02 - Allergie alimentaire

Les allergies alimentaires chez l'enfant sont des réactions anormales du système immunitaire à certaines protéines présentes dans les aliments. Ces réactions peuvent varier en gravité, allant de légères à potentiellement mortelles. Voici une vue d'ensemble des allergies alimentaires chez l'enfant :

1. Causes et mécanismes

  • Système immunitaire : Lorsqu'un enfant allergique consomme un aliment auquel il est sensible, son système immunitaire identifie à tort certaines protéines comme nuisibles et déclenche une réponse allergique.
  • Anticorps IgE : Ces réponses impliquent des anticorps appelés immunoglobulines E (IgE), qui libèrent des substances chimiques telles que l'histamine, provoquant les symptômes de l'allergie.

2. Aliments couramment impliqués

Les aliments les plus fréquemment responsables d'allergies chez les enfants sont :

  • Les arachides
  • Les noix (noix de cajou, amandes, etc.)
  • Les œufs
  • Le lait de vache
  • Le soja
  • Le blé
  • Le poisson
  • Les crustacés (crevettes, crabes)

3. Symptômes

Les symptômes d'une allergie alimentaire peuvent apparaître quelques minutes à quelques heures après la consommation de l'aliment en cause et peuvent inclure :

  • Réactions cutanées : Urticaire, éruptions cutanées, démangeaisons, eczéma.
  • Symptômes gastro-intestinaux : Nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales.
  • Symptômes respiratoires : Congestion nasale, éternuements, toux, respiration sifflante, essoufflement.
  • Réactions systémiques : En cas de réactions sévères (anaphylaxie), des symptômes graves tels que chute de la pression artérielle, perte de conscience peuvent survenir.

4. Diagnostic

  • Antécédents médicaux et examen clinique : Les médecins commencent souvent par discuter des antécédents médicaux et des symptômes de l'enfant.
  • Tests cutanés : De petites quantités d'allergènes suspects sont appliquées sur la peau pour observer une réaction.
  • Tests sanguins : Mesurent les niveaux d'anticorps IgE spécifiques aux allergènes alimentaires.
  • Tests de provocation orale : Réalisés sous surveillance médicale, ces tests consistent à faire consommer à l'enfant de petites quantités de l'aliment suspecté pour observer une réaction.

5. Gestion et traitement

  • Éviction alimentaire : La méthode principale de gestion est d'éviter les aliments responsables. Les parents et les enfants doivent apprendre à lire les étiquettes et à reconnaître les ingrédients à risque.
  • Plans d'urgence : Les enfants allergiques doivent avoir un plan d'action en cas d'exposition accidentelle, incluant l'utilisation d'un auto-injecteur d'épinéphrine en cas de réaction sévère.
  • Éducation et sensibilisation : Il est crucial que les parents, les enseignants et les soignants soient bien informés sur les allergies alimentaires et sur la manière de réagir en cas d'urgence.
  • Réévaluations régulières : Les allergies alimentaires peuvent évoluer avec le temps, il est donc important de faire des réévaluations périodiques avec un allergologue.

6. Prévention

  • Allaitement maternel : Recommandé pendant les six premiers mois, il pourrait réduire le risque de développement d'allergies alimentaires.
  • Introduction des aliments : Introduire progressivement les aliments potentiellement allergènes sous supervision médicale peut aider à identifier les allergies de manière précoce et sécurisée.

Conclusion

Les allergies alimentaires chez l'enfant nécessitent une vigilance constante et une gestion proactive. Avec une éducation appropriée et des mesures de précaution, les enfants allergiques peuvent mener une vie saine et active.

Vous trouverez sur cette page les fiches d’éviction réalisées par Allergodiet qui vous donnent les informations nécessaires à la mise en place de l’éviction du ou des allergène(s) après diagnostic réalisé par votre médecin/allergologue. Vous verrez sur ces fiches :

  • Des astuces pour la lecture des étiquettes
  • Des repères sur les familles d’aliments à risque
  • Des quiz ou recettes selon la fiche

Attention : pas d’éviction alimentaire sans diagnostic allergologique qui repose sur une histoire clinique évocatrice, un bilan allergologique (tests cutanés, dosage biologique, …), puis d’une prise en charge thérapeutique adéquate (éviction de l’allergène précisément en cause et/ou protocole d’immunothérapie orale, prescription d’une trousse d’urgence, PAI…)

Image des fiches d'éviction

"Allergien. Kënnt et Iech och vir dass dir musst am Fréijoer néitsen? Vläit hutt dir jo eng Allergie? Mee wat ass dat iwwerhaapt, eng Allergie, a wou kënnt se hir?"

Reportage sur les allergies respiratoires et alimentaires, explication des tests cutanés, Dr Françoise Morel- Codreanu. Pour préparer la venue de votre enfant. 


Découvrez ici ce webinaire présenté en direct le 30 avril 2021 par le Dr Françoise Morel-Codreanu - Médecin spécialisé en immuno-allergologie au CHL.

Sur les allergies alimentaires sévères du nourrisson et de l’enfant from CHL Luxembourg on Vimeo. Dans la première partie, le Dr Morel nous a donné quelques notions théoriques et dans la deuxième partie, elle a répondu aux questions des participants. Apporte une vision d’ensemble de la prise en charge de ces allergies ainsi que les dernières thérapeutiques et une mise au point sur les mesures de prévention actualisées.

 

Allergies alimentaires sévères du nourrisson et de l’enfant from CHL Luxembourg on Vimeo.


PODCAST : Les allergies chez l’enfant et l’adolescent

Depuis plusieurs années, les allergies (respiratoires, alimentaires, de contact…) sont en constante augmentation dans les pays occidentaux. Pollen, poils d’animaux, acariens, nourriture… de multiples facteurs favorisent la survenue d’allergies chez les enfants et les adultes, dont certaines d’entre elles vont considérablement impacter la qualité de vie de celles et ceux qui en souffrent.

Dans un nouvel épisode du "Be Well - De gesonde Podcast mam Sarah Cattani", le Dr Françoise Morel, allergologue au CHL, répond aux questions de Sarah Cattani, journaliste, sur le sujet de l’allergologie pédiatrique.

Ecoutez ce podcast ici.

Image podcast

 

01 - Test allergologiques

Les tests allergiques chez l'enfant sont des examens médicaux destinés à identifier les substances (allergènes) qui déclenchent des réactions allergiques. Voici les principaux types de tests allergiques utilisés :

1. Tests cutanés (ou prick-tests)

Les tests cutanés sont souvent utilisés pour diagnostiquer les allergies respiratoires, alimentaires, aux venins d’insectes, et aux médicaments. Il existe deux principaux types de tests cutanés :

  • Test cutané par piqûre (prick test) : Une goutte de solution contenant un allergène spécifique est placée sur la peau de l’avant-bras ou du dos. Ensuite, la peau est légèrement piquée à travers la goutte pour permettre à l’allergène de pénétrer dans la couche superficielle de la peau. Si l’enfant est allergique, une petite réaction (gonflement et rougeur) apparaîtra en quelques minutes.
  • Test intradermique : Une petite quantité d'allergène est injectée juste sous la peau avec une aiguille fine. Ce test est plus sensible que le prick test et est souvent utilisé lorsque le prick test est négatif mais que la suspicion clinique d'allergie est forte.

2. Tests sanguins

Les tests sanguins mesurent la présence d'anticorps spécifiques, appelés immunoglobulines E (IgE), que le corps produit en réponse à des allergènes particuliers. Les principaux tests sanguins incluent :

  • RAST (RadioAllergoSorbent Test) : Un test plus ancien qui mesure les niveaux d'IgE spécifiques à des allergènes particuliers dans le sang.
  • ImmunoCAP : Un test plus moderne et précis qui remplace souvent le RAST et peut mesurer les IgE spécifiques à un large éventail d'allergènes.

3. Tests de provocation

Ces tests consistent à exposer l'enfant à un allergène sous une supervision médicale stricte pour observer s'il développe une réaction allergique. Ils sont utilisés lorsque les résultats des tests cutanés et sanguins ne sont pas concluants ou lorsqu’une confirmation est nécessaire. Il existe plusieurs types de tests de provocation :

  • Test de provocation alimentaire : L’enfant consomme de petites quantités croissantes de l'aliment suspecté sous surveillance médicale.
  • Test de provocation médicamenteuse : L’enfant reçoit le médicament suspecté d’être allergène sous surveillance médicale.

4. Tests épicutanés (patch tests)

Ces tests sont utilisés pour diagnostiquer les allergies de contact (dermatite de contact). Des patchs contenant des allergènes suspects sont appliqués sur la peau (généralement dans le dos) et laissés en place pendant 48 heures. La réaction cutanée est ensuite évaluée 48 à 96 heures après l’application des patchs.


5. Tests de dépistage des allergies respiratoires (tests de la fonction pulmonaire)

Bien que non spécifiques aux allergies, ces tests peuvent aider à évaluer l’impact des allergies respiratoires (comme l’asthme) sur la fonction pulmonaire de l’enfant. Ils incluent :

  • Spirométrie : Mesure de la quantité d'air qu'un enfant peut expirer après une inhalation profonde.
  • Test de provocation bronchique : Utilisé pour diagnostiquer l'asthme induit par des allergènes, où l’enfant inhale des doses croissantes d’un allergène sous surveillance médicale.

Chaque type de test a ses propres indications et limitations, et le choix du test dépend des symptômes de l’enfant, de son âge, et des antécédents médicaux. Il est essentiel que les tests allergiques soient réalisés et interprétés par des professionnels de santé qualifiés pour assurer un diagnostic précis et une prise en charge adéquate.

"Allergien. Kënnt et Iech och vir dass dir musst am Fréijoer néitsen? Vläit hutt dir jo eng Allergie? Mee wat ass dat iwwerhaapt, eng Allergie, a wou kënnt se hir?"

Reportage sur les allergies respiratoires et alimentaires, explication des tests cutanés, Dr Françoise Morel- Codreanu. Pour préparer la venue de votre enfant. 

Informations concernant les tests de provocation (tests oraux, injectables et rush aux venins)

Votre enfant va être hospitalisé pour un test de provocation orale ou une désensibilisation particulière qui sera réalisé(e) à l'hôpital de jour pédiatrique. 

En cas d'empêchement, merci de nous informer le plus tôt possible afin que nous puissions proposer la place à un autre enfant. Le jour du test, vous êtes attendus à 7h30 dans le service et resterez hospitalisés jusqu'à 18h00. 

Pour le bon déroulement du test, votre enfant doit être en bonne santé. Veuillez prévenir le secrétariat d’allergologie dans la semaine précédant le jour du test en cas de modification de l'état de santé de votre enfant (toux, fièvre vomissements, diarrhées…).


À la réception de la convocation

-Prendre le temps de lire le consentement, il sera discuté et signé le jour du test avec le médecin. 

-Certains médicaments perturbent les tests et devront être arrêtés. 

  • Corticoïdes per os : 2 semaines avant 
  • Antihistaminiques per os : 1 semaine avant
  • Aspirine et anti-inflammatoires : la veille du test

Le jour du test de provocation

  • Votre enfant peut prendre un petit déjeuner habituel léger ou un biberon de lait habituel.
  • Nous vous recommandons d'habiller votre enfant avec des vêtements confortables et faciles à ôter. Prévoyez également une tenue de rechange.
  • Avant de quitter la maison, et pour faciliter la pose du cathéter, merci de coller au réveil 2 patchs anesthésiants dans chaque pli de coude.

Nous serons probablement amenés à faire des tests cutanés, ainsi qu'une spirométrie avant de commencer le test de provocation.

Nous restons à votre disposition pour répondre à toutes vos question dès votre arrivée.


Instructions

  • Un seul parent est autorisé à rester durant le test.
  • Ne pas apporter d’aliments pour votre enfant. Les seuls autorisés seront fournis par notre service. (Sauf si demande particulière du médecin.)
  • Les repas des accompagnants ne sont pas fournis et devront être pris à l’extérieur du service.
  • Attention, la journée sera très longu.  Veuillez prévoir de quoi occuper votre enfant (jeux de société, livres, crayons, tablette, WiFI gratuit)

La sortie se fera en fin de journée et après la consultation médicale.

Vous recevrez également 2 formulaires de consentement et une ordonnance pour les patchs anesthésiants.  

 

 

Le Dossier de Soins Partagé (DSP)

Le Dossier de Soins Partagé (DSP)

Quelles sont les finalités du dossier de soins partagé ?

Le but du DSP est de favoriser l’échange et le partage de données et d’informations de santé d’un patient au sein d’un dossier informatisé regroupant les données utiles et pertinentes qui permettront une meilleure coordination, continuité et sécurité des soins ainsi qu’une meilleure utilisation des données.


Qui peut accéder aux données de votre dossier de soins partagé ?

Les professionnels de santé du Luxembourg pouvant justifier d’un lien thérapeutique lors de votre prise en charge actuelle mais également future et ceci dans la limite des restrictions que vous auriez communiquées à l’agence eSanté.


Responsabilités ?

Le CHL est responsable de votre prise en charge et de la documentation produite dans le cadre de votre passage.

L’agence eSanté est responsable du traitement des données, mis en place dans le cadre du DSP.

Lors de chacun de vos passages au CHL, vous pouvez vous opposer à l’envoi de vos données vers votre DSP en le signalant auprès de la réception du site d’accueil. Votre choix sera alors valable uniquement pour l’admission en cours.

Votre opposition n’a aucune incidence sur votre prise en charge.


Vos droits ?

  • Avant l’envoi de vos données vers votre DSP, vous pouvez changer d’avis. Pour cela, exprimez votre nouvelle volonté en le signalant à la réception du site d’accueil.
  • Si vous changez d’avis après l’envoi de vos données : il vous sera toujours possible de faire valoir vos droits en contactant vous-même l’agence eSanté au : +352 27.12.50.18.33.

Comment vous connecter à votre DSP ?

Pour vous connecter à tout moment, rendez-vous sur le site eSanté : https://www.esante.lu

Vous pouvez ainsi consulter le contenu de votre dossier et si vous le désirez, limiter l’accès aux données qu’il contient.


Quels documents sont transmis par le CHL vers votre DSP ?

  • Compte-rendu d’examens de laboratoire
  • Compte-rendu et images des examens d’imagerie/radiologie
  • Document de sortie (document remis en fin d'hospitalisation)
  • Compte-rendu d'hospitalisation

Vous souhaitez plus d’informations sur votre DSP ?

Don de poupées et de bracelets confectionnés à la main par des bénévoles du Télévie

Don de poupées et de bracelets confectionnés à la main par des bénévoles du Télévie

Mme Diane Wunsch, coordinatrice Télévie, et Mara Cruciani, connue pour son engagement dans la recherche contre le cancer avec ses créations au crochet, se sont récemment rendues à la Kannerklinik pour offrir des poupées et des bracelets confectionnés à la main par des bénévoles aux enfants suivis à la Kannerklinik du CHL.

Lors de cette visite, les responsables de la Kannerklinik ont vivement remercié Mme Wunsch et toute l’équipe du Télévie pour leur engagement sans faille dans la lutte contre le cancer au Luxembourg.

Photo de poupéesPhoto de poupéesPhoto d'une peluchePhoto de poupées
Invitation : « INÉGALITÉS DE GENRE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ »

Invitation : « INÉGALITÉS DE GENRE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ »

Présentation du rapport d’activités 2023 de l’Observatoire de l’Égalité

OÙ ? 

AUDITOIRE DU CENTRE HOSPITALIER DE LUXEMBOURG

QUAND ?

22 JUILLET 2024, DE 16H00 À 18H00

EXPOSÉS :

  • Chancen durch geschlechtsspezifische Medizin
    Prof. Dr.med. Dr. h.c. Vera Regitz-Zagrosek
    Seniorprofessorin Charité, Universitätsmedizin Berlin, Universität Zürich
  • Gender Gap in Health and Health Care in Luxembourg and Selected EU Countries- Evidence from the European Health Interview Survey (waves 2 and 3) Dr Babul Hossain, Luxembourg Institute of Health

En présence de :

Madame Yuriko Backes,
Ministre de l’Égalité des genres et de la Diversité
Madame Martine Deprez,
Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale

> Inscriptions auprès de pedro.reis@mega.etat.lu

Visite de S.A.R. la Grande-Duchesse Héritière au Service National de Psychiatrie Infantile du CHL

Visite de S.A.R. la Grande-Duchesse Héritière au Service National de Psychiatrie Infantile du CHL

Particulièrement sensible à la cause des enfants, S.A.R. la Grande-Duchesse Héritière a rendu visite, ce lundi à la « Kannerklinik », au personnel du Service National de Psychiatrie Infantile du CHL récemment installé dans leurs nouveaux locaux (désormais situés au 5e étage de l’Annexe II du CHL Centre). Elle était accompagnée de la ministre de la Santé et de la Sécurité Sociale, Mme Martine Deprez, de la Bourgmestre Lydie Polfer et de la Direction du CHL.

Photos de la visite

Des explications ont été données sur les objectifs et le fonctionnement de ce service national créé en 1995 et qui offre aux enfants âgés de 0 à 12 ans en souffrance psychique, et à leur famille, une prise en charge pluridisciplinaire, intégrée dans une approche globale et personnalisée. 

Son Altesse Royale a aussi pu apprécier l'importance du travail en équipe pluridisciplinaire dans l'établissement des diagnostics différentiels et la prise en charge des jeunes patients ainsi que la collaboration avec le réseau psychosocial externe au Luxembourg.

Photos de la visite

La visite s’est clôturée par un moment convivial de partages et d’échanges entre S.A.R. et les jeunes patients. Les enfants ont d’ailleurs surpris la Princesse avec de délicieux cookies préparés avec beaucoup soin pour le petit Prince François et des fleurs en remerciements de sa visite. La Princesse, touchée par ces belles attentions, les a chaudement remerciés.

Photo de la visite

Lors des présentations, le Dr Claudio Pignoloni, médecin chef du Service National de Psychiatrie Infantile du CHL, a eu l'occasion de présenter à Son Altesse Royale les diverses unités spécialisées du service visant à fournir un environnement sûr, inclusif et thérapeutique où chaque enfant peut se développer en collaboration avec des experts et des programmes adaptés à chacun. L’objectif étant de travailler au côté des familles pour offrir un soutien de proximité holistique et durable à ces enfants qui en ont besoin.

Photo du Dr Pignoloni

En plus des consultations ambulatoires offrant une prise en charge pédopsychiatrique initiale, le service héberge notamment une unité d’hospitalisation de 8 lits, dédiée à l’accueil, en urgence ou en programmé, d’enfants dont les troubles psychiatriques sévères justifient une hospitalisation (décompensation psychotique, dépression sévère avec idéation suicidaire, comportements à risque, troubles des conduites alimentaires…). 

Le Dr Catherine Avaux, pédopsychiatre et Mme Delphine Plumier, psychomotricienne ont de leur côté présenté la consultation Petite Enfance, divisée en deux pôles distincts : le premier, consacré à l'évaluation et au diagnostic de l'autisme, et le second, dédié à la périnatalité avec des consultations parents-bébé. « Dans le cadre des consultations parents-bébé, nous prenons en charge des situations à risque de désorganisation pour la mère ou le bébé, nécessitant des interventions spécifiques intégrées dans le contexte médical, familial et social de la petite enfance. Notre approche vise à intervenir à la fois de manière curative et préventive dans le développement de l’enfant. Notre modèle d’intervention se déroule en trois étapes : tout d'abord, l'accueil des familles, suivi d'une évaluation en collaboration avec un pédopsychiatre et un thérapeute, et enfin, la proposition d’un cadre psychothérapeutique adapté à chaque situation. »

Photo de Dr Avaux et de Delphine Plumier

Le Dr Catherine Van Wesemael, pédopsychiatre, a quant à elle mis l’accent sur l’importance de la prise en charge précoce des enfants atteints de trouble du spectre de l’autisme (TSA), dont la prévalence et l’incidence sont en augmentation dans l‘ensemble des pays européens. « S‘il n‘existe pas encore de données au Luxembourg, les enquêtes menées dans les pays limitrophes confirment cette tendance et en particulier dans le diagnostic des enfants de moins de 7 ans. En effet, la mise en place d’une intervention précoce, individualisée, intensive et bien ciblée peut considérablement réduire le handicap et favoriser le développement de l’enfant. »

Photo du Dr Van Wesemael

Son Altesse Royale a été particulièrement marquée par la hausse significative des troubles des conduites alimentaires chez les enfants depuis la pandémie de Covid-19. Le Dr Pignoloni a en effet insisté lors de son discours : « Les demandes d’hospitalisation pour ces troubles surviennent désormais de manière mensuelle, comparativement à une fréquence annuelle antérieure à la pandémie. »

À la clôture des présentations, face à l’augmentation des activités du Service National de Psychiatrie Infantile, les équipes ont souligné la nécessité urgente de renforcer les ressources humaines, à la fois internes et externes, pour assurer une prise en charge plus rapide des enfants nécessitant des soins spécialisés en psychiatrie infantile au Luxembourg.

Suivi post-opératoire

Suivi post-opératoire

À VOTRE SORTIE DE L’HÔPITAL VOUS ALLEZ RECEVOIR VOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS DE CONTRÔLE :  

  • +/- 2 semaines 
    après l’intervention pour ablation des fils ou agrafes. 
  • +/- 6 weeks 
    après l’intervention chez votre chirurgien.  

ET VOUS SEREZ MUNI DE :  

1. Ordonnance médicale avec la prescription :   

D'ANTICOAGULANTS  

  • Vous devez poursuivre un traitement d’anticoagulation à domicile, avec des injections d’un anticoagulant comme p.ex. Clexane® ou Fraxiparine®. 
  • La durée de ce traitement dépend de votre intervention chirurgicale (Selon prescription médicale). 
  • Il est nécessaire de faire les injections tous les jours à la même heure. Vous devez poursuivre les conseils d’éducation, donnés par les soignants pendant votre hospitalisation. 
  • Si pendant cette période, vous remarquez une rougeur, chaleur ou un gonflement de votre mollet ou si vous avez de la fièvre, n’hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou le service d’orthopédie. 
  • Veuillez contacter votre médecin traitant si vous remarquez un saignement du nez, du sang dans les urines ou un saignement des gencives. 
  • Vous devez porter les bas à varices pendant la durée du traitement anticoagulant ou jusqu’au jour où vous pouvez de nouveau marcher normalement. 

 

D'ANTIDOULEURS  

  • Anti-inflammatoires :     
    Par exemple Voltarene® ou Ibuprofen®, doivent être pris aussi longtemps que le médecin l’a prescrit, ainsi que le protecteur gastrique (p.ex Nexiam®) afin de minimiser les effets secondaires (douleurs et /ou saignement gastriques). 
  • Autres :     
    Par exemple Paracétamol (ne pas dépasser le dosage prescrit 2-4g/jour). Prenez ce médicament au besoin.  Médicaments   Evitez de prendre de l’aspirine pendant le traitement avec un anticoagulant sauf sur prescription médicale. Reprenez vos médicaments habituels à domicile sauf si contre indiqué par votre médecin. Utilisez le désinfectant prescrit par le médecin, pour refaire votre pansement selon les consignes données par les soignants pendant votre hospitalisation.  

2.    Une prescription pour la rééducation ambulatoire    

  • Vous devez suivre des séances de kinésithérapie. 
  • Veuillez respecter les protocoles et les consignes concernant votre traitement de rééducation données par les kinésithérapeutes.  

3. Un certificat d’incapacité de travail  

4. Une lettre de sortie pour votre médecin traitant à domicile

LA SURVEILLANCE DE VOTRE PLAIE

  • Une douche ou un bain est déconseillé jusqu’au moment où on enlève les fils/agrafes.
  • Ils vous seront enlevés dès votre prochain rendez-vous (+/- 14 jours post-opératoires).
  • Il est conseillé de renouveler votre pansement tous les 2-3 jours à domicile selon les consignes donné par les soignants. 
  • Si pendant cette période vous remarquez une chaleur / rougeur / gonflement ou un écoulement anormal de votre plaie, ou si vous avez de la fièvre (> 38°), n’hésitez pas à contacter :   
    Unité de soins CE1 -  Tél. : 4411 7410 ou 7411 

 

 

Réf. : Flyer Suivi post-operatoire Juillet 2024

Services associés
Le CHL inaugure l’extension de son Annexe II

Le CHL inaugure l’extension de son Annexe II

Après 12 mois de travaux, le CHL a eu le plaisir d’inaugurer l'extension de son Annexe II, désormais rehaussée de 5 étages. L’inauguration de ses 3.900 nouveaux m2 a eu lieu en présence notamment de Madame Martine Deprez, la ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, des membres de la Commission administrative et de la Direction du CHL, ainsi que d'autres invités officiels.

Avec un investissement total de 30.635.339 € (ind. 1071.67), dont 23.500.883€ sont financés par le fonds pour le financement des infrastructures hospitalières, 1.259.235€ par le CHL et 5.875.221€ par la CNS, l'Annexe II existante a pu être rehaussée de 5 étages, portant son nombre total à 6 aujourd’hui. Les travaux ont pu être réalisés par les bureaux d’études : Jim Clemes Associates, Felgen & Associés Engineering S.A., Schroeder & Associés et ALHO Systembau.

Photos des orateurs

« L’extension de l’Annexe II est devenue une nécessité pour répondre à plusieurs défis en parallèle à court terme, notamment: le démarrage des travaux d’agrandissement de l’actuelle KannerKlinik (ayant imposé un déménagement des unités stationnaires et ambulatoires du service national de psychiatrie infantile), la nécessité de faire face aux taux d’hospitalisation actuels très élevés, ainsi que le besoin d’un nombre accru de lits monitorisés pour permettre une plus grande flexibilité en cas de crise pandémique » , a expliqué la ministre de la Santé et de la Sécurité sociale lors de son discours à l’occasion de l’inauguration officielle des nouveaux lieux.

Les nouveaux aménagements incluent :

Les étages 3 et 4 abritent désormais deux unités stationnaires de 32 lits répartis dans 28 chambres, dont 24 chambres individuelles, à la fois pour les hospitalisations post-urgence, que pour les hospitalisations médico-chirurgicales de courte durée. 

Ces unités ont pour vocation une prise en charge médicale et soignante optimale du patient pour permettre d'affiner le diagnostic et le traitement afin d'optimiser le séjour hospitalier, soit dans un contexte de récupération rapide pour un retour à domicile, soit pour préparer son admission dans la spécialité médicale requise au regard du diagnostic établi avec le service des urgences. Dans le cadre des admissions de courte durée, la durée moyenne de séjour est inférieure à 72H.

Les plus-values de ces unités sont:

  • Garantir une hospitalisation courte et un retour à domicile sécuritaire.
  • Disposer d'un temps d'évaluation et d'observation complémentaire pour gérer un épisode aigu.
  • Optimiser la gestion des flux des urgences et des séjours de courtes durées en  disposant  de modèles organisationnels pour les phases de tension des capacités d'accueil hospitalier.
Photos des pièces

Les étages 2 et 5 abritent le service ambulatoire, respectivement d'hospitalisation du Service National de Psychiatrie Infantile. Ce déménagement fait partie des travaux d’extensions de la  Kannerklinik.

Photo de la pédopsychiatrie

Les étages 0 et 1, qui existaient déjà, continuent d'accueillir respectivement le service de Dialyse au rez-de-chaussée et l'Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle (INCCI) au premier étage.

 Le nouvel étage 6 est réservé aux locaux techniques.


Photo du bâtiment

Photo de la visite de la ministre

Photo de la visite de la ministre

Photo de la visite

Photo de la visite
 

Evaluation de la douleur

Evaluation de la douleur

La douleur nous concerne tous !

LES «FAUSSES IDÉES» SUR LA DOULEUR

  • FAUX !  La douleur est normale à l’hôpital.
  • VRAI ! La douleur n’est ni normale, ni utile, pas plus à l’hôpital qu’ailleurs ! 
  • FAUX !  La morphine rend toxicomane. 
  • VRAI ! Tant qu’il existe une stimulation douloureuse, les médicaments antidouleur, y compris la morphine, ne présentent aucun risque de toxicomanie. La dépendance existe lorsque les médicaments sont pris quand il n’y a pas de douleur. 
  • FAUX ! Les bébés, les enfants et les personnes âgées ressentent moins la douleur. 
  • VRAI ! La douleur existe à tous les âges avec la même intensité. Seule l’expression est différente.

COMMENT MESURER VOTRE DOULEUR ? 

Au Centre Hospitalier, nous vous proposons deux méthodes simples pour mesurer rapidement votre douleur et ainsi faciliter sa prise en charge.  

L’E.V.A. ou échelle visuelle analogique « le thermomètre de la douleur » 

C’est une réglette qui, comme un thermomètre, permet de mesurer l’importance de votre douleur.   

Schéma de l'échelle de la douleur        

L’échelle numérique 

Elle consiste à attribuer une note à votre douleur comprise entre 0 et 10.  

D’autres méthodes 

Des grilles d’évaluation sont utilisées pour les bébés, les petits enfants, les patients inconscients et les patients à handicap mental. 

DÉCRIVEZ-NOUS VOTRE DOULEUR :

  • Dites-nous vous avez mal !
  • Dites-nous quand vous avez mal !
  • Dites-nous comment vous avez mal !

Le rôle de l’équipe hospitalière est de vous écouter afin d’assurer la meilleure prise en charge de votre douleur.

Vos remarques sont très importantes :

  • Dites-nous si le traitement que vous recevez est efficace 
  • Dites-nous combien de temps il a mis pour agir
  • Dites-nous combien de temps il vous a soulagé
  • Dites-nous quand la douleur réapparaît
  • Dites-nous si des effets désagréables surviennent

N’attendez pas que la douleur devienne trop intense, il sera alors plus difficile de la calmer.

Vous êtes un partenaire indispensable dans la prise en charge de votre douleur!
 

NOS moyens pour soulager votre douleur :

  • Les médicaments

Il existe de nombreux médicaments. Le médecin prescrira celui qui est le plus adapté à votre douleur.

  • Les moyens non-médicamenteux

L’application de compresses chaudes ou froides, les positions de confort, l’aménagement de plages de repos et d’autres méthodes comme la relaxation, la réflexologie, la musicothérapie, la sophrologie, l'aromathérapie.
 

VOS moyens pour soulager votre douleur :

Relaxez-vous, respirez lentement et profondément. Acceptez le soutien de votre famille et de vos amis. Gardez-vous du temps pour vous reposer dans le calme.

Distrayez-vous grâce à la lecture, la télévision, le tricot, les mots croisés ... Ecoutez la musique qui vous plaît.

« La douleur est une expérience physique, émotionnelle, individuelle et personnelle. Elle est ce que la personne douloureuse affirme ressentir. »

 

Réf. : Flyer Evaluation douleur Juillet 2024

 

Injection au stylo à insuline

Injection au stylo à insuline

Le stylo à insuline est un système mécanique qui permet de faire l’injection d’insuline de manière simple. Il se compose :  

  • d’un capuchon (1) 
  • d’un logement réservoir où se place la cartouche d’insuline (2)
  • d’une partie mécanique munie d’un piston et d’une fenêtre d’indication des doses d’insuline (3)
  • d’une aiguille qui vient se placer au bout de la cartouche d’insuline (4)
Photo avec éléments du stylo à insuline

Comment injecter ?    

  • Retire l’emballage stérile de l’aiguille (il existe différentes tailles d’aiguilles). ATTENTION ! Pense bien à changer l’aiguille à chaque injection. 
  • Visse l’aguille à fond sur le stylo, sans retirer son emballage.
     
  • Retire ensuite l’emballage mais en laissant le capuchon de l’aiguille, jusqu’à l’injection. ATTENTION !  L’aiguille doit rester stérile. Vérifie bien qu’il te reste assez d’insuline avant d’injecter. Si ce n’est pas le cas, change la cartouche.
  • Purge l’aguille avec 1 ou 2 unités afin de faire sortir l’air (A renouveler avant chaque injection).   
  • Vérifie que l'insuline sort bien de l'aiguille, et répète l'opération si nécessaire. 
  • En fonction de tes calculs effectués auparavant, choisis la dose à injecter en tirant et ensuite en tournant la roulette. 
  • Choisis le site d’injection. ATTENTION ! Change bien de site à chaque injection
  • Installe-toi confortablement pour faire l’injection
  • L’injection doit se faire sur une peau propre
  • Fais un pli en pinçant la peau entre le pouce et l’index
  • Pique bien droit au sommet du pli et injecte en appuyant sur le piston
  • Dès que la dose est injectée et que le piston s’est remis à 0, relâche le pli tout en maintenant l’aiguille dans la peau et compte jusque 10 pour que le produit ait bien le temps de pénétrer
  • Tu peux ensuite retirer doucement l’aiguille
  • Pour finir, dévisse l’aiguille et jette-la dans une poubelle à aiguille jaune (tu peux la demander gratuitement en pharmacie) 

RÈGLES D'OR  

  • Change bien tes sites d’injections pour éviter ce qu’on appelle « les lipodystrophies ». Ce sont des boules de graisse qui empêchent ensuite l’insuline de passer.

  • Vérifie toujours que tu injectes la bonne insuline (vérifier le nom sur la cartouche). 

  • Ne pique jamais dans une zone qui va être utilisée dans un effort physique peu de temps après ton injection (exemple : évite les cuisses si tu vas jouer au foot ensuite).

  • Une fois ta cartouche dans le stylo, elle peut y rester 30 jours à température ambiante (entre 4 et 30 degrés). 

  • Les cartouches que tu n’as pas encore utilisées doivent rester au frigo. 

  • Pense à vérifier la date de péremption à chaque fois que tu prends une nouvelle cartouche.  
     

 

Réf. : Flyer Injection stylo insuline Juin 2024

Services associés
Subscribe to