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Mieux comprendre l'insuffisance rénale

Mieux comprendre l'insuffisance rénale

C’est quoi les reins, ma maladie, qu’est-ce que j’en dis ?
Comment protéger mes reins ?
Mes médicaments sont-ils importants ?

Illustration des reins
 

OÙ SE SITUENT LES REINS ?

Nous avons deux reins, situés de part et d’autre de la colonne vertébrale, en dessous du diaphragme. Ils ont la forme d’un haricot, ils pèsent environ 100 à 150 g chez l’adulte.

Planche anatomique des reins
 

À QUOI SERVENT-ILS ?

  • A filtrer le sang pour éliminer les déchets (urée, créatinine, acide urique, etc.) et à les évacuer sous forme d’urine.
  • A maintenir constante la quantité d’eau et équilibrer les taux de sels minéraux nécessaires à l’organisme (comme le potassium, le phosphore, le sodium).
  • A produire des hormones, des enzymes et des vitamines indispensables à la fabrication de globules rouges par la moelle osseuse, à la régulation de la pression artérielle et à la fixation du calcium contenu dans les os.
     

QU’EST-CE QUE L’INSUFFISANCE RÉNALE ?

C’est la conséquence de l’évolution des maladies rénales.
Lorsque les deux reins ne fonctionnent plus correctement, les déchets ne sont plus éliminés et empoisonnent peu à peu le corps.


L’INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE (IRC) :

L’insuffisance rénale est chronique lorsque cette perte de fonction est progressive et que les lésions des reins sont irréversibles. Dans bien des cas, elle progresse graduellement, sur un grand nombre d’années.
 

L’INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE ET TERMINALE (IRCT) :

L’insuffisance rénale est chronique et terminale lorsque le stade où la vie de la personne est en danger à court terme car ses reins ne fonctionnent presque plus.
La dialyse et/ou la greffe d’un rein sont alors les seules solutions pour lui permettre de vivre.


LES MALADIES QUI TOUCHENT LES REINS ET QUI PEUVENT LES ABÎMER SONT :

25% NÉPHROPATHIES INTERSTITIELLES (Infections urinaires, calculs, hypertrophie de la prostate…).
20% NÉPHROPATHIES VASCULAIRES (Hypertension artérielle, sténose des artères rénales, diabète…).
15% NÉPHROPATHIES D’ORIGINE GÉNÉTIQUES (Malformations, polykystose, syndrome d’Alport…).
10% CAUSES INDÉTERMINÉES Source : www.fondation-du-rein.org.


COMMENT DÉCOUVRE-T-ON CETTE MALADIE ?

La découverte se fait souvent par hasard.

Lors d’analyses de sang ou d’urine :
Lorsque les reins fonctionnent moins bien, les déchets créés par votre organisme ne sont plus éliminés correctement et des substances telles que l’urée et la créatinine s’accumulent dans le sang.
Conséquence : les taux d’urée et de créatine augmentent dans le sang et diminuent dans l’urine.

Valeurs normales dans le sang :
CRÉATININE : entre 0.72 et 1.18 mg/dl
URÉE : entre 18 et 55 mg/dl

Lors de la mesure de la fonction rénale dans le sang :
Grace au taux de créatinine dans le sang, on évalue la filtration glomérulaire (FG). Celle-ci mesure la fonction du rein.

Lors d’un bilan pour une tension artérielle élevée :
L’insuffisance rénale peut provoquer une hypertension artérielle pour deux raisons :

  • D’une part, en cas de moins bon fonctionnement des reins, le sodium (sel) s’accumule dans le sang favorisant la rétention d’eau. Celle-ci augmente la pression artérielle.
  • D’autre part, la régulation hormonale de la tension artérielle dépendant du rein, dysfonctionne.

Lors de l’apparition d’un ou de plusieurs symptômes :

  • Fatigue, asthénie
  • Troubles digestifs : nausées, vomissements
  • Manque d’appétit
  • Dégout de la viande
  • Troubles du sommeil
  • Maux de tête
  • Démangeaisons
  • Crampes musculaires, impatiences
  • Mictions fréquentes, surtout la nuit.
  • Gonflement des paupières et/ou des chevilles…
     

COMMENT RETARDER L’ÉVOLUTION D’UNE INSUFFISANCE RÉNALE ?

Le traitement de la maladie rénale chronique repose toujours sur :

  • Le traitement des maladies en cause dans l’insuffisance rénale (HTA, diabète...), pour ralentir la progression de la maladie et protéger la fonction rénale restante.
  • Le traitement des complications :
    • Anémie
    • Corriger les anomalies des substances chimiques du sang :
      • Contre l’acidose : prendre du bicarbonate ou de l’eau minérale riche en bicarbonates.
      • Contre l’excès de potassium : limiter les apports puis prescription de médicaments.
      • Contre l’excès de phosphore : réguler les apports en phosphore puis prescription de médicaments.
    • Corriger les carences nutritionnelles et en vitamine D, calcium (particulièrement chez l’enfant).
    • Lutter contre les risques d’infections : les personnes qui ont une insuffisance rénale modérée doivent se faire vacciner contre l’hépatite B, la grippe et le pneumocoque.
       

Comment puis-je protéger mes reins ?

  • Contrôler ma tension artérielle.
  • Prendre des précautions dans l’utilisation des médicaments (certains médicaments dits « néphrotoxiques » sont toxiques pour les reins. Ils sont donc à éviter).
  • Eviter l’automédication car de nombreux médicaments vendus sans ordonnance sont toxiques pour les reins (anti-inflammatoires non stéroïdiens...) ou sont très riches en sel par exemple (médicaments effervescents, orodispersibles, certains laxatifs, certaines solutions buvables...).
  • Avoir une alimentation équilibrée. L’alimentation doit être variée et suffisante pour que la personne conserve un bon état nutritionnel. Cependant, les apports en sel et si besoin ceux en potassium et en phosphore et l’apport en protéines doivent être adaptés à la fonction rénale restante. La consommation d’eau est adaptée selon le médecin néphrologue.
  • Avoir une activité physique est indispensable, elle doit être adaptée à l’âge et la condition physique.
  • Lutter contre le risque cardiovasculaire, cela nécessite : l’arrêt du tabac, la correction d’un surpoids, le traitement d’une hypercholestérolémie...
  • Suivre mon traitement médicamenteux que le néphrologue a prescrit.


COMMENT SUPPLÉER LA FONCTION DES REINS AU STADE DE L’INSUFFISANCE RÉNALE TERMINALE ?

Lorsqu’une maladie rénale chronique arrive au stade d’insuffisance rénale terminale, le dysfonctionnement des reins doit être pallié par :

  • La dialyse conventionnelle
  • La dialyse péritonéale
  • La greffe de rein

Le choix du traitement est décidé en collaboration avec l’équipe médicale, le patient et sa famille.


Préservez le capital veineux de vos avant-bras.
Il sera utile en cas de besoin de fistule artérioveineuse pour l’hémodialyse.
Faites faire les prélèvements sanguins au même avant-bras ou mieux : sur le dos de la main.

 

Ref. : Flyer A3 Conseils Insuffisance renale Dialyse Nov 2023

Services associés
La transplantation rénale - Un nouveau départ

La transplantation rénale - Un nouveau départ

Qu'est-ce qu'une transplantation rénale?

C’est la greffe d’un nouveau rein à un patient qui présente une insuffisance rénale chronique terminale.
La greffe rénale est possible grâce au don d’un rein par une personne décédée (donneur décédé) ou par une personne vivante qui donne l’un de ses deux reins (donneur vivant).

C’est une intervention chirurgicale. Dans la plupart des cas, les reins natifs du receveur sont laissés en place.

Le rein greffé est placé dans un endroit différent du rein d’origine, le plus souvent dans l’une des deux fosses iliaques.


La transplantation rénale libère le patient des contraintes de la dialyse (3 séances par semaine/régime alimentaire à suivre/ restriction hydrique/ régime pauvre en potassium).

Les contraintes principales sont la prise quotidienne à heures fixe et à vie de médicaments antirejet et une surveillance sanguine régulière pour le bon fonctionnement rénal et le dosage des médicaments.<
La greffe permet le plus souvent une normalisation de l’activité professionnelle ou scolaire, de la vie familiale, sociale et de la vie sexuelle.
Certaines complications sont possibles, elles diffèrent selon que l’on se situe en post-opératoire ou à distance de l’opération.
Les premiers mois : complications chirurgicales, nécrose tubulaire aiguë (des séances de dialyse sont parfois nécessaires quelques jours ou quelques semaines après la greffe), le rejet aigü (administration d’un traitement antirejet spécifique).
A long terme: le rejet chronique (principale cause d’échec à long terme de la greffe, c’est la destruction progressive du greffon).


Les modalites d'inscription sur la liste de greffe?

Les formalités d’inscription en liste d’attente ont lieu au terme d’un bilan médical, adapté à l’état de santé de chaque patient. Il est conduit par le néphrologue et l’équipe pluridisciplinaire du centre de transplantation où est inscrit le patient.
Dès que l’accord est donné le coordinateur de transplantation procède à l’inscription du patient sur la liste de transplantation.
Le choix du centre de transplantation appartient au patient.

Il existe 3 modes d’inscription :

  • Mode normal : Le patient inscrit peut être appelé à tout moment.
  • Suspension temporaire de l’inscription : pour raison médicale (infection, problème cardiaque, convenance personnelle).
  • Super-urgent : seule solution de traitement / dialyse impossible.


Le bilan pré-transplantation

Il se fait en plusieurs étapes avant d’aboutir à l’inscription en liste d’attente de greffe ou à la planification d’une greffe par donneur vivant.
Ce parcours parfois perçu comme long et fastidieux, est indispensable, il peut être effectué le plus souvent dans le centre de néphrologie sans nécessiter d’hospitalisation.

A titre indicatif voici quelques bilans à effectuer :

  • Bilan de la pathologie initiale.
  • Bilan cardio-vasculaire et respiratoire.
  • Bilan urologique.
  • Bilan gastro-entérologique.
  • Bilan oncologique.
  • Bilan infectieux.
  • Bilan immunologique…


Les médicaments aprés la greffe

Le secret de la réussite de la transplantation est, après l’intervention chirurgicale, un traitement immunosuppresseur bien conduit et bien suivi.
Il est important d’avoir une prise régulière et à heure fixe des médicaments antirejet en respectant les consignes de prise du traitement. La réabsorption de ces médicaments par l’intestin peut être modifiée par le contenu des repas. Il importe donc de suivre les instructions d’administration et les conseils formulés par les médecins prescripteurs.
Il est important de savoir que l’interruption de ce traitement conduit immanquablement au rejet du greffon.


Les complications liées au traitement antirejet

Comme pour tous médicaments des effets indésirables sont possibles.

Les complications principales sont :

  • Les infections.
  • Le diabète.
  • Complications cardio-vasculaires.
  • L’hypertension artérielle.
  • Risque de cancer.


Le retour à domicile

Le retour à la maison est un moment de joie avec parfois aussi un peu d’anxiété.
La reprise des activités familiales, sociales et professionnelles est souvent le meilleur moyen de renouer le contact avec la vie active et aide à surmonter les sensations de dépression et d’anxiété.

Les trois premiers mois, des consultations fréquentes vous seront programmées (variable selon le centre de transplantation).
Lors du deuxième trimestre, les délais entre chaque consultation s’espaceront selon l’évolution.
Un bilan annuel approfondi vous sera organisé avec prise de sang, échographie du greffon, électrocardiogramme, épreuve d’effort, consultation, dermatologique, gynécologie et parfois biopsie du greffon.


Que devez-vous surveiller à la maison?

Vous serez également impliqué dans la surveillance de votre transplantation.
La réussite de la greffe est d’autant plus efficace que si vous participez à la vérification de divers paramètres, signes du moindre problème.
 

Il faudra par conséquent surveiller :

  • Votre poids › Votre cicatrice et greffon.
  • Votre tension artérielle › Examiner votre peau.
  • Votre température › Avoir une hygiène dentaire.


Quelques règles de base à respecter :

  • Une bonne hygiène de vie est conseillée, après votre sortie vivez normalement. Il faudra toutefois éviter les contacts rapprochés avec les personnes malades. Pendant les premiers mois éviter la foule.
  • Sauf exception la présence d’animaux familiers à votre retour n’est pas gênante. Il faut éviter les griffures et morsures de chat et de chien et savoir que les oiseaux également peuvent transmettre des maladies.
  • Vous pouvez reprendre votre activité professionnelle dès que vous vous en sentez capable.
  • L’exercice physique quotidien est bénéfique et recommandé. Il permet de récupérer de la masse musculaire, aide à contrôler le poids. La marche et la natation peuvent être pratiquées assez rapidement. Aucun sport ou activité de loisir ne sont réellement interdits, toutefois il est déconseillé de pratiquer un sport violent ou trop intensif.
  • Des compétitions sportives sont organisées par des associations nationales et internationales de transplantés et d’insuffisants rénaux.
  • Le risque de cancer de la peau est augmenté après la greffe. Les séances de bronzage sont vivement déconseillées.


Comment s'alimenter après la greffe?

  • L’alimentation doit être équilibrée: normo-calorique, avec un régime spécifique pour les patients diabétiques.
  • Une alimentation pauvre en sel est recommandée lié à la prise de cortisone lors du début de la transplantation et pour les patients hypertendus.
  • Le pamplemousse augmente le taux sanguin de certains immunosuppresseurs il sera donc déconseillé d’en consommer.

 

Ref. : Flyer A3 Transplantation renale Dialyse Nov 2023

Services associés
Les aromates et les épices - Pour patients dialysés

Les aromates et les épices - Pour patients dialysés

Les herbes aromatiques

Elles apportent très souvent de la fraîcheur et de la légèreté à un plat, en particulier pour contrebalancer la chaleur, le gras qui a un effet d’exhausteur sur elles, ou tout simplement pour colorer et donner une pointe de peps.

Conseil de conservation :
Coupez les racines et trempez les tiges dans des pots remplis au tiers d’eau froide. Couvrez les pots d’un sachet et rangez-les dans un endroit frais. Cela vous permettra de les conserver plus longtemps. Si vous avez un jardin potager, vous n’avez qu’à aller les chercher juste avant de cuisiner.

S’il vous reste des herbes, vous pouvez les envelopper dans un torchon ou un sopalin humide, à placer dans un sac plastique hermétique dans le réfrigérateur.
Vous pouvez également les congeler en les éminçant préalablement, et les entreposer dans une boîte hermétique.

Les épices

Elles apportent une touche de douceur, de chaud, de piquant et surtout elles permettent de complexifier n’importe quel produit. Elles viennent donner du relief à une saveur,
relever un plat et tout simplement apporter du goût.

On reconnaît d’ailleurs souvent un plat épicé à sa couleur, car la plupart des épices fortes en goût ont un fort pouvoir colorant : les plats des restaurants indiens sont souvent rouges vifs ou orangés à cause de l’usage du paprika, du tandoori, du curcuma.

Conseil de conservation :
Toujours soigneusement fermées et l’abri de la lumière (rappelez-vous qu’elles étaient considérées comme des trésors pendant des siècles), et évitez par conséquent de les acheter sur des étals à l’air libre car elles risquent d’être faibles en goût.
 

L’aneth en cuisine

  • Utilisez de préférence les feuilles fraichement cueillies, n’optez pas pour le séchage. Un bouquet d’aneth se garde une semaine au réfrigérateur, la base des tiges dans l’eau. Les feuilles peuvent être ciselées, puis congelées dans un bac à glaçons.
  • L’aneth accompagne les poissons et tous les fruits de mer. Elle se marie bien avec les pommes de terre, les omelettes, les fromages frais ou les crudités.
  • Les graines d’aneth s’utilisent pour parfumer des desserts, les confitures ou des liqueurs.

Photo Aneth


Le basilic vert

  • Le basilic, ou pistou en provençal, entre dans la composition de la célèbre soupe au pistou, mais il accompagne également avec bonheur tous les plats à base de tomates, les salades, le poulet, le riz, les pizzas, les pâtes ou les grillades. Il aromatise le vinaigre, rehausse le goût des légumes cuits à la vapeur, du poisson et du pot-au-feu.
  • Seul le feuillage est utilisé en cuisine. Récoltez-le au fur et à mesure des besoins, de mai à octobre, en pinçant les pousses terminales entre vos ongles : l’utilisation de sécateurs ou de ciseaux est à proscrire pour le basilic, car les tiges peuvent s’oxyder et noircir.
  • Le fait de déchirer les feuilles permet de libérer plus d’arôme qu’en les ciselant.

Photo basilic
 

Le cerfeuil

  • Les feuilles fraîchement hachées accompagnent toutes sortes de plats : salade, fromage frais, omelettes, poissons, volailles, carottes, petits pois, potages. Elles apportent une saveur légèrement anisée à toutes ces préparations. Ne hachez pas toutes les feuilles, laissez-en quelques-unes pour la décoration, la petite touche subtile qui égaiera votre préparation.
  • Les tiges peuvent également être hachées pour accompagner une salade ou des crudités.
  • Comme beaucoup de plantes aromatiques, le cerfeuil perd son arôme à la cuisson ; n’ajoutez les feuilles qu’en toute fin de cuisson.

Photo cerfeuil
 

La ciboulette

  • Finement ciselée, elle apporte son arôme délicat au fromage blanc, se marie très bien avec toutes sortes de salades, omelettes, asperges, ou encore avec tous les légumes cuits, les soupes et les sauces.
  • On n’ajoutera la ciboulette qu’au dernier moment car la cuisson en affadit le goût.
  • Les fleurs comestibles apportent une touche originale dans les salades ou en décoration.

Ses propriétés médicinales :

  • La ciboulette est riche en vitamine C et A.
  • Elle possède des vertus apéritives et digestives, mais elle est mal tolérée par les estomacs délicats.​​

Photo ciboulette


La coriandre

  • Les feuilles accompagnent les soupes, les tajines, le couscous, les ragoûts, certains poissons, les salades, les légumes et le curry.
  • La graine dégage une odeur plus subtile que le feuillage et entre dans la composition de très nombreux plats exotiques, citons pour mémoire l’harina, qui est une soupe servie au Maroc durant le ramadan, le porc cuit à la coriandre, spécialité grecque.
  • La graine de coriandre sert aussi à aromatiser les pâtisseries, le pain, le chocolat, le cacao, les liqueurs, le gin, le vin, mais aussi la viande et toutes sortes de légumes.
  • La graine moulue constitue un composant incontournable des poudres de curry, entières elles accompagnent les cornichons ou tout autre légume confit dans le vinaigre.
  • En Allemagne, la coriandre sert à parfumer les saucisses de Francfort.

Photo coriandre


La menthe verte

  • Elle accompagne à merveille la gelée ou la sauce à la menthe, le mouton rôti, les viandes bouillies ou l’agneau, mais aussi les légumes cuits à l’eau et les salades.
  • Les feuilles fraîches de menthe verte donnent d’excellentes tisanes, ou peuvent être ajoutées au thé, pour élaborer le célèbre thé à la menthe.
  • Elle se consomme avec les nems, les rouleaux de printemps et différentes salades.
  • Elle agrémente avec bonheur les glaces, les sorbets et toutes sortes de desserts ; fromages frais et yaourts, compotes de pommes, confitures d’abricots, coulis de fruits rouges, mousses au chocolat ou flans.
  • La menthe verte aromatise différentes sucreries ; des bonbons, des chewinggums ou des confiseries au chocolat. Quelques feuilles de menthe verte agrémentent avec bonheur une salade de fruits, donnent une saveur toute particulière au taboulé, s’accommodent bien avec les petits pois, les pois cassés, les haricots verts ou les pommes de terre.
  • Beaucoup de boissons sont préparées avec de la menthe, le traditionnel sirop de menthe, mais aussi des liqueurs, du vin, des apéritifs, elle entre dans la composition de nombreux cocktails, et apporte une touche rafraîchissante au punch.

Photo menthe verte


Le persil commun

  • Partout! Le persil commun accompagne toutes sortes de plats, les poissons, les viandes rôties, grillées, tous les légumes, les salades, les soupes et les sauces. Dans certains restaurants, on peut même déguster une purée de persil, coupée ou non de pommes de terre, c’est un régal!
  • Préférez le persil commun pour cuisiner, il dégage plus de saveur et réservez le persil frisé pour la décoration. Ne l’ajoutez qu’en fin de cuisson, sinon il perd beaucoup de son arôme.
  • Le persil entre dans la composition du bouquet garni.

Photo persil commun


Le persil frisé

  • Partout! Le persil frisé accompagne de nombreux plats : les poissons, les viandes rôties, grillées, tous les légumes, les salades, les soupes et les sauces. Dans certains restaurants, on peut même déguster une purée de persil, coupée ou non de pommes de terre, c’est un régal !
  • Le persil frisé est souvent employé pour la décoration des plats. Ne l’ajoutez qu’en fin de cuisson, sinon il perd beaucoup de son arôme.
  • Le persil entre dans la composition du bouquet garni.

Photo persil frisé


La sauge officinale

  • Les fleurs trouvent leur utilisation en décoration de plats et notamment des salades, et en infusion.
  • Les feuilles de sauge accompagnent de nombreuses sortes de viandes : le porc, le mouton, le veau, les volailles, les gibiers, mais également des poissons gras et notamment l’anguille.
  • La sauge relève le goût des pommes de terre, des pâtes et de la tomate, accompagne à merveille les saucisses, les omelettes, les farces à l’oignon ou les sauces au vin.
  • On l’utilise pour agrémenter les soupes, en particulier la soupe à l’oignon et le célèbre potage provençal l’aïgo-boulido. La sauge aromatise le fromage blanc, le beurre et le vinaigre, elle parfume des alcools.
  • En Grèce, elle sert à préparer un excellent thé.
  • La sauge est une plante indissociable de la cuisine méditerranéenne.

Photo sauge officinale


Le thym commun

  • Le thym aromatise avec bonheur toutes les viandes grillées, les ragoûts, les gibiers, on l’incorpore aux farces, il accompagne idéalement le poulet, les gibiers, le pâté, les saucisses, les marinades ou les pommes de terre.
  • Le thym rehausse la saveur des légumes comme la courgette ou l’aubergine. On l’ajoute à toutes les préparations à base de tomates, ainsi que dans les sauces au vin.
  • En tisane, il est excellent, mais en toutes circonstances, utilisez-le avec modération.

Photo thym commun


La verveine odorante

  • Elle reste surtout employée pour confectionner la traditionnelle tisane et pour parfumer diverses boissons, alcoolisées ou non. Mais la verveine s’utilise avec bonheur pour aromatiser les gâteaux, les glaces ou les salades de fruits.
  • Sa saveur particulière apporte une touche exotique aux plats de poissons, elle peut accompagner les viandes blanches et s’ajoute avec succès dans différentes salades où l’on souhaite apporter une saveur citronnée.

Photo verveine odorante

 

Ref. : Flyer A3 Aromates et Epices Dialyse Nov 2023

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Fiche conseils pour le potassium - Pour patients dialysés

Fiche conseils pour le potassium - Pour patients dialysés

Quel est le rôle du potassium (K)?

  • Le potassium est un élément minéral apporté par l’alimentation.
  • Il permet un fonctionnement neuro-musculaire et cardiaque normal.
  • Un potassium normal se situe entre 3.5 et 5.5 mmol/l.
  • Trop de potassium dans le sang (appelé communément : hyperkaliémie) peut entraîner un arrêt cardiaque.
     

Élimination du potassium

Le potassium est filtré par les reins et l’excédent est éliminé dans les urines. En cas d’insuffisance rénale chronique, cette élimination n’est plus assurée de façon optimale, il sera donc nécessaire de contrôler ses apports en potassium. Certains médicaments peuvent également augmenter le taux de potassium dans le sang, votre médecin adaptera leur dose.


Les signes d'une hyperkaliémie

  • Fatigue.
  • Faiblesse dans les jambes.
  • Douleurs musculaires.
  • Fourmillement au niveau des lèvres et de la langue.

Ces signes doivent vous alerter d’une éventuelle hyperkaliémie. Vous devez alors vous rendre le plus vite possible au service de dialyse, pour y vérifier votre taux de potassium dans le sang.
En dehors des heures d’ouverture du service de dialyse, vous devez vous rendre à l’hôpital de garde.
 

Ou trouve-t-on le potassium?

Le potassium est présent dans de nombreux aliments, mais surtout dans les fruits, les légumes et les pommes de terre.


Aliments pauvres en potassium :

  • Pain, pâtes, nouilles chinoises, riz, semoule, farine...
  • Fromages, de préférence le Brie, Camembert, fromage blanc, cottage, cancoillotte, mozzarella, ricotta.
  • Lait et produits laitiers (yaourts...). (Attention à l’apport de phosphore avec les produits laitiers).
  • Sucre, miel, confiture.
  • Beurre, margarines végétales (Vitelma, Becel, Alpro, Effi...), huiles végétales.
  • Salade (laitue, mâche).
  • Oignons.


Aliments riches en potassium et à consommer en quantité limitée et de façon occasionnelle :

  • Pommes frites (pensez aux frites maison avec une pré-cuisson à l’eau et une cuisson au four pour terminer), chips.
  • Produits céréaliers complets (pain complet, pâtes complètes, riz complet...). Préférez remplacer la plupart de ces produits céréaliers complets par des produits blancs / raffinés.
  • Fruits secs (pruneaux, abricots, raisins, dattes, figues...).
  • Fruits oléagineux (noix, noisettes, pistaches, cacahuètes, pignons de pin, amandes...).
  • Beurre d’arachide, massepain.
  • Légumes secs (fèves, lentilles, pois cassés, pois chiche, haricots rouges, haricots blancs...).
  • Cacao, chocolat, chocolat à tartiner, biscuits au chocolat, pâtisseries au chocolat.
  • Nectar et jus de fruits, jus de légumes, potage, bouillon.
  • Café soluble expresso /nespresso, senséo).
  • Filtre Brita.
  • Les produits déshydratés ou lyophilisés (soupes, purée en flocons, café lyophilisé...).

Quels fruits choisir?

Fruits très riches 

en potassium

Fruits moyennement riches 

en potassium

Fruits moins riches 
en potassium

 

Fruits oléagineux :

Amande

Cacahuète

Noisette

Noix de coco

Pignon de pin

Pistache

Et produits dérivés de ces fruits

Châtaigne

 

Fruits séchés :

Abricot

Datte

Figue

Pruneau

Raisin

 

Fruits crus :

Banane

Datte

Melon

Fruits crus :

Abricot

Cerise

Fraise

Fruit de la passion

Kiwi

Prune

Groseille rouge

Raisin

Grenade

Papaye

 

Fruits cuits :

Compote d’abricot, de rhubarbe et de pruneaux

Fruits crus :

Poire

Ananas

Cassis

Citron

Pomme

Clémentines

Pamplemousse

Nectarine

Pêche

Figue fraîche

Framboise

Goyave

Groseille à maquereau

Kaki

Lychee

Mandarine

Mangue

Mûre

Myrtille

Orange

Tangerine

Fruits cuits :

Compote de pomme et de poire

 

Conserves (sans le jus) :

Abricot

Ananas

Cerise

Cocktail de fruits

Framboise

Lychee

Mandarine

Mirabelle

Pêche

Poire

Raisin

Retenons que :

Les fruits de petites tailles (raisins, fraises et autres fruits rouges) ne sont pas plus riches en potassium que les autres fruits, mais ils sont par contre souvent consommés en plus grande quantité.

Quels légumes choisir? 

Légumes très riches 
en potassium

Légumes moyennement riches 

en potassium

Légumes moins riches 
en potassium

 

Légumes crus :

Avocat

Céleri rave, en branche

Champignon

Chou-fleur

Pousses d’épinard

Fenouil

Mâche

Radis noir

 

Légumes cuits :

Potage

Bouillon

Jus de légumes

Légumes cuits :

Artichaut

Céleri rave

Chou de Bruxelles

 

Légumes secs :

Flageolet

Haricot blanc, rouge

Lentille

Pois cassé

Pois chiche

Légumes crus :

Carotte

Chicon

Chou blanc

Chou chinois

Chou rouge

Concombre

Courgette

Laitue

Oignon

Poireau

Radis

Scarole

Tomate

Germe de 
soja

Légumes cuits :

Asperge

Aubergine

Betterave

Brocolis

Carotte

Céleri vert

Chicon

Chou-fleur

Chou blanc et rouge

Courgette

Épinards

Fenouil

Haricots verts /

«mange tout»

Navet

Oignon

Petits pois

Poireau

Poivron

Scarole

Tomate

Aliments que vous ne devez pas consommer :

  • Le sel de régime vendu en pharmacie (car c’est du sel de potassium).
  • Produits de régime, dits «allégés en sel» (le sel qui est retiré est compensé par du chlorure de potassium), principalement trouvé dans le commerce pour les jambons, fromages et parfois les conserves.
  • Seul le produit où la mention «sans sel» est notée sur le produit est permis.
  • Le fruit défendu : LA CARAMBOLE (acide oxalate = toxique pour les personnes en insuffisance rénale chronique).


Trucs et astuces

  • Faites le bon choix des aliments et respectez les portions conseillées
  • Essayez d’atteindre chaque jour un bon équilibre : si vous avez consommé un repas plus riche en potassium, essayez de réduire la teneur en potassium sur les repas suivant.

Le potassium est soluble dans l’eau :

  • Coupez en petit morceau les légumes ou les pommes de terre, plongez le tout dans un grand volume d’eau non salé, portez à ébullition puis jetez l’eau de cuisson.
  • Poursuivez éventuellement la cuisson par d’autres modes de préparations (braisage, rôtissage, en papillote…).
  • Il n’est pas nécessaire de faire tremper les légumes et les pommes de terre dans de l’eau avant la cuisson.
  • Accommodez-les avec un peu de matière grasse ou pas et des herbes aromatiques pour donner du goût à vos aliments.
  • Evitez les modes de cuisson à la vapeur, au four, au four à micro-ondes, à la cocotte minute, à l’étuvée.
  • Le four à micro-onde ne peut être utilisé que pour réchauffer ou décongeler les aliments.
  • Les légumes surgelés perdent beaucoup de potassium, ils sont par conséquent très intéressants à utiliser.
  • La peau est riche en potassium, pensez à éplucher les fruits, les légumes et les pommes de terre avant leur consommation et/ou cuisson.

 

Ref. : Flyer A3 Conseils Potassium Dialyse Nov 2023

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Grâce à quelques astuces et un peu de malice, les sorties au restaurant offrent une occasion de se donner un répit dans la cuisine.


Prévoir à l'avance 

  • Réduisez la consommation de liquide, les aliments riches en sel et en potassium à la maison le jour où vous avez prévu de sortir au restaurant.
  • Consultez les sites Web des restaurants pour connaitre les menus proposés.
  • Les restaurants où la nourriture est préparée à la minute vous permettent de demander la préparation du plat comme vous le souhaitez.
  • Les restaurants gastronomiques offrent des plats de petites quantités.
  • Prenez vos chélateurs de phosphore et / ou de potassium avec vous.
  • Allez au restaurant plutôt la veille ou juste avant la dialyse.


Trucs et astuces 

  • Demandez les sauces et les vinaigrettes à part.
  • Les aliments grillés constituent de bons choix car vous pouvez demander la manière dont vous souhaitez qu’ils soient assaisonnés.
  • Bon nombre de restaurants proposent de faire des substitutions (riz/pâtes, plutôt que des pommes de terre).
  • La soupe en entrée limite forcément le volume de liquides à consommer par la suite.
  • Soyez prudent avec les aliments fumés en entrée.
  • Privilégiez les fromages les moins riches en phosphore (cf. fiche sur les conseils en phosphore).
  • En règle générale les mets les plus simples sont les plus judicieux.
  • Si la portion est généreuse, n’hésitez pas à rapporter les restes à la maison ou partager un plat avec un autre convive.
  • Prenez le temps de savourer le repas et de profiter de votre compagnie.


Faire les bons choix

Tout les choix sont possibles, il suffit qu’ils soient judicieux afin d’éviter d’associer dans un même repas, des plats tous riches en sel et en potassium.

 

Petit-déjeuner

C’est le repas le plus facile à prendre à l’extérieur car les hôtels et les 

restaurants ont souvent un grand choix d’aliments à proposer.

 

CHOIX PLUS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

CHOIX MOINS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

Viandes ou poissons salés (saucisses, saumon fumé, bacon…)

Omelettes avec fromage ou viandes listées ci-dessus

Biscuits aux céréales, muffins au son

Jus de fruits

Céréales au son et muesli avec noix, graines ou germes de blé

Pâtisseries contenant du chocolat, des noix, de la noix de coco

Œufs préparés à la demande

Omelettes natures, à la ciboulette

Pains grillés, bagels, muffins natures, croissants, crêpes, gaufres, pain perdu

Margarine, confiture, miel, cannelle, sucre

Fruits frais

Céréales natures (corn flakes®), flocons d’avoine

Beignets, viennoiseries simples, sucreries

Déclinez les fast-foods qui offrent uniquement du bacon, des saucisses, des œufs.

Préférez les petits cafés où l’on vous offre une plus grande variété d’aliments.

 

Salade

Souvent sur la table se trouvent les ingrédients pour pouvoir faire soit même sa sauce vinaigrette.

 

CHOIX PLUS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

CHOIX MOINS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

Epinards, avocats, artichauts, haricots rouges, pois chiches, graines, noix, lentilles

Salades de pomme de terre, salades grecques aux olives

Salades contenant des bananes, des dates, du melon, des fruits secs et oléagineux

Salades de légumes : laitues, betteraves, choux-fleurs, céleri, concombres, oignons, petits pois, radis, poivrons

Salades de pâtes, de riz, de quinoa et boulgour

Salades de fruits : cocktails de fruits en conserve, pêches ou poires en conserve, ananas frais ou en conserve, mandarines (évitez de boire le jus des fruits en conserve)

Entrée

Une entrée riche en protéines peut parfois constituer le plat principal.

 

CHOIX PLUS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

CHOIX MOINS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

Pâtés, poissons ou volailles salés ou fumés, tel que le jambon, saumon, ou dinde fumés, soupes, bouillons

Huîtres

Salades césar avec poulet ou crevettes, salades vertes avec viande ou poisson

Croquettes au crabe, calamars frits, la plupart des plats aux crevettes

Plat principal

Les gratins ou plats avec un mélange 
d’aliments sont en général plus riches en sel et en phosphore. Pensez à enlever la peau des volailles pour réduire la quantité de sel. Evitez de rajouter les sauces type Worcestershire, de sauce soja, ou teryaki, de sauce piquante sur les steaks du fait de leur teneur élevée en sel.

 

CHOIX PLUS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

CHOIX MOINS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

Plats mélangés : ragoûts de bœuf ou de mouton, viandes salées (saucisses, jambon cru, chorizo)

Sauces en particulier au fromage et à la tomate

Plats aux haricots, chili con carne

Sandwiches à la charcuterie (bacon, jambon cru, saucissons…), croque-monsieur

Bouillabaisse, huîtres, saumon fumé

Omelettes au fromage, champignons, saucisses…

Bœuf (steaks grillés, hamburgers, côtes de bœuf, rôtis de bœuf…), poulets, (rôti, frit, grillé), gigots de mouton, côtelettes de mouton, veau

Brochettes de poisson ou de viande

Fajitas, tacos à la viande

Sandwiches (rôti de bœuf, poulet, œufs, dinde, tomate, mozzarella)

Poissons ou fruits de mer (grillés, à la vapeur ou pochés)

Omelettes natures, au jambon cuit, poivrons, herbes aromatiques….

Accompagnement

Choisissez des féculents et des légumes moins riches en potassium. 

Vous pouvez demander de substituer un plat dans le menu.

 

CHOIX PLUS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

CHOIX MOINS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

Spaghettis à la sauce tomate

Patates douces, igname, riz cantonais, pommes de terre

Pains complets, aux céréales

Légumes riches en potassium tel que les épinards, les artichauts, champignons…(cf. fiche sur les conseils sur le potassium)

La choucroute, les légumes au vinaigre (cornichons, mixed pickels…)

Pâtes, pâtes au pistou, salades de macaronis…

Riz à la vapeur, riz pilaf, riz parfumés

Gressins sans sel, pains ou petits pains

Légumes pauvres en potassium comme les carottes cuites, les aubergines, les courgettes...

Dessert

Préférez les desserts simples pour éviter les « sources cachées » de 

phosphore et de potassium. Choisissez des fruits moins riches en potassium et évitez le chocolat si le repas contenait déjà beaucoup de potassium. Partagez avec un autre convive les desserts à base de chocolat, noix, afin de réduire la quantité.

 

CHOIX PLUS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

CHOIX MOINS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

Gâteaux riches en chocolat, noix, amandes, noisettes, noix de coco, fruits secs…

Moelleux, Brownies, chocolat, macarons à la noix de coco

Crèmes glacées au chocolat

Fruits plus riches en potassium

(cf. fiche conseils sur les fruits riches en potassium)

s avec de la crème de banane, crème au chocolat, noix de coco, de pécan…

Gâteaux mousseline aux pommes, au citron, quatre-quarts, pains d’épice, génoises pouvant être servis avec de la crème fouettée et des fruits pauvres en potassium

Biscuits au sucre, citrons, gaufrettes à la vanille

Glaces pilées aux fruits, sorbets, glaces vanille

Tiramisus

Fruits pauvres en potassium (cf. fiche conseils sur les fruits pauvres en potassium)

Tartes ou pavés aux pommes, myrtilles, cerises, fraises ou tartes au citron meringuées

Boissons

Choisissez de préférence en accompagnement du repas des boissons pauvres en 

potassium et en sel (eaux plates, tisanes, thés, limonades nature ou aromatisées…), 

certaines eaux gazeuses sont riches en sel (cf. fiche conseils sur les apports hydriques). 

Commandez des boissons au verre plutôt qu’une carafe.

 

CHOIX PLUS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

CHOIX MOINS RICHE 
EN SEL ET EN POTASSIUM

Toutes boissons gazeuses aromatisées, colas

Cacao, lait, milk-shakes, mélanges avec du cacao

Boissons de type jus d’orange, jus de légumes

Cocktails mélangés avec des jus de fruits

Bières

Eaux plates, eaux gazeuses pauvre en sel

Cafés, thés

Limonades au citron, citron vert, eaux

Cocktails mélangés avec de l’eau gazeuse

Vins rouges ou blancs

 

et... à vos marques, prêt... profitez !!!

 

Ref. : Flyer A3 Conseils Repas à l’exterieur Dialyse Nov 2023

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