Journée Internationale des aides-soignant(e)s : découvrez 4 micro-trottoirs

Journée Internationale des aides-soignant(e)s : découvrez 4 micro-trottoirs

A l’occasion de la Journée Internationale des aides-soignant(e)s 2022, le CHL vous propose des micro-trottoirs sur le métier de l'aide-soignant(e).

Quatre aides-soignant(e)s du CHL ont répondu à nos questions :

  • Joao Da Cruz Pires
  • Nelia Dos Santos Carvalho
  • Candy Lang
  • Sonia De Jesus Marques
  • Jennefer Rodrigues Ramos

 
 
 
Bronchiolite : 5 questions au Dr Isabel De La Fuente

Bronchiolite : 5 questions au Dr Isabel De La Fuente

Le Dr De La Fuente répond aux 5 questions suivantes:

  1. Qu'est-ce qu'une bronchiolite?
  2. Quels sont les symptômes d’une bronchiolite?
  3. Quand faut-il voir un médecin pédiatre ou venir à l’hôpital?
  4. Quels sont les traitements de la bronchiolite?
  5. Quelles sont les mesures à prendre pour éviter la transmission du virus?

Les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL font peau neuve

Les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL font peau neuve

Les nouveaux laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL ont été récemment inaugurés officiellement. Après une séance académique organisée à l’amphithéâtre du CHL, les invités ont pu profiter d’une visite guidée des nouveaux lieux. L’évènement s’est clôturé par un verre de l’amitié. 

Les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL en charge du diagnostic biologique des maladies infectieuses, depuis la réception des échantillons jusqu’à l’interprétation finale des résultats, viennent de faire entièrement peau neuve. La pierre angulaire de ce nouveau laboratoire : une nouvelle chaîne automatisée de bactériologie permettant une automatisation et un renforcement de la traçabilité de toutes les étapes. 

La Direction du CHL a décidé de repenser totalement ses deux laboratoires, chacun leader dans son secteur d’activité. Cette décision a été prise pour faire face notamment à un accroissement de leur activité au cours des dix dernières années, et en particulier ces deux dernières années pour le laboratoire de biologie moléculaire, la pandémie de Covid-19 ayant nécessité la réalisation de nombreux tests PCR.  

Suite à un investissement important de plusieurs millions d’euros, le CHL dispose désormais d’une plateforme regroupant les activités de microbiologie et de biologie moléculaire dans un seul et même espace, dans des locaux plus spacieux, mais aussi plus modernes, en vue de garantir une plus grande interaction entre ces deux entités et d’améliorer ainsi le processus d’identification des nouveaux agents pathogènes.  

Avec l’acquisition de cette nouvelle chaine de bactériologie automatisée (et dans la foulée l'acquisition d'un automate random access en biologie moléculaire ; automate qui réalisera entre autre les PCR Covid, CMV, EBV…), les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL s’équipent de solutions technologiques parmi les plus innovantes et les plus complètes dans ces domaines de la biologie clinique (pour la chaine de bactériologie, le CHL devient ainsi le 9e laboratoire du Benelux à disposer de cette solution). 

Par ailleurs, ce projet majeur permet d’envisager un renforcement du positionnement du CHL en tant que laboratoire interhospitalier de microbiologie (qui officie d’ores et déjà aujourd’hui pour les partenaires hospitaliers suivants : INCCI, HIS, CRCC et Rehazenter). 

 

À propos des avantages et gains attendus par la nouvelle chaîne de bactériologie automatisée du CHL :

Cette nouvelle chaîne de bactériologie automatisée présente plusieurs avantages, dont notamment : 

  • Absorber la demande toujours croissante (le laboratoire de microbiologie du CHL ayant enregistré une hausse de son activité de l’ordre de 19,8% en l’espace de 10 ans). La chaîne automatisée sera en mesure de prendre en charge une activité dont l’augmentation peut atteindre jusqu’à 30%. 
  • Améliorer la rapidité et la fiabilité des résultats d’analyses bactériennes, et par conséquent d’adapter dans les meilleurs délais le traitement antibiotique, de favoriser le bon usage des antibiotiques et de lutter contre l’antibiorésistance. 
  • Diminuer les tâches répétitives des techniciens (notamment l’ensemencement, le tri des boîtes de cultures) au profit d’activités à valeur ajoutée
  • Standardiser et optimiser les processus pré-analytiques, analytiques et post-analytiques, et ainsi prétendre à une extension de l'accréditation des activités de bactériologie.   
  • Sécuriser et garantir une traçabilité sans faille depuis la prise en charge des prélèvements jusqu’à la diffusion des résultats.

Découvrez cette nouvelle chaîne de bactériologie dans la vidéo ci-dessous.

Visite de la ministre de la Santé Paulette Lenert à la KannerKlinik du CHL

Visite de la ministre de la Santé Paulette Lenert à la KannerKlinik du CHL

Ce lundi 21 novembre 2022, la ministre de la Santé Paulette Lenert est venue à la KannerKlinik du CHL pour remercier toutes les équipes qui font face actuellement à une épidémie particulièrement intense de bronchiolite aiguë, laquelle sévit désormais depuis plusieurs semaines au Luxembourg.


Cette épidémie met la KannerKlinik et ses équipes sous haute tension: encombrement aux urgences pédiatriques, taux d'hospitalisation élevés, besoins supplémentaires en ressources humaines, etc. La saturation des lits a par ailleurs déjà contraint le CHL à transférer deux enfants vers un service de réanimation en Belgique.
Lors de sa visite, la Ministre a remercié tout le personnel qui œuvre sans relâche pour garder la situation sous contrôle, ceci notamment grâce à un travail d'équipe exceptionnel. 
 
Au vu de la forte multiplication des cas de bronchiolite chez les enfants en bas âge, la Ministre a assuré de l'engagement de son ministère pour accompagner les acteurs du terrain dans la mise en œuvre de solutions. Elle a également annoncé l'élaboration d'une campagne de communication pour informer les parents et les sensibiliser aux mesures de prévention.
 

 

Infection à CMV (Cytomégalovirus) et grossesse

Infection à CMV (Cytomégalovirus) et grossesse

DÉFINITION

Le cytomégalovirus (ou CMV) est un virus très courant responsable d’épidémies principalement chez les enfants en bas âge, et se manifestant le plus souvent par des symptômes aspécifiques comme de la fièvre, de la fatigue ou le nez qui coule. Il peut également passer totalement inaperçu. Dans certains cas, chez les personnes immunodéprimées ou chez le fœtus, la maladie peut être plus grave.

COMMENT LE CMV SE TRANSMET-IL ?

Le CMV se transmet par les sécrétions biologiques des personnes malades : sécrétions nasales, salive, urine, larmes. Une contamination est possible par partage des couverts, l’absence de lavage des mains après un change, un mouchage ou un bain pris avec bébé.

Maman enceinte jouant avec son bébé

COMMENT SAVOIR SI JE SUIS PROTÉGÉE ?

Votre médecin peut vous prescrire une prise de sang afin de déterminer si vous êtes immunisée pour le CMV. Le risque de contamination est plus élevé si vous n’êtes pas immunisée, mais même en cas d’immunisation, ce risque n’est pas nul : il existe en effet un risque, faible, de réinfection.

QUELS SONT LES RISQUES SI JE M'INFECTE EN COURS DE GROSESSE ?

Si vous contractez le CMV en cours de grossesse, il existe un risque de transmission du virus au fœtus : environ un nouveau-né sur 100 est infecté. Parmi ces enfants, seul 1 sur 10 sera malade. Néanmoins, les conséquences de cette infection dite « congénitale » à CMV peuvent être modérées à sévères (surdité, retard mental,…), et sont difficiles à prédire en cours de grossesse. Elles peuvent apparaître dès la naissance ou au cours des premières années de vie. 

Parmi la majorité des fœtus non-symptomatiques à la naissance, 10 % pourront quand même développer un déficit auditif au cours des premières années de vie.

Ce risque est plus important en cas de première contamination au 1er trimestre de grossesse. Il est moindre, mais non nul, en cas de contamination aux 2e et 3e trimestres de grossesse ou en cas de réinfection.

Tout cela justifie des mesures préventives si vous êtes enceinte.

PRÉVENTION

Vous êtes particulièrement à risque en cours de grossesse si vous n’êtes pas immunisée contre le CMV et que vous êtes au contact d’enfants de moins de 3 ans (fratrie, travail en crèche).

Il est donc important d’appliquer les mesures de prévention en cours de grossesse :

  • Se laver soigneusement les mains après avoir changé ou mouché bébé
  • Ne pas partager les couverts, ne pas goûter les plats ou boire dans le même verre, ne pas mettre la tétine en bouche

Icones de prévention contre le cytomégalovirus

  • Ne pas partager les affaires de toilette (gants de toilette, serviette, brosse à dents), ne pas prendre de bain avec bébé
  • Eviter le contact avec les larmes, ne pas embrasser sur la bouche

Icones de prévention contre le cytomégalovirus


ET SI JE SUIS POSITIVE ?

Votre médecin peut vous prescrire, si indiqué, une prise de sang pour vérifier si vous avez récemment contracté le CMV. En cas de résultat positif, ce dernier doit tout d’abord être confirmé par une 2e prise de sang. Puis, selon la situation, différents examens de suivi pourront vous être proposés.

Il existe des traitements qui pourront éventuellement vous être proposés dans certaines situations, afin de limiter les risques d’atteinte du fœtus. Tout cela sera discuté avec votre gynécologue.

Femme enceinte en consultation avec son gynécologue

 

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La prise en charge de la prématurité : 5 questions au Dr Coquelet

La prise en charge de la prématurité : 5 questions au Dr Coquelet

A l'occasion de la journée Mondiale de la Prématurité, le Dr Stéphanie Coquelet répond aux 5 questions suivantes : 
1. Quand est-ce qu'on parle de prématurité?
2. Quelles sont les causes de la prématurité?
3. Quelles sont les conséquences immédiates de la prématurité?
4. Nouveau- nés prématurés: quelle prise en charge au service national de néonatologie?
5. La place des parents en néonatologie?

 
 
Comment diminuer le risque de bronchiolite ?

Comment diminuer le risque de bronchiolite ?

La bronchiolite est une maladie respiratoire très fréquente chez les nourrissons et les enfants de moins de deux ans. Elle apparaît surtout pendant les mois d’hiver et est due le plus souvent au virus appelé Virus Respiratoire Syncytial (VRS).

Le virus se transmet facilement d’une personne à une autre par la salive, la toux et les éternuements. Le virus peut rester sur les mains et les objets (comme sur les jouets, les tétines, les “doudous”).
 

Comment diminuer le risque de bronchiolite ?

  • En se lavant les mains pendant 30 secondes, avec de l’eau et du savon avant et après un change et vant tétée, câlins, biberon, repas, etc. ou en utilisant une solution hydroalcoolique s’il n’est pas possible de se laver les mains.
  • En évitant, quand cela est possible, d’emmener son enfant dans les endroits publics confinés (transports en commun, centres commerciaux, etc.) où il risquerait d’être en contact avec des personnes enrhumées.
  • En ne partageant pas les biberons, sucettes ou couverts non lavés.
  • En lavant régulièrement jouets et «doudous».
  • En ouvrant les fenêtres de la pièce où l’enfant dort au moins 10 minutes par jour pour aérer.
  • En ne fumant pas à côté des bébés et des enfants.


Comment diminuer le risque de bronchiolite lorsqu'on est soi-même enrhumé?

  • Se couvrir la bouche, quand on tousse ou éternue, avec le coude ou la manche.
  • Porter un masque (en vente en pharmacie) quand on s’occupe de son bébé.
  • Éviter d’embrasser le Bébé sur le visage et sur les mains.
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Diabète de type 1 chez les enfants: mieux prévenir l’acidocétose

Diabète de type 1 chez les enfants: mieux prévenir l’acidocétose

À l’occasion de la Journée mondiale du diabète, l’équipe du DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pediatrique) au CHL, spécialisée dans le diabète et les maladies endocriniennes de l’enfant et de l’adolescent, souhaite sensibiliser les professionnels de la santé et de l’enfance, les parents et le grand public, sur les premiers signes indiquant un diabète de type 1, à savoir 4 symptômes : envie fréquente d’uriner, soif excessive, perte de poids et fatigue. L’objectif ? Réduire les délais de diagnostic du diabète de type 1 et prévenir ainsi l’apparition d’une complication aiguë et sévère du diabète de type 1 : l’acidocétose diabétique.

Dr Michael Witsch, médecin pédiatre spécialisé en endocrinologie et diabétologie : « En 2021, au Luxembourg, 54 % des enfants atteints d’un diabète de type 1 ont fait une acidocétose. Quand on sait qu’une majorité d’entre eux sont arrivés à l’hôpital dans un état grave en raison d’un diagnostic retardé, il nous semble important de mieux sensibiliser les professionnels de la santé et les familles, afin qu’ils sachent reconnaître les signes du diabète de type 1, de sorte qu’un diagnostic précoce soit posé et que l’on soit en mesure de mieux prévenir l’apparition d’une acidocétose. »

« À l’heure actuelle, l’acidocétose marque souvent le diagnostic du diabète de type 1 chez l’enfant et l’adolescent.  Nous espérons donc vraiment que cette campagne de sensibilisation réduira la fréquence et la sévérité de l’acidocétose chez les enfants et adolescents qui développent un diabète de type 1 au Luxembourg. Si, depuis plusieurs années déjà, nous arrivons à diminuer certains chiffres, par exemple le pourcentage trop élevé du taux d’hémoglobine glyquée, nous avons depuis toujours un taux beaucoup trop élevé d’acidocétose chez les enfants ayant un diabète de type 1. », précise le Dr Marianne Becker, médecin spécialiste en pédiatrie, diabétologie et endocrinologie.
 

Agir rapidement

L’état de santé des patients avec un diabète de type 1, surtout des très jeunes enfants, peut se dégrader en seulement quelques jours.  Or, il n’est pas nécessaire de faire un bilan complet pour diagnostiquer un diabète de type 1 et enclencher une prise en charge rapide de l’acidocétose. Une simple analyse des urines suffit déjà amplement pour doser la glycosurie. L’avantage dans ce cas-ci, c’est que tous les médecins généralistes / les pédiatres disposent de bandelettes d’urine dans leur cabinet.

Dr Carine De Beaufort, médecin spécialiste en pédiatrie, diabétologie et endocrinologie : « Prescrire une prise de sang retarde automatiquement la prise en charge du patient, ce qui est potentiellement dangereux pour l’enfant. En effet, des études ont montré que la rémission des patients est moins bonne et que l’évolution de la maladie est parfois difficile quand le patient a eu une acidocétose sévère au début. »
 

Acidocétose : physiopathologie, signes et traitement

L’acidocétose est une complication sévère du diabète. Elle apparaît essentiellement chez les patients atteints du diabète de type 1, c’est-à-dire ceux dont le diabète est causé par une maladie auto-immune qui empêche les cellules du pancréas de fabriquer de l’insuline. En l’absence d’insuline, le corps va produire des corps cétoniques (substances toxiques pour l’organisme), ce qui va entraîner une élévation de l'acidité du sang.

Les principaux symptômes de l’acidocétose sont une haleine fruitée caractéristique (dite « pomme de reinette »), des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, un essoufflement, une somnolence, une déshydratation. En cas d’aggravation, le patient perd conscience et sombre dans le coma. Le risque d’œdème cérébral et de décès est alors très élevé. L’acidocétose non-sévère se traite très bien, à condition de la prendre en charge à temps.

Les patients en acidocétose diabétique sont souvent hospitalisés en soins intensifs. Le traitement consiste essentiellement en l’administration d’insuline en urgence et de façon progressive (c-à-d très précisément dosée et adaptée à l’évolution des glycémies). Si la correction d’insuline est trop rapide, le patient peut en effet souffrir d’un œdème cérébral.

Si vous avez besoin d’informations, n’hésitez pas à contacter l’équipe du DECCP du CHL au 4411 3173.

Bon à savoir : L’équipe DECCP du CHL organise plusieurs fois par an des formations auprès des écoles ou d’autres institutions (maisons relais…).
 

L’équipe médicale du DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pediatrique) est composée de :

  • Diabétologues pédiatriques :
    • Dr Carine De Beaufort,
    • Dr Marianne Becker,
    • Dr Michael Witsch,
    • Dr Ulrike Schierloh,
    • Dr Nicolas Bonnet
  • Infirmières spécialisées en diabétologie :
    • Muriel Fichelle
    • Yasmina Rayan
    • Cindy De Melos
    • Dominique Schaeffer
  • Psychologue :
    • Michelle Schutz
  • Diététiciennes :
    • Linda Vandivinit
    • Sarah Clesen

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Dessine-moi ton diabète : « Quand j’ai découvert mon diabète… »

Dessine-moi ton diabète : « Quand j’ai découvert mon diabète… »

A l’occasion de la journée mondiale du diabète (14 Novembre 2022), notre équipe du service d'Endocrinologie-Diabétologie Pédiatrique (DECCP) a souhaité se mobiliser activement au sein du Centre Hospitalier de Luxembourg afin de sensibiliser un maximum de personnes au diabète de l’enfant et de l’adolescent. 

Cette année, nos patients vous racontent leur histoire et la découverte de leur diabète à travers de magnifiques chefs d’œuvres. 

Cette exposition vous invite à voyager à travers leur imagination et à découvrir cette maladie sous un nouvel angle.

Vous pouvez venir découvrir cette exposition extraordinaire au niveau de la passerelle entre la KannerKlinik et la Maternité du CHL.

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