suffit à y remédier. 

Les seins

Les seins augmentent de volume, deviennent plus lourds et plus sensibles. Il faut en tenir compte lors des caresses et dans le choix des positions sexuelles. Les aréoles deviennent plus foncées et s’élargissent. Le réseau veineux apparaît à la surface de la peau.

 

Le premier trimestre

La femme enceinte vit de profonds changements dans son corps et dans sa tête durant ce premier trimestre. Nausées, vomissements, tension mammaire, fatigue, essoufflement, … peuvent entraîner une baisse du désir, mais rien n’est systématique.
Au niveau psychologique, la crainte d’une fausse couche ou d’une infection vaginale peut aussi ralentir la libido.
Les femmes préfèreront donc souvent la tendresse et les câlins à l’acte sexuel durant ce premier trimestre. 
Elles sont plus dans le besoin d’attention que de sexualité et il y a dans l’ensemble une diminution de la fréquence des rapports sexuels.

Le second trimestre

Le désir est variable à ce stade. Du point de vue physique, le ventre s’arrondit mais n’est pas encore gênant. La femme se sent généralement bien dans son corps (belle peau, cheveux lumineux, seins plus volumineux). Les symptômes désagréables du début de la grossesse ont disparu même si la future maman peut commencer à souffrir à ce stade de constipation, d’une capacité vésicale moindre, de douleurs ligamentaires,… Au niveau vaginal, l’afflux de sang dans les veines pelviennes entraîne un engorgement du bas ventre provoquant une congestion permanente du sexe. Certaines femmes pourraient découvrir leur premier orgasme vaginal durant cette période.
Le risque de fausse couche est derrière soi, le bébé commence à bouger sans encore trop déranger, la future mère s’affirme dans son rôle de femme.
Lorsque le ventre commence à s’arrondir, le bébé à bouger, le compagnon peut parfois ne plus voir le corps de sa compagne comme un objet de désir et se sentir isolé dans cette aventure de la grossesse. La future maman peut également se sentir moins désirable. Les futurs parents doivent se faire plaisir par leur sexualité mais également par leur complicité. Le dialogue dans le couple permettra en cas de difficultés de maintenir une entente conjugale harmonieuse.

Le troisième trimestre

Le troisième trimestre est souvent associé à une baisse de désir sexuel. L’arrivée imminente du bébé monopolise l’attention. Au niveau physique, les maux de la fin de la grossesse sont nombreux : jambes lourdes, ventre proéminent, douleurs dorsales, fatigue, hémorroïdes, reflux gastrique, crampes utérines, modifications esthétiques …
Le ventre de plus en plus imposant rend la sexualité plus inconfortable. Favoriser les gestes tendres, les baisers, les massages, les câlins,… permet de maintenir un dialogue intime dans le couple. Chaque membre du couple doit se montrer compréhensif et sécurisant.

Les positions sexuelles

Tant que le ventre n’est pas trop proéminent, toutes les positions sont possibles. Le compagnon doit juste faire attention de ne pas peser de tout son poids sur le ventre de sa partenaire.
Quand le ventre commence à gêner les rapports, trouvez une position qui libère votre ventre et évitez les pénétrations trop profondes.
En voici quelques illustrations. Avec un peu de bon sens et de l’imagination, vous arriverez à trouver les positions les plus confortables pour vous.

Les contre-indications 

Lorsqu’une grossesse se déroule normalement, l’activité sexuelle peut être poursuivie normalement.
Cependant, il existe certaines contre-indications aux pénétrations sexuelles : antécédent d’accouchement prématuré, menace d’accouchement prématuré, rupture prématurée de la poche des eaux, écoulement sanguin inexpliqué, placenta bas inséré ou praevia, grossesse multiple, antécédents répétitifs de fausse couche, partenaire porteur d’une maladie sexuellement transmissible.
Si les rapports sexuels devaient vous être interdits, votre gynécologue vous en informera. Même si les rapports sexuels vous sont interdits pour une raison médicale, la sexualité ne se réduit pas à la pénétration!
Si vous-même avez un doute, n’hésitez pas à faire part de vos préoccupations aux professionnels qui suivent votre grossesse. Ils ne sont pas là pour vous juger mais pour vous renseigner et vous permettre de vivre une grossesse épanouie.

Bon à savoir 

  • Les rapports sexuels n’entraînent pas de fausses couches, celles-ci étant généralement dues à une anomalie dans le développement de l’embryon.
  • Le sexe du partenaire ne peut pas entrer en contact avec le foetus. Le futur bébé ne peut donc pas être touché, écrasé, blessé. Il est à l’abri dans l’utérus, protégé par le col et le liquide amniotique. A l’inverse, le futur père ne risque absolument pas de se faire « mordre » par son enfant.
  • L’orgasme (par la production d’ocytocines) et le sperme (par la présence de prostaglandines) peuvent provoquer des contractions de l’utérus. Cela ne peut néanmoins pas provoquer l’accouchement prématuré dans le cadre d’une grossesse normale.
  • L’orgasme ne dérange pas le bébé. S’il bouge durant les rapports sexuels, c’est parce qu’il est stimulé par vos mouvements. Le foetus peut réagir à l’état de bien-être de sa mère, en se manifestant. Il n’est absolument pas en souffrance.
  • Si les rapports sexuels ne sont plus confortables, la tendresse, le dialogue et le maintien d’une intimité (caresses, câlins, massages, moments de tendresse, jeux sexuels, masturbations mutuelles…) sont quant à eux primordiaux. Ceci ne nuit en rien à votre foetus et sera profitable au bon équilibre du couple après l’arrivée de l’enfant.
  • N’hésitez pas à consulter en cas de signes anormaux (brûlure, saignements, écoulement vaginal anormal).
  • En cas de risque de développer une maladie sexuellement  transmissible, utilisez un préservatif.

Contact

Secrétariat Maternité 
Tél : +352 4411-3230 (de 8h00 à 18h00)
Une sexologue clinicienne qualifiée est disponible à la Maternité pour répondre à vos interrogations. 
Pour prendre rendez-vous, veuillez téléphoner au secrétariat de gynécologie au 4411 3230 de 9h00 à 17h00.

 

Services associés
Osthéopathie

Osthéopathie

L’ostéopathie est une discipline exclusivement manuelle permettant d’identifier et de traiter les pertes de mobilité des différentes structures qui composent notre corps. Elle s’appuie sur des principes physiologiques, anatomiques et sémiologiques.
L’ostéopathie part du principe que chaque partie du corps est reliée aux autres, dans un mouvement interactif. Pour soigner le corps, on ne peut donc en examiner qu’un seul aspect, mais il faut prendre en compte la personne dans sa globalité.
Le rôle de l’ostéopathe est de chercher l’origine de la douleur et de travailler sur cette origine. L’ostéopathe travaille toujours de manière douce et attentive.

Quelles sont les indications de l’ostéopathie ? 

  • Troubles mécaniques aigus ou chroniques et posturaux: cervicalgies, dorsalgies, douleurs costales, lombalgies, douleurs pelviennes (sacroiliaques, pubiennes et coccygiennes)
  • Troubles neurologiques: sciatique de grossesse, cruralgie, névralgie cervico- brachiale, névralgie intercostale.
  • Syndrome du canal carpien
  • Certains troubles fonctionnels digestifs : reflux gastro-oesophagiens à l’exception des symptômes hormonaux du premier trimestre de grossesse
  • Certains troubles circulatoires: jambes lourdes, oedèmes.
  • Céphalées
  • Entorses
  • Tendinopathies

Pourquoi des séances d’ostéopathie pendant la grossesse et en post-partum ?

  • Chez la femme enceinte, il s’agit d’équilibrer la structure : le bassin, le rachis, le mouvement en travaillant sur les pertes de mobilité articulaire ou tissulaire et de rassurer face aux changements.
  • En post-partum : il s’agit de favoriser la réadaptation maternelle, posturale ostéo-articulaire et tissulaire et d’aider, en complément avec tous les intervenants de la aternité, à la création du lien mère/enfant, père/enfant et puis du lien triangulaire.

Où ont lieu les séances d’ostéopathie ?

Au 1er étage de la Maternité, couloir de rééducation fonctionnelle, salle d’attente numéro 4.

Les mardis et jeudis après-midi.

Comment prendre rendez-vous?

En contactant le secrétariat de Mme Caroline Graff, Ostéopathe D.O. au +352 621 41 31 31
Il n’y a pas de remboursement prévu par la CNS pour l’ostéopathie.
En cas d’empêchement, veuillez annuler votre rendez-vous au moins 24h à l’avance.

Services associés
Consultation en sexologie

Consultation en sexologie

La sexualité est un besoin bio-psycho-physiologique et participe au bien être affectif, à la qualité de vie, aux relations interpersonnelles et au bonheur conjugal. 

Certaines modifications peuvent survenir en fonction des périodes de la vie, d’événements passés ou présents, de troubles médicaux ou psychologiques et affecter la sexualité.

Les défis physiques et affectifs quotidiens peuvent engendrer une baisse du désir, une perturbation de la confiance et de l’image de soi, l’apparition de douleurs, de troubles de l’orgasme et nuire au bien être personnel et à la relation de couple.

La consultation en sexologie fait partie d’une prise en charge globale hospitalière lorsqu’un besoin a été identifié et que votre équilibre en est perturbé. 

La consultation en sexologie a pour but : 

  • de promouvoir la santé sexuelle,
  • d’évaluer la nature des dysfonctions sexuelles (troubles du désir, du plaisir, vaginisme, douleur lors des rapports, dysfonctions érectiles, troubles de l’éjaculation…), 
  • de restaurer une sexualité satisfaisante et rassurante au sein du couple.

Le rôle du sexologue est avant tout : 

  • de vous apporter des renseignements concrets et compréhensibles sur le sujet qui vous préoccupe et selon vos attentes.
  • de vous accompagner vers une sexualité qui vous est propre, respectueuse de vos besoins, de vos valeurs,  de vos capacités physiques et psychiques.
  • de vous orienter vers d’autres professionnels de santé si cela est nécessaire (gynécologue, urologue, psychologue,…)

Prise de rendez-vous 

La consultation est ouverte à tous : femmes et hommes, individuellement ou en couple.  

Le principe est dévaluer ensemble votre demande lors d’un premier entretien, d’identifier un objectif clair et réaliste, puis définir une stratégie de soins cohérente et progressive basée sur des outils thérapeutiques reconnus (exercices cognitivo-comportementaux, travail corporel, relaxation, techniques de respiration, hypnose, …) afin de vous aider à restaurer une sexualité satisfaisante et un équilibre de vie.

Si vous demandez un rendez-vous en sexologie dans le cadre de la :

Clinique de la Ménopause : 
veuillez prendre rdv au +352 4411-6341

Clinique du Périnée : 
veuillez prendre un rdv au +352 4411-7075

Clinique du Sein : 
veuillez prendre un rdv au +352 4411-6312

  • Veuillez passer vous inscrire à la réception le jour de votre consultation.
  • En cas d’empêchement, veuillez prévenir le secrétariat.
  • Ce service n'est pas toujours pris en charge par la Caisse Nationale de Santé (CNS). Pour les conditions et tarifs veuillez vous renseigner auprès des secrétariats.
Services associés
Dermatite atopique

Dermatite atopique

La dermatite atopique (DA) ou eczéma atopique est une dermatose inflammatoire chronique évoluant par poussées qui touche 10 à 20 % des enfants et 2 à 3 % des adultes en Europe. 

L’eczéma atopique débute souvent chez le nourrisson, atteint essentiellement les enfants, et s’améliore généralement en grandissant. Il est associé à une sécheresse cutanée, mais aussi à un prurit (démangeaisons) à l’origine de troubles du sommeil qui perturbent parfois gravement la qualité de vie des patients et de leur famille.

Hygiène

Douche ou bain régulier court (quelques minutes), dans une eau tiède (35°) . Éviter les bains chauds prolongés.
Utiliser un gel doux non parfumé ou un pain dermatologique pour laver corps et visage.
Rincer abondamment.
Sécher en tamponnant sans frotter.
Couper les ongles courts pour éviter les lésions de grattage.

Vêtements et environnement

Ne pas trop couvrir l’enfant (la transpiration est irritante). 
Ne pas surchauffer l’habitation, maintenir la chambre à coucher à 17-18 degrés et l’aérer quotidiennement. Eviter l’exposition au tabac.
Privilégier les textiles vestimentaires doux, souples et amples (éviter la laine). Pour les sous-vêtements et le linge de lit, choisir du 100% coton. De préférence couper les étiquettes des vêtements (frottements). Laver toujours les vêtements neufs avant de les porter.
L’achat de lessive spéciale est inutile mais en revanche, veiller à un bon rinçage du linge (cycle long). L’adoucissant est inutile sauf si votre linge est très rêche.
Les bains de mer ou en piscine sont tout à fait permis; après le bain, une douche et l’application d’un émollient sont recommandés.

Facteurs aggravants

Les substances irritantes au contact de la peau tels que les savons trop détergents.
La transpiration et la chaleur.
Le dessèchement induit par une hygiène mal adaptée ou un temps froid et sec. 
Les épisodes d’infection, les poussées dentaires.
Les contacts rapprochés entre un enfant atteint de DA et un individu porteur d’herpès (« bouton de fièvre ») font prendre le risque d’une aggravation sévère : à éviter.

Hydratation

L’utilisation des crèmes hydratantes émollientes est recommandée en traitement de fond pendant toute la durée de la DA quelque soit sa gravité. 
Utiliser une crème ou un baume émollient (= relipidant) sans parfum tous les jours après la toilette sur l’ensemble du corps et du visage, en massage doux. 
Augmenter la fréquence d’application par temps froid et sec.
Eviter les produits contenant des allergènes reconnus : fruits à coque (huile d’amande douce, de sésame, d’arachide), lait, blé, lanoline, parfums, huiles essentielles… Demandez conseil à votre médecin.

Traitement

En cas de poussée de DA, votre médecin vous prescrira une crème traitante à appliquer sur les plaques d’eczéma, le plus souvent un corticoïde local, parfois un immunomodulateur.
Ces traitements, sur recommandation de votre médecin, sont sans danger.

En cas de DA sévère ou de signes associés comme des troubles digestifs, respiratoires ou de la croissance, une consultation allergologique spécialisée est recommandée.

Services associés
Réflexologie plantaire spécifique à l'oncologie

Réflexologie plantaire spécifique à l'oncologie

Qu’est-ce-que la réflexologie plantaire spécifique à l'oncologie ?

La réflexologie spécifique à l’oncologie est une thérapie manuelle qui accompagne le suivi et le traitement médical d’oncologie dans une vision intégrative. La faculté d’autorégulation de l’énergie du corps et le processus de guérison sont soutenus et renforcés par la pratique du massage.

À qui s’adresse la réflexologie plantaire ?  

La réflexologie plantaire s’adresse à toute personne en recherche de mieux-être et de relaxation qui choisit ce soin de support complémentaire parallèlement au traitement médical (chimiothérapie, opération, radiothérapie, hormonothérapie). L’approche vise la détente profonde et le renforcement global des facultés autorégulatrices de l’organisme.

Comment fonctionne la réflexologie plantaire ? 

La réflexologie part du principe qu’il existe dans les pieds des zones réflexes correspondant à toutes les glandes, à tous les nerfs, à tous les organes et à toutes les parties du corps. Les mouvements et les pressions exercées sur les zones réflexes permettent la détente et la stimulation des capacités d’auto guérison du corps.

Comment se déroule une séance de réflexologie plantaire ?

  • Pieds-nus et en vêtements amples pour ne pas entraver la circulation, la personne massée est installée confortablement sur une chaise longue ou sur un lit. 
  • La réflexologue effectue des mouvements de relaxation sur toute la surface des pieds et exerce des pressions au moyen de son pouce, de ses doigts ou d’un stylet sur des zones très précises des pieds et des jambes.
  • Les pressions varient selon chaque personne. Plus une personne est sensible, plus il faut recourir à des mouvements de relaxation et à des pressions légères pour favoriser la détente.
  • La séance est structurée et systématique, la totalité d’un pied est travaillé puis la totalité de l’autre pied.
  • La séance peut-être accompagnée de musique et de diffusion d’huile essentielle selon le choix de la personne massée.

Quelles sont les indications ?

  • Apporter une détente profonde
  • Soulager le stress émotionnel
  • Apaiser l’anxiété
  • Harmoniser les énergies en cas d’épuisement
  • Soulager les troubles du sommeil
  • Soulager les douleurs tendinomusculaires et articulaires, les dérangements gastro-intestinaux, les céphalées
  • Diminuer les bouffées de chaleur
  • Soulager les fourmillements des mains et des pieds, les picotements, les sensations d’engourdissement et la sensibilité exacerbée
  • Soulager les lymphoedemes
  • Accompagner dans l’acceptation du schéma corporel modifié
  • Aider les personnes à mobiliser leurs ressources pour faire face à leur situation de santé

Y a-t-il des contre-indications ? 

La réflexologie est contre-indiquée en cas d’inflammation des pieds et des mollets, en cas de phlébite, de pied blessé, brûlé, ulcéré ou fracturé.

Y a-t-il des précautions à prendre ? 

Chez les personnes fiévreuses, chez les personnes en phase aiguë de maladie, chez les femmes enceintes, chez les bébés, les enfants, les personnes âgées et les personnes en fin de vie, la réflexologie plantaire se pratique avec modération. Les séances comportent essentiellement des techniques visant la détente.

Important : La réflexologie plantaire est compatible et efficace en complément d’un traitement médical. En aucun cas, elle n’établit un diagnostic, modifie une prescription ou applique un traitement pour une maladie spécifique.

Carte des pieds de la réflexologie plantaire

Comment s’inscrire ? 

Pour prendre ou annuler un rendez-vous, le plus simple est d’envoyer un mail en indiquant votre nom et votre numéro de téléphone à l’adresse suivante : 

sec.reflexo@chl.lu

La réflexologue vous contactera la semaine suivante. 

En cas d’empêchement, veuillez prévenir en envoyant un mail pour annuler votre consultation dès que possible.

 

Réf. : Reflexologie plantaire specifique oncologie Mai 2024

 

Services associés
Curetage et hystéroscopie

Curetage et hystéroscopie

Curetage : technique opératoire consistant à retirer de la matière présente dans l’utérus (sang, restes placentaires,…).

Hystéroscopie : technique opératoire consistant à visualiser l’intérieur de l’utérus avec retrait ou prélèvement, si nécessaire, de matière ou matériel.

La consultation pré-opératoire

  • Programmée avant votre hospitalisation.
  • Rencontre avec l’anesthésiste et l’infirmière pour vous informer des modalités d’hospitalisation et d’anesthésie et effectuer différents examens.

Déroulement de l’hospitalisation

  • Rester a jeun à partir de minuit la veille de l’intervention (ne rien boire ni manger, ne pas fumer).
  • Pour l’hystéroscopie, rasage des parties génitales à effectuer vous-même à domicile ou par la soignante à votre admission.
  • Après passage à la réception, vous serez hospitalisée au 2ème étage de la maternité.
  • Une chambre vous sera attribuée (chambre seule en fonction de la disponibilité dans le service).
  • Informations pré et post opératoires transmises par l’équipe.
  • Hospitalisation d’une journée.
  • Sortie après visite du médecin ou de l’assistant.

Douleur

  • Explication sur l’échelle de la douleur EVA (réglette d’évaluation).
  • Evaluation 2 fois par jour.

La douleur sera traitée par voie orale ou par voie intraveineuse (baxter).

Soins

  • La perfusion est retirée rapidement après l’intervention.
  • Surveillance des saignements et de l’état général.

Votre retour à domicile

  • Des informations vous serons communiquées pendant votre séjour par l’équipe soignante (repos, hygiène, traitement personnel et antidouleur, vie sexuelle, prévention diverse,…).
  • Ne pas conduire le soir de l’intervention.
  • Ne pas sortir seule.
  • Ne pas rester seule la nuit après l’intervention (présence d’un adulte responsable obligatoire).
  • Ne pas boire d’alcool.

Contact

En cas de problème ou si un événement nouveau se présente après votre sortie, veuillez contacter votre médecin traitant.

En cas d'urgence, vous pouvez vous adresser au CHL : (+352) 4411 3202

L’équipe de Gynécologie - Obstétrique reste à votre disposition et vous souhaite une bonne convalescence.

Services associés
L'ostéoporose

L’ostéoporose est une maladie se caractérisant par une diminution de la densité et de la qualité des os.

Elle affaiblit le squelette et augmente le risque de fractures, particulièrement au niveau de la colonne vertébrale, du poignet, de la hanche, du bassin et de l‘épaule. L‘ostéoporose et les fractures qui en résultent sont une cause importante d’infirmité et de morbidité.

Quelques faits importants

  • L’ostéoporose, connue comme « l‘épidémie silencieuse », est un problème d‘envergure mondiale.
  • Environ 1,6 million de fractures de hanche se produisent chaque annéedans le monde. D’ici 2050, ce nombre pourrait passer de 4,5 millions à 6,3 millions.
  • Chez les femmes de plus de 45 ans, l’ostéoporose totalise davantage de journées d‘hospitalisation que la plupart des autres maladies, y comprisle diabète et l’infarctus du myocarde.
  • On n’estime que seule une fracture vertébrale sur trois est signalée cliniquement.
  • Les femmes qui ont eu une fracture vertébrale courent un risque accru d’avoir une nouvelle fracture dans l’année qui suit.

Quelles sont les causes de l’ostéoporose ?

L’âge : avec l’âge, notre masse osseuse diminue.

Le sexe : après 50 ans, la maladie touche 1 femme sur 4 et 1 homme sur 8.

La prédisposition génétique : les enfants dont les parents ont une ostéoporose ont un risque accru d’ostéoporose.

L’appartenance ethnique : les blancs et les asiatiques sont plus fréquemment atteints d’ostéoporose.

Le poids : être mince prédispose à la diminution de la masse osseuse.

L’alimentation déséquilibrée : des apports alimentaires insuffisants en calcium, phosphore et vitamine D prédisposent à la perte osseuse. Les excès d’alcool et de caféine sont néfastes pour les os puisqu’ils favorisent l’élimination du calcium dans les urines.

Le tabagisme : le tabac entrave l’absorption digestive du calcium.

L’activité physique : la sédentarité favorise la perte osseuse.

Le manque d’ensoleillement : la vitamine D est synthétisée par la peau sous l’action des rayons ultraviolets du soleil.

Des maladies hormonales : déficit en hormones sexuelles (ménopause), troubles de la thyroïde et des glandes parathyroïdes, sécrétion anormale de cortisol.

Les traitements médicamenteux : les corticostéroïdes à dose élevée et sur une longue durée, les anticonvulsivants, les anti-coagulants.

La ménopause précoce : c’est-à-dire avant l’âge de 45 ans.

Quels sont les symptômes de l’ostéoporose ?

L’ostéoporose est une maladie dite asymptomatique, c’est-à-dire que la perte de masse osseuse ne donne lieu à aucun symptôme. Chez bon nombre de personnes ostéoporotiques, la maladie est uniquement diagnostiquée lorsque des complications sont apparues.

Quelles sont les complications de l’ostéoporose?

Les fractures constituent la principale complication de l'ostéoporose. Les plus fréquentes sont les fractures:

  •  vertébrales
  •  de la hanche
  • ​ du poignet

La fracture vertébrale se caractérise par l’affaissement d’une vertèbre, qui s’aplatit entre deux autres vertèbres. Ce type de fracture peut être à l’origine de douleurs intenses. Dans plus de la moitié des cas, les fractures vertébrales ne donnent aucun symptôme et peuvent s’accompagner d’une diminution importante de la taille ainsi que d’une courbure du dos vers l’avant, appelée cyphose.

Comment le médecin pose-t-il le diagnostic d’ostéoporose ?

  • Il commencera par vous poser un certain nombre de questions afin d’identifier des facteurs de risque d’ostéoporose.
  • Il vous proposera une analyse sanguine et urinaire.
  • Il vous proposera une estimation de la densité osseuse du talon par ultra-son.
  • Pour confirmer le diagnostic d’ostéoporose, il réalisera une ostéo-densitométrie. Il s’agit d’un examen radiologique qui mesure la densitéminérale osseuse.

Une alimentation équilibrée et riche en calcium est conseillée pour des os plus solides.

Calcium › votre objectif : 1200 mg par jour.

Quelques règles à respecter

  • Variez votre alimentation.
  • Consommez un produit laitier par repas.
  • Pensez à boire régulièrement sans attendre d’avoir soif.
  • Lorsque vous surveillez votre poids, préférez les aliments à faible teneur en matières grasses, ils contiennent autant de calcium.
  • Consommez des protéines, elles aident à fixer le calcium.
  • La vitamine D favorise l’absorption du calcium par l’organisme.

Les différentes sources de calcium

Calcium et eaux minérales :

L’eau minérale peut être une importante source de calcium.

(Teneur moyenne en calcium en mg)

Eaux plates

  • Hépar© - 555
  • Courmayeur© - 533
  • Contrexéville© - 486
  • Vittel© - 202
  • Évian© - 78
  • Volvic© - 12

Eaux gazeuses

  • Contrex Fines Bulles© - 486
  • Chateldon© - 383
  • Rozana© - 301
  • Salvetat© - 253
  • Quézac© - 241
  • Badoit© - 190
  • San Pellegrino© - 185
  • Perrier© - 149
  • Vichy Celestin© - 103
  • Saint Yorre© - 90
Calcium et fruits et légumes :

Les légumes et les fruits, peu riches en calcium, mais indispensables pour les vitamines, les minéraux et les fibres, doivent être consommés régulièrement.

(Teneur moyenne en calcium en mg)

  • Épinards (150g) - 168
  • Brocolis (150g) - 114
  • Haricots blancs cuits (150g) - 90
  • Cresson (50g) - 79
  • Farine de soja (50g) - 77
  • Amandes sèches (30g) - 75
  • Figues sèches (3 = 40g) - 64
  • Haricots verts (150g) - 60
  • Orange (1=130g) - 52
Calcium et produits laitiers :

La consommation quotidienne de produits laitiers, en quantité suffisante, permet d’assurer la couverture des besoins calciques.

(Teneur moyenne en calcium en mg)

  • Emmental (30g) - 356
  • Beaufort (30g) - 312
  • Cantal (30g) - 291
  • 1 yaourt lait entier nature - 189
  • 1 yaourt 0% de MG nature - 188
  • 1 yaourt lait entier aux fruits - 162
  • Fromage blanc à 0% (100g) - 126
  • Fromage blanc à 30% (100g) - 115
  • Lait demi écrémé (100ml) - 114
Calcium et aliments riches en protéines :

L’apport de protéines est indispensable pour préserver la force musculaire et pour les os.

(Teneur moyenne en calcium en mg)

  • Sardines à l’huile* (100g) - 400
  • Anchois à l’huile* (100g) - 200
  • Coquilles St-Jacques (100g) - 120
  • Crevettes cuites (100g) - 115
  • Truite (150g) - 105
  • Moules cuites (100g) - 100
  • Sole (100g) - 100
  • Omelette nature* (150g) - 120
  • Pain de mie (100g) - 100

* Aliment riche en vitamine D

Le calcium est naturellement présent dans de nombreux aliments. Une alimentation variée permet de couvrir vos besoins en calcium de 1200 mg par jour.

La vitamine D est essentielle car elle améliore l’absorption du calcium par votre tube digestif. Or, une grande partie de cette vitamine est produite par la peau sous l’effet des rayons du soleil.

Il est recommandé de vous exposer à la lumière du jour environ 15 minutes par jour (promenades en plein air, jardinage).

 

Restez actifs pour protéger vos os

Pratiquer une activité physique régulière permet de maintenir votre capital osseux. L’activité physique doit être adaptée à votre état de santé général. Demandez l’avis de votre médecin.

Quelques règles à respecter

  • Effectuez votre activité physique en bon état de forme. La fatigue favorise les faux mouvements.
  • Evitez les mouvements brutaux car ils peuvent être dangereux.
  • Protégez votre colonne vertébrale en limitant les mouvements en flexion et en rotation, nocifs pour les vertèbres.
  • Pensez à ne pas bloquer votre respiration au moment de l’effort.
  • Maintenez une activité physique régulière.
  • L’arrêt de l’exercice conduit à la perte rapide des bénéfices osseux et musculaires.

Des exercices simples à faire à la maison

Colonne vertébrale lombaire :

EXERCICE :

  • Asseyez-vous sur une chaise le dos droit contre le dossier.
  • Des haltères de 1,5 kg chacun sont fixés aux chevilles.
  • Effectuez des mouvements répétés de flexion de la hanche, le genou restant fléchi.

50 mouvements par jour de chaque côté.

  • Si cet exercice est douloureux, il faut cesser de le faire.

EXERCICE :

  • Placez-vous à genoux devant votre lit, votre buste reposant sur le lit, bras légèrement écartés.
  • Soulevez le buste sans prendre appui avec les mains et maintenez cette position pendant 2 à 3 secondes.

30 mouvements par jour.

  • Si cet exercice est douloureux, il faut cesser de le faire.

Hanche (région trochanterienne) :

EXERCICE :

  • Allongez-vous sur le côté, un haltère de 1,5 kg fixé à la cheville du coté opposé.
  • Rehaussez la tête en vous aidant de votre coude et en posant votre tête sur la main.
  • La position est plus stable en fléchissant votre jambe d’appui.
  • Élevez alors votre jambe portant l’haltère puis reposez-la.

30 mouvements par jour de chaque côté.

  • Si cet exercice est douloureux, il faut cesser de le faire.
Sports à bénéfice osseux direct

Certains sports préviennent directement la perte osseuse. Les sports les plus avantageux sont ceux au cours desquels il existe un impact sur le sol qui transmet une pression positive sur les os.

QUELQUES EXEMPLES :

Marche, course à pied, danse, tennis, gymnastique.

Sports favorisant l’équilibre

La plupart des fractures ostéoporotiques surviennent à l’occasion de chutes. Certains sports permettent l’entretien de l’équilibre et de la souplesse. Ainsi, on peut réduire le risque de ces chutes et diminuer leurs conséquences. On se rattrape mieux quand on trébuche et on peut mieux amortir le traumatisme.

QUELQUES EXEMPLES :

Thai-Chi, yoga, danse.

Sports à bénéfice cardio-respiratoire et musculaire

Certains sports n’ont pas démontré d’intérêt direct sur l’os mais aident à maintenir son capital musculaire. Ils permettent aussi de faire fonctionner l’ensemble de son organisme et de rester en bonne forme.

QUELQUES EXEMPLES :

Vélo, natation, ski de fond, aquagym.

À la maison, apprenons à éviter les dangers.

Recommandations

Si vous chutez souvent, parlez-en à votre médecin, une prise en charge spécifique peut être nécessaire.

  • Faites attention si vous prenez des médicaments pour dormir, ils diminuent votre vigilance et peuvent être à l’origine de chutes.
  • Faites contrôler votre tension, une tension trop basse peut provoquer des chutes au lever.
  • Attention lorsque vous êtes fatigué(e), cela favorise les faux mouvements… et la perte d’équilibre.
  • Si vous devez vous lever au cours de la nuit, allumez la lumière pour éviter une chute dans le noir.
  • Faites de l’exercice, l’activité physique entretient vos muscles et peut préserver votre capital osseux et surtout maintenir votre équilibre.

Conseils de prévention pour éviter les chutes

  • Évitez les sols mouillés ou glissants (carrelages, parquets, lino…), placez des systèmes antidérapants sous vos tapis.
  • Bon pied, bon oeil : portez des chaussures adaptées, contrôlez votre vue régulièrement et mettez vos lunettes le plus souvent possible.
  • Évitez de monter et de descendre inutilement au grenier ou à la cave.
  • Au réveil, asseyez-vous quelques instants sur le bord de votre lit avant de vous lever.
  • Faites attention à vos animaux domestiques.
  • Ne montez pas sur une chaise ou un tabouret, utilisez plutôt un escabeau stable.
  • Ne cirez pas vos escaliers et équipez-les de rampes de chaque côté pour faciliter la descente et la montée.
  • N’encombrez pas les lieux de passage avec des objets (plantes, guéridons, rallonges électriques…), préférez les téléphones sans fil.
  • Aidez-vous de barres d’appui et mettez un tapis antidérapant dans la douche ou la baignoire.
  • Assurez-vous que votre éclairage soit suffisant dans toute la maison et que votre chambre soit suffisamment chauffée.

L’objectif des traitements de l’ostéoporose est de réduire le risque de fracture chez les patients dont le risque est trop élevé. Le traitement doit être adapté en fonction de ce risque, les principes de prévention avec une alimentation variée et suffisamment riche en calcium et une activité physique régulière restant valables quelle que soit la situation. La prévention des chutes, quand elle est possible, est utile chez les patients fragiles.

Les médicaments apportant du calcium ou de la vitamine D sont nécessaires chez les patients ayant des apports insuffisants. Ils ne sont pas suffisants pour traiter une ostéoporose. Ils sont en revanche importants en complément des traitements de l’ostéoporose.

Le traitement médicamenteux de l’ostéoporose a fait beaucoup de progrès ces dernières années : il existe maintenant différents médicaments qui ont clairement démontré leur efficacité pour réduire le risque de fractures ostéoporotiques.

Conseils

Un traitement de l’ostéoporose, comme un traitement de l’hypertension artérielle, doit être pris régulièrement et de façon prolongée, pour être efficace. Ceci ne signifie pas que vous aurez le même médicament « toute votre vie ».

Attention, près de la moitié des patientes abandonnent le traitement dans la première année de prescription. C’est totalement insuffisant pour tirer bénéfice de son efficacité.

Votre médecin pourra vous conseiller sur le choix du traitement le plus adapté à votre cas.

Votre médecin vous précisera les conditions de prise des traitements. Celles-ci sont à respecter scrupuleusement car la bonne efficacité et la bonne tolérance des traitements en dépendent.

 

Schématiquement, on distingue 3 grands types de traitement selon leur mode d’action :

1. Les traitements qui freinent la perte osseuse

  • Le traitement hormonal de la ménopause (oestradiol par voie orale ou cutanée ou nasale) dont l’utilisation est maintenant limitée aux femmes ayant des symptômes liés à la ménopause compte tenu de son rapport bénéfice risque.
  • Le raloxifène en prise quotidienne, un médicament qui peut également avoir des effets bénéfiques sur d’autres cibles que le squelette, notamment la prévention du cancer du sein. Compte-tenu de ses propriétés, sa prescription est remboursée chez les femmes avant 70 ans.
  • La famille des bisphosphonates (alendronate, risédronate, ibandronate, acide zolédronique) qui constitue la famille de référence actuelle, administrée selon le traitement en comprimé une fois par semaine ou par mois, en injection trimestrielle ou en perfusion annuelle. Seuls l’alendronate et le risédronate par voie orale et l’acide zolédronique par voie intra-veineuse sont remboursés.
  • Le denosumab, en administration semestrielle par injection sous-cutanée. Ce médicament est remboursé en relais des bisphosphonates.

2. Un traitement qui stimule la formation d’os

Le tériparatide (hormone parathyroïdienne) administré par injections sous-cutanées quotidiennes pour une durée maximale de 18 mois dans le traitement des ostéoporoses sévères. Ce médicament est remboursé chez les malades ayant déjà eu au moins deux fractures vertébrales.

3. Un traitement qui agit sur la formation et la résorption osseuse

Le ranélate de strontium est un médicament en prise quotidienne. Il est remboursé en deuxième intention chez les patientes ayant une contre-indication ou une intolérance aux bisphosphonates et n’ayant pas de facteurs de risque thrombo-embolique veineux. Son taux de remboursement est de 30%.

› Remboursement en France

Le rapport bénéfices/risques du traitement

Votre médecin s’assure au cours des visites de suivi que vous continuez de prendre régulièrement votre traitement et peut revoir avec vous les modalités de prise qui conditionnent ses effets.

La densitométrie n’est pas le seul élément qui permette d’évaluer l’efficacité du traitement contre la survenue de fractures, mais la variation des résultats de la densitométrie aide le médecin à prendre la décision d’arrêter ou de poursuivre le traitement lorsqu’elle est refaite après une séquence thérapeutique de 3 à 5 ans.

Votre médecin peut également utiliser pour le suivi de certains médicaments le dosage de marqueurs sanguins ou urinaires qui reflètent les activités de formation ou de résorption osseuses. Leur intérêt réside notamment dans leur variation rapide qui permet d’apprécier l’effet osseux du traitement après quelques mois d’administration seulement.

Les risques inhérents à la prise de médicaments dépendent des propriétés de chacun. Ils peuvent conduire à la contre-indication du médicament selon votre état de santé, à une surveillance spécifique de sa bonne tolérance pour dépister des effets indésirables rares. Ils justifient une surveillance régulière par votre médecin qui pourra ainsi s’assurer à chaque visite d’un rapport bénéfices/risques toujours favorable permettant la poursuite du traitement.

Services associés
Le test HGPO (Hyperglycémie provoquée par voie orale)

Le test HGPO (Hyperglycémie provoquée par voie orale)

Votre gynécologue vous a prescrit un test pour dépister un diabète gestationnel (Hyperglycémie provoquée par voie orale HGPO).

Pourquoi ?

Certaines femmes peuvent développer pendant la grossesse un diabète – c’est ce qu’on appelle le diabète gestationnel. On sait que ce diabète survient plus souvent chez certaines patientes présentant des facteurs de risque.

  • « Je suis à risque d’avoir un diabète gestationnel si… » 
  • J’ai 35 ans et plus
  • J’ai déjà eu un diabète gestationnel, ou j’ai eu un «gros» bébé (poids supérieur à 4 kilos) à la naissance
  • Je suis en surpoids, càd. si mon Indice de Masse Corporelle (IMC) est > 25 : 
  • J’ai dans ma famille (parents, frères et sœurs) des personnes diabétiques

L’équipe médicale évalue ces facteurs de risque et décide s’il convient de rechercher chez vous ce type de diabète. 

Où ?

Il est réalisé au centre de périnatalité de la maternité le lundi matin entre 7h50 et 8h50, sur rendez vous uniquement. L’examen dure environ 2h30.

Conditions pour le bon déroulement du test :

  • Vous ne devez rien changer à votre alimentation ou à votre activité physique dans les jours qui précèdent ce test. 
  • Ne pas avoir mangé depuis au moins 8 heures, donc pour un test à 7h30 le matin, avoir fini complètement son repas / ou sa dernière collation à 23h30. 
  • Vous ne devez pas avoir pris de corticoïdes la semaine qui précède ce test.
  • Boire de l’eau est toléré.
  • Vous pouvez amener de quoi vous occuper (lecture, musique...).

Déroulement du test ?

  1. Un soignant va dans un premier temps réaliser la vérification du respect des consignes préalables (à jeun, …).
  2. Une prise de sang est réalisée pour mesurer votre taux de sucre à jeun, c’est ce qu’on appelle la mesure de la « Glycémie ». Ce contrôle se fait de deux façons différentes : prise de sang et ponction au bout du doigt.
  3. Par la suite vous devez boire la quantité d’un gobelet, contenant un liquide très sucré (75g de glucose).
  4. À partir de ce moment, il est important d’éviter les déplacements, on vous demande de rester au repos. On mesurera à nouveau votre taux de sucre dans le sang, 1 heure et 2 heures, après avoir bu la solution sucrée. A la fin du 2ème et dernier prélèvement le test est alors terminé.

Résultats

Vous allez recevoir une copie du résultat du test chez vous. 

Si les résultats du test sont normaux, il n’y a pas de suites à donner. 

Si le résultat est pathologique, la soignante vous contactera le jour même pour vous prévenir. Par la suite, votre gynécologue vous en informera de manière plus complète, il préviendra également l’équipe de diabétologie qui vous contactera dans les plus brefs délais pour débuter le suivi.

Il est alors très important de vous rendre au rendez vous qui vous sera donné, pour qu’on vous explique comment vous soigner et ainsi protéger votre bébé.

Contacts

Prise de RDV pour le test HGPO :
Secrétariat Gynécologie et Obstétrique 
Tél : 4411 3230

Et en cas de questions :
Consultation infirmière en diabétologie 
Tél : 4411 4483
diabet.consult@chl.lu

Services associés
Subscribe to