Le CHL est reconnu comme «Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz»

Le CHL est reconnu comme «Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz»

Ce jeudi 11 janvier 2018, la Direction du CHL a invité à une conférence de presse sur « l'optimisation de la prise en charge du patient polytraumatisé au CHL ».

En médecine d’urgence, un polytraumatisé est une victime ayant plusieurs traumatismes (plaie, fracture, brûlure...) dont au moins une met en danger les fonctions vitales...

La prise en charge d’un patient polytraumatisé est complexe. Elle nécessite un personnel nombreux et entraîné!

Les équipes médico-soignantes du CHL ont travaillé intensément afin d’optimiser la prise en charge du patient polytraumatisé avec l’objectif de pouvoir évaluer au plus vite l’étendue des blessures externes et internes et de déployer les soins appropriés.

A cette occasion, la Direction du CHL a remis le certificat « Regionales Traumazentrum» aux équipes médico-soignantes.

Le CHL vient en effet d’être reconnu comme «Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz» (l’un de 50 réseaux régionaux, fondé en 2007). Le « Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz » est un regroupement d’une quinzaine d’hôpitaux, garantissant la meilleure prise en charge du patient polytraumatisé, et ce 24hrs/24hrs, 7j/7j, et 365 jours chaque année.

En participant au TraumaNetzwerk®, le CHL ne s'engage pas seulement au respect des standards de qualité requis lors du traitement des grands blessés et des polytraumatisés, mais aussi à mener un processus d'amélioration constante.

En 2016, le CHL a accueilli 54 polytraumatisés, dont 13 étaient des transferts secondaires. Selon la moyenne 2016 de tous les hôpitaux participant au TraumaNetzwerk®, le taux de mortalité des polytraumatisés était de 9,5%. Au CHL, le taux de mortalité était de 7,3% (donc 2,2 % en dessous de la moyenne générale).

En 2017, le CHL a accueilli 74 polytraumatisés, dont 17 étaient des transferts secondaires.

Docteur Antuaneta Tudorescu

Docteur Antuaneta Tudorescu

Le docteur Antuaneta Tudorescu est médecin spécialiste Endocrinologie et Diabétologie

Formations

  • Diplôme inter-universitaire d’Echographie et Techniques Ultrasonores: Université Paris Descartes, coordonateur Pr. Olivier HÉLÉNON et le module: "Echographie endocrinienne et cervicale"
  • Stages à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière / Institut E3M / Unité Thyroïde et Tumeurs Endocrines du Pr. Leenhardt
  • Diplôme inter-universitaire de thyroidologie: Université de Lille (Pr. J-L Wemeau)
  • Certificat d'échographie CHU de Liège
  • Diplome universitaire de Pathologie Hypothalamo-Hypophysaire: Université Paris Sud (Pr. P. Chanson)

Compétences spécifiques

  • Echographie de la glande thyroïde et des glandes parathyroïdes
  • Cytoponction thyroïdienne échoguidée
  • Elastographie et marquage ganglionnaire au charbon
  • Alcoolisation percutanée des kystes thyroidiens

Affiliations

  • Membre de la Société Française d'Endocrinologie
  • Membre de la Societé Belge d'Endocrine
  • Membre de la Groupe de Recherche sur la Thyroïde France
20375 Antuaneta Tudorescu
CHL - CHL Centre

Endocrinologie - Diabétologie

Fax :
  +352 4411-6884
CHL Centre

Unité d'hospitalisation 46

Tél : +352 4411-2738
CHL - CHL

Kriibszentrum

Fax :
  +352 4411-6871
Pesticides, contaminants, perturbateurs endocriniens...le défi de l’évaluation de l’exposition humaine aux polluants

Pesticides, contaminants, perturbateurs endocriniens...le défi de l’évaluation de l’exposition humaine aux polluants

Conférence présentée par le Dr Sc. biologiques Brice APPENZELLER, Directeur de la Human Biomonotoring Research Unit au LUXEMBOURG INSTITUTE OF HEALTH (LIH), le lundi 19 février 2018 de 18h30 à 19h30 à l’amphithéâtre du Centre Hospitalier de Luxembourg, 2-4, rue Barblé à Luxembourg-ville. (stationnement payant de la voiture possible dans un des parkings du Centre Hospitalier)

L’accès à la conférence est libre dans la limite des places disponibles

Cette conférence est organisée par:

La Section des Sciences de l’Institut Grand-ducal

dans le cadre de sa réunion plénière ordinaire de l’année 2018

ensemble avec:

  • La Section Historique de l’Institut Grand-ducal
  • La Section des Sciences Médicales de l’Institut Grand-ducal
  • La Section de Linguistique, d’Ethnologie et d’Onomastique de l’Institut Grand-ducal
  • La Section des Arts et Lettres de l’Institut Grand-ducal

et

  • L’Académie Lorraine des Sciences
  • Les Amitiés Italo-Luxembourgeoises d’Esch-sur-Alzette
  • Association d’Enseignement Postuniversitaire (AEPU)
  • Da VINCI Ingénieurs – Architectes et Industriels
  • Le Centre Hospitalier de Luxembourg
  • La Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication de l’UL
  • La Fondation Jeunes Scientifiques Luxembourg
  • La Société des Naturalistes Luxembourgeois 

 

Est-il possible de prévenir le diabète en évitant le lait de vache?

Est-il possible de prévenir le diabète en évitant le lait de vache?

Nutrition infantile et développement du diabète de type 1

L’étude TRIGR est une étude d’intervention randomisée d’envergure internationale. Elle réfute l’hypothèse selon laquelle la consommation de lait dans la petite enfance augmenterait l’incidence du diabète de type I.

Le résultat tant attendu de l'étude internationale TRIGR, comprenant 2159 enfants recrutés entre mai 2002 et janvier 2007 dans 78 centres d’études de 15 pays - dont le DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pédiatrique) du CHL, montre que le lait pour nourrissons dans lequel les protéines du lait de vache ont été fractionnées ne prévient pas le diabète de type 1 chez les enfants présentant un risque génétique de diabète de type 1.

Certaines etudes constataient une corrélation entre la consommation précoce de protéines étrangères complexes, comme les protéines du lait de vache, et le risque d’apparition d’un diabète de type I chez les personnes présentant un risque génétique de diabète de type 1. Il fallait une étude d’intervention pour investiguer plus avant cette possible relation. C’est ce que s’est proposé de réaliser l’étude TRIGR (Trial to Reduce IDDM in the Genetically at Risk).

“En 2002, nous nous sommes donc lancés dans une étude à grande échelle sur 2159 nourrissons atteints d'un membre de leur famille atteint de diabète de type 1 et présentant un risque génétique pour le diabète de type 1 afin de trouver une réponse à la question de savoir si retarder l'exposition à des protéines étrangères complexes diminuerait le risque de diabète ", explique le professeur Mikael Knip de l'Université d'Helsinki, l’investigateur principal et coordinateur de l'étude internationale TRIGR (https://www.trigr.org/).

Après l'arrêt de l’allaitement, les nourrissons ont reçu ou bien un lait spécial (caséine fortement hydrolysée)  - les protéines du lait de vache étant divisées en petits peptides (petits morceaux de la protéine)- ou bien un lait de bébé normal à base de lait de vache contenant des protéines intactes.

Les nourrissons ont reçu le lait spécial pendant au moins 2 mois, jusqu' à l'âge de 6 à 8 mois, tout en évitant les protéines du lait de vache provenant d'autres sources alimentaires. Les participants ont été suivis pendant au moins 10 ans pour évaluer le pourcentage d'enfants développant des signes cliniques d’un diabète.

Après environ 11,5 années de suivi, les résultats dans cet essai international montrent que l’utilisation d’un lait à base de caséine fortement hydrolysée pendant la petite enfance ne réduit pas l'incidence du diabète de type 1 par rapport au lait de bébé habituel à base de lait de vache. Par conséquent, il n'existe donc aucune preuve permettant de réviser les recommandations alimentaires actuelles pour les nourrissons à risque élevé de diabète de type 1.

L'étude menée dans 78 centres d’études de 15 pays, dont le DECCP de la Kannerklinik du CHL, a principalement été financée par les National Institutes of Health (NIH), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et la Commission des Communautés européennes.

 

Article: Effet de la préparation pour nourrissons hydrolysée par rapport à la préparation conventionnelle sur le risque de diabète de type 1: l'essai clinique randomisé TRIGR

Groupe de rédaction du groupe d'étude TRIGR: Knip M, Åkerblom HK, Al Taji E, Becker D, Bruining J, Castano L, Danne T, de Beaufort C, Dosch H-M, Dupre J, Fraser WD, Howard N, Howard N, Ilonen J, Konrad D, Konrad D, Kordonouri O, Krischer JP, Lawson ML, Ludvigsson J, Madacsy L, Mahon JL, Orm JAMA 2018;319: sous presse (a été publié le 2 janvier 2018).

 

Pour plus d'informations:

L’équipe du DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pédiatrique) du CHL

Est-il possible de prévenir le diabète en évitant le lait de vache?

Est-il possible de prévenir le diabète en évitant le lait de vache?

Nutrition infantile et développement du diabète de type 1

L’étude TRIGR est une étude d’intervention randomisée d’envergure internationale. Elle réfute l’hypothèse selon laquelle la consommation de lait dans la petite enfance augmenterait l’incidence du diabète de type I.

Le résultat tant attendu de l'étude internationale TRIGR, comprenant 2159 enfants recrutés entre mai 2002 et janvier 2007 dans 78 centres d’études de 15 pays - dont le DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pédiatrique) du CHL, montre que le lait pour nourrissons dans lequel les protéines du lait de vache ont été fractionnées ne prévient pas le diabète de type 1 chez les enfants présentant un risque génétique de diabète de type 1.

Certaines etudes constataient une corrélation entre la consommation précoce de protéines étrangères complexes, comme les protéines du lait de vache, et le risque d’apparition d’un diabète de type I chez les personnes présentant un risque génétique de diabète de type 1. Il fallait une étude d’intervention pour investiguer plus avant cette possible relation. C’est ce que s’est proposé de réaliser l’étude TRIGR (Trial to Reduce IDDM in the Genetically at Risk).

“En 2002, nous nous sommes donc lancés dans une étude à grande échelle sur 2159 nourrissons atteints d'un membre de leur famille atteint de diabète de type 1 et présentant un risque génétique pour le diabète de type 1 afin de trouver une réponse à la question de savoir si retarder l'exposition à des protéines étrangères complexes diminuerait le risque de diabète ", explique le professeur Mikael Knip de l'Université d'Helsinki, l’investigateur principal et coordinateur de l'étude internationale TRIGR (https://www.trigr.org/).

Après l'arrêt de l’allaitement, les nourrissons ont reçu ou bien un lait spécial (caséine fortement hydrolysée)  - les protéines du lait de vache étant divisées en petits peptides (petits morceaux de la protéine)- ou bien un lait de bébé normal à base de lait de vache contenant des protéines intactes.

Les nourrissons ont reçu le lait spécial pendant au moins 2 mois, jusqu' à l'âge de 6 à 8 mois, tout en évitant les protéines du lait de vache provenant d'autres sources alimentaires. Les participants ont été suivis pendant au moins 10 ans pour évaluer le pourcentage d'enfants développant des signes cliniques d’un diabète.

Après environ 11,5 années de suivi, les résultats dans cet essai international montrent que l’utilisation d’un lait à base de caséine fortement hydrolysée pendant la petite enfance ne réduit pas l'incidence du diabète de type 1 par rapport au lait de bébé habituel à base de lait de vache. Par conséquent, il n'existe donc aucune preuve permettant de réviser les recommandations alimentaires actuelles pour les nourrissons à risque élevé de diabète de type 1.

L'étude menée dans 78 centres d’études de 15 pays, dont le DECCP de la Kannerklinik du CHL, a principalement été financée par les National Institutes of Health (NIH), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et la Commission des Communautés européennes.

 

Article: Effet de la préparation pour nourrissons hydrolysée par rapport à la préparation conventionnelle sur le risque de diabète de type 1: l'essai clinique randomisé TRIGR

Groupe de rédaction du groupe d'étude TRIGR: Knip M, Åkerblom HK, Al Taji E, Becker D, Bruining J, Castano L, Danne T, de Beaufort C, Dosch H-M, Dupre J, Fraser WD, Howard N, Howard N, Ilonen J, Konrad D, Konrad D, Kordonouri O, Krischer JP, Lawson ML, Ludvigsson J, Madacsy L, Mahon JL, Orm JAMA 2018;319: sous presse (a été publié le 2 janvier 2018).

 

Pour plus d'informations:

L’équipe du DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pédiatrique) du CHL

Le CHL optimise la prise en charge du patient polytraumatisé

Le CHL optimise la prise en charge du patient polytraumatisé

Le patient polytraumatisé

La définition classique du polytraumatisé est un blessé porteur de deux lésions traumatiques (plaie, fracture, brûlure…) ou plus dont une au moins met en jeu le pronostic vital.

 

Défis de prise en charge

Le traumatisme reste une cause importante de mortalité, en particulier chez l’adolescent et l’adulte jeune. Le pronostic d’un patient polytraumatisé dépend essentiellement de la rapidité et de la qualité de la prise en charge initiale médico-chirurgicale et soignante. Afin de pouvoir garantir une prise en charge et un traitement optimal 24h/24, les équipes pluridisciplinaires du CHL ont travaillé sur plusieurs axes afin d’optimiser la prise en charge du patient polytraumatisé avec l’objectif de pouvoir évaluer au plus vite l’étendue des blessures externes et internes et de déployer les soins appropriés.

 

L’accueil aux urgences

  • Nouvelle salle de déchocage aux urgences

Les urgences du CHL ont récemment été équipées d’une salle de déchocage dédiée, ceci afin d’améliorer les conditions d’accueil du patient. Elle contient tout le matériel nécessaire et spécifique à une prise en charge traumatologique. La salle est fonctionnelle et spacieuse en raison du volume des différents dispositifs et du nombre potentiel d’intervenants. Une équipe de déchocage qualifiée sous la responsabilité d’un médecin urgentiste est prête à intervenir 24h/24h pour garantir une prise en charge rapide. À cette équipe s'ajoutent, en cas de besoin, d'autres médecins spécialistes en traumatologie, chirurgie générale, neurochirurgie, urologie, chirurgie vasculaire, le service de chirurgie plastique, de chirurgie de la main et de chirurgie reconstructrice, ainsi que des médecins spécialistes en anesthésie-réanimation.

Elle garantit une prise en charge pluridisciplinaire et simultanée afin de pouvoir rapidement établir une stratégie diagnostique et thérapeutique.

Grâce à cette nouvelle salle de déchocage, il est désormais possible au CHL de prendre en charge simultanément deux patients polytraumatisés.

  • Proximité avec les services nationaux

En cas de lésions neurochirurgicales ou cardiaques, les équipes peuvent directement faire appel aux / échanger avec les équipes du service national de neurochirurgie et de l’INCCI, installés tous les deux à proximité des urgences et des soins intensifs du CHL.

En octobre 2017, le CHL a signé une convention de collaboration avec le CHU de Liège pour la prise en charge des patients grands brûlés.

  • Formations en médecine de catastrophe

Plusieurs médecins et soignants du service Policlinique-Urgences du CHL suivent actuellement des formations spécifiques en médecine de catastrophe. Les professionnels de l’urgence se retrouvant en première ligne en cas de catastrophe d’un attentat ou de circonstances sanitaires exceptionnelles (afflux important et simultané des victimes vers la structure hospitalière), ces formations permettent de mieux préparer la structure hospitalière à un afflux massif de patients.

 

Prise en charge optimisée aux soins intensifs

  • Rôle de la réanimation

Le patient polytraumatisé présente le plus souvent, immédiatement ou secondairement, des défaillances des grandes fonctions vitales (neurologiques, respiratoires, cardiaques, rénales, etc...), que le  réanimateur doit maintenir et optimiser pour permettre au chirurgien de réaliser les nombreuses interventions restant nécessaires après la phase initiale. Une fois le pronostic vital écarté, l'équipe de réanimation (médecins, infirmières, kinésithérapeutes, psychologues) prend en charge le patient et sa famille pendant les semaines voir les mois souvent nécessaires à la récupération. Le service de réanimation du CHL (U33) dispose pour cela d'une équipe médicale et soignante hautement qualifiée.

Avec près de 20% de ses patients adressés par des hôpitaux périphériques, la réanimation du CHL apparaît comme un pivot central de la prise en charge des pathologies aigues au Luxembourg. La proximité avec les centres nationaux, notamment de neurochirurgie, lui permettant d'offrir un niveau de prise en charge maximal, 24h/24 et 7j/7.

  • Formations ATLS (Advanced Trauma Life Support) en équipe médico-soignante

Plus de 60 médecins et soignants du CHL impliqués dans l'accueil et le traitement des victimes de traumatismes graves ont suivi le cours d’« ATLS » (Advanced Trauma Life Support). L’objectif de ces cours est l'implémentation d'une procédure standardisée pour la prise en charge des patients dans la « première heure critique » après leur admission à l'hôpital. A titre d’exemple :

- évaluer rapidement et avec précision l’état des patients

- réanimer et stabiliser le patient sur une base prioritaire

- s'assurer que les meilleurs soins soient fournis à chaque étape du processus

  • Revue de mortalité et morbidité (RMM) 

La démarche d’évaluation de la prise en charge des patients polytraumatisés graves est le prérequis à l’amélioration des pratiques professionnelles. C’est ainsi qu’a été mis en place au CHL une revue de mortalité et morbidité (RMM) et d’un cercle de qualité. Une analyse rétrospective, systématique collective est réalisée en présence de toutes les spécialités impliquées dans la prise en charge du polytraumatisé (SAMU, urgentistes, neurochirurgiens, réanimateurs, traumatologues, cadre soignante chef de département). Elle a pour objectif la mise en œuvre et le suivi d’actions pour améliorer la prise en charge des patients et optimiser la sécurité des soins.

 

Innovations en traumatologie

  • Traumatismes du bassin

Les traumatismes du bassin sont assez fréquents chez les patients polytraumatisés et peuvent rapidement mettre en jeu le pronostic vital. « Les fractures du bassin constituent la 3ème cause de mortalité lors d’accidents de la voie publique et ne sont précédées que par les traumatismes crâniens et les traumatismes thoraciques*». Il est donc primordial de pouvoir rapidement prendre en charge de façon adéquate un traumatisme du bassin lors de son arrivée en salle de déchocage.

Au CHL, la prise en charge des traumatismes du bassin relève d’une équipe de chirurgiens spécialisée et entraînée en « traumatologie grave » qui se concerte dès l’arrivée du patient avec les anesthésistes, réanimateurs et radiologues. Son intervention repose sur des protocoles pré-établis et standardisés selon les recommandations internationales, dont celles de la Fondation « Arbeitsgemeinschaft Osteosynthese – AO Foundation ».

Selon la classification des critères de gravité, ces lésions nécessitent en principe une stabilisation chirurgicale immédiate. Les fractures les plus graves s’accompagnent d’une perte de plusieurs litres de sang endéans quelques minutes (choc hémorragique). Une fracture du bassin est donc toujours une fracture à haut risque de mortalité.

  • Imagerie tomographique intra-opératoire

En cas de d’intervention chirurgicale en urgence, une imagerie intraopératoire fiable s'avère essentielle. Au CHL, les équipes disposent d’un appareil d’imagerie (Ziehm Vision 3d) permettant de générer des images 2d et 3d de toutes les structures osseuses en salle d’opération. Ces images jouent un rôle essentiel pendant l'intervention; elles permettent un contrôle immédiat et complet intraopératoire du positionnement des implants, des vis ou du matériel d'osthéosynthèse. Les chirurgiens peuvent ainsi corriger immédiatement un mauvais positionnement de vis, gagner ainsi du temps et éviter des révisions coûteuses. Le risque de blessures au niveau des structures importantes, p.ex des vaisseaux ou des nerfs, est également limité.

  • Information du Patient / Patient partenaire de soins

Le recueil d’un consentement libre et éclairé est un moment essentiel de la planification d’une intervention chirurgicale. L’utilisation d’une application web du recueil du consentement „E-consent“ par l’équipe de traumatologie du CHL leur permet de mettre à disposition du patient un contenu informatif multimédia sur la pathologie et les options et enjeux de traitement. Le but de ce travail est de réellement faire participer le patient à son traitement.

  • Certification Traumanetzwerk

Le CHL vient d’être reconnu comme « Centre de Traumatologie Régional du Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz » (l’un de 50 réseaux régionaux, fondé en 2007). Le « Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz » est un regroupement d’une quinzaine d’hôpitaux, garantissant la meilleure prise en charge du patient polytraumatisé, et ce 24hrs/24hrs, 7j/7j, et 365 jours chaque année.

En participant au TraumaNetzwerk®, le CHL ne s'engage pas seulement au respect des standards de qualité requis lors du traitement des grands blessés et des polytraumatisés, mais aussi à mener un processus d'amélioration constante.

 

La prise en charge du patient polytraumatisé en quelques chiffres

En 2016, le CHL a accueilli 54 polytraumatisés, dont 13 étaient des transferts secondaires. Selon la moyenne 2016 de tous les hôpitaux participant au TraumaNetzwerk®, le taux de mortalité des polytraumatisés était de 9,5%. Au CHL, le taux de mortalité était de 7,3% (donc 2,2 % en dessous de la moyenne générale).

En 2017, le CHL a accueilli 74 polytraumatisés, dont 17 étaient des transferts secondaires.

Le CHL optimise la prise en charge du patient polytraumatisé

Le CHL optimise la prise en charge du patient polytraumatisé

Le patient polytraumatisé

La définition classique du polytraumatisé est un blessé porteur de deux lésions traumatiques (plaie, fracture, brûlure…) ou plus dont une au moins met en jeu le pronostic vital.

 

Défis de prise en charge

Le traumatisme reste une cause importante de mortalité, en particulier chez l’adolescent et l’adulte jeune. Le pronostic d’un patient polytraumatisé dépend essentiellement de la rapidité et de la qualité de la prise en charge initiale médico-chirurgicale et soignante. Afin de pouvoir garantir une prise en charge et un traitement optimal 24h/24, les équipes pluridisciplinaires du CHL ont travaillé sur plusieurs axes afin d’optimiser la prise en charge du patient polytraumatisé avec l’objectif de pouvoir évaluer au plus vite l’étendue des blessures externes et internes et de déployer les soins appropriés.

 

L’accueil aux urgences

  • Nouvelle salle de déchocage aux urgences

Les urgences du CHL ont récemment été équipées d’une salle de déchocage dédiée, ceci afin d’améliorer les conditions d’accueil du patient. Elle contient tout le matériel nécessaire et spécifique à une prise en charge traumatologique. La salle est fonctionnelle et spacieuse en raison du volume des différents dispositifs et du nombre potentiel d’intervenants. Une équipe de déchocage qualifiée sous la responsabilité d’un médecin urgentiste est prête à intervenir 24h/24h pour garantir une prise en charge rapide. À cette équipe s'ajoutent, en cas de besoin, d'autres médecins spécialistes en traumatologie, chirurgie générale, neurochirurgie, urologie, chirurgie vasculaire, le service de chirurgie plastique, de chirurgie de la main et de chirurgie reconstructrice, ainsi que des médecins spécialistes en anesthésie-réanimation.

Elle garantit une prise en charge pluridisciplinaire et simultanée afin de pouvoir rapidement établir une stratégie diagnostique et thérapeutique.

Grâce à cette nouvelle salle de déchocage, il est désormais possible au CHL de prendre en charge simultanément deux patients polytraumatisés.

  • Proximité avec les services nationaux

En cas de lésions neurochirurgicales ou cardiaques, les équipes peuvent directement faire appel aux / échanger avec les équipes du service national de neurochirurgie et de l’INCCI, installés tous les deux à proximité des urgences et des soins intensifs du CHL.

En octobre 2017, le CHL a signé une convention de collaboration avec le CHU de Liège pour la prise en charge des patients grands brûlés.

  • Formations en médecine de catastrophe

Plusieurs médecins et soignants du service Policlinique-Urgences du CHL suivent actuellement des formations spécifiques en médecine de catastrophe. Les professionnels de l’urgence se retrouvant en première ligne en cas de catastrophe d’un attentat ou de circonstances sanitaires exceptionnelles (afflux important et simultané des victimes vers la structure hospitalière), ces formations permettent de mieux préparer la structure hospitalière à un afflux massif de patients.

 

Prise en charge optimisée aux soins intensifs

  • Rôle de la réanimation

Le patient polytraumatisé présente le plus souvent, immédiatement ou secondairement, des défaillances des grandes fonctions vitales (neurologiques, respiratoires, cardiaques, rénales, etc...), que le  réanimateur doit maintenir et optimiser pour permettre au chirurgien de réaliser les nombreuses interventions restant nécessaires après la phase initiale. Une fois le pronostic vital écarté, l'équipe de réanimation (médecins, infirmières, kinésithérapeutes, psychologues) prend en charge le patient et sa famille pendant les semaines voir les mois souvent nécessaires à la récupération. Le service de réanimation du CHL (U33) dispose pour cela d'une équipe médicale et soignante hautement qualifiée.

Avec près de 20% de ses patients adressés par des hôpitaux périphériques, la réanimation du CHL apparaît comme un pivot central de la prise en charge des pathologies aigues au Luxembourg. La proximité avec les centres nationaux, notamment de neurochirurgie, lui permettant d'offrir un niveau de prise en charge maximal, 24h/24 et 7j/7.

  • Formations ATLS (Advanced Trauma Life Support) en équipe médico-soignante

Plus de 60 médecins et soignants du CHL impliqués dans l'accueil et le traitement des victimes de traumatismes graves ont suivi le cours d’« ATLS » (Advanced Trauma Life Support). L’objectif de ces cours est l'implémentation d'une procédure standardisée pour la prise en charge des patients dans la « première heure critique » après leur admission à l'hôpital. A titre d’exemple :

- évaluer rapidement et avec précision l’état des patients

- réanimer et stabiliser le patient sur une base prioritaire

- s'assurer que les meilleurs soins soient fournis à chaque étape du processus

  • Revue de mortalité et morbidité (RMM) 

La démarche d’évaluation de la prise en charge des patients polytraumatisés graves est le prérequis à l’amélioration des pratiques professionnelles. C’est ainsi qu’a été mis en place au CHL une revue de mortalité et morbidité (RMM) et d’un cercle de qualité. Une analyse rétrospective, systématique collective est réalisée en présence de toutes les spécialités impliquées dans la prise en charge du polytraumatisé (SAMU, urgentistes, neurochirurgiens, réanimateurs, traumatologues, cadre soignante chef de département). Elle a pour objectif la mise en œuvre et le suivi d’actions pour améliorer la prise en charge des patients et optimiser la sécurité des soins.

 

Innovations en traumatologie

  • Traumatismes du bassin

Les traumatismes du bassin sont assez fréquents chez les patients polytraumatisés et peuvent rapidement mettre en jeu le pronostic vital. « Les fractures du bassin constituent la 3ème cause de mortalité lors d’accidents de la voie publique et ne sont précédées que par les traumatismes crâniens et les traumatismes thoraciques*». Il est donc primordial de pouvoir rapidement prendre en charge de façon adéquate un traumatisme du bassin lors de son arrivée en salle de déchocage.

Au CHL, la prise en charge des traumatismes du bassin relève d’une équipe de chirurgiens spécialisée et entraînée en « traumatologie grave » qui se concerte dès l’arrivée du patient avec les anesthésistes, réanimateurs et radiologues. Son intervention repose sur des protocoles pré-établis et standardisés selon les recommandations internationales, dont celles de la Fondation « Arbeitsgemeinschaft Osteosynthese – AO Foundation ».

Selon la classification des critères de gravité, ces lésions nécessitent en principe une stabilisation chirurgicale immédiate. Les fractures les plus graves s’accompagnent d’une perte de plusieurs litres de sang endéans quelques minutes (choc hémorragique). Une fracture du bassin est donc toujours une fracture à haut risque de mortalité.

  • Imagerie tomographique intra-opératoire

En cas de d’intervention chirurgicale en urgence, une imagerie intraopératoire fiable s'avère essentielle. Au CHL, les équipes disposent d’un appareil d’imagerie (Ziehm Vision 3d) permettant de générer des images 2d et 3d de toutes les structures osseuses en salle d’opération. Ces images jouent un rôle essentiel pendant l'intervention; elles permettent un contrôle immédiat et complet intraopératoire du positionnement des implants, des vis ou du matériel d'osthéosynthèse. Les chirurgiens peuvent ainsi corriger immédiatement un mauvais positionnement de vis, gagner ainsi du temps et éviter des révisions coûteuses. Le risque de blessures au niveau des structures importantes, p.ex des vaisseaux ou des nerfs, est également limité.

  • Information du Patient / Patient partenaire de soins

Le recueil d’un consentement libre et éclairé est un moment essentiel de la planification d’une intervention chirurgicale. L’utilisation d’une application web du recueil du consentement „E-consent“ par l’équipe de traumatologie du CHL leur permet de mettre à disposition du patient un contenu informatif multimédia sur la pathologie et les options et enjeux de traitement. Le but de ce travail est de réellement faire participer le patient à son traitement.

  • Certification Traumanetzwerk

Le CHL vient d’être reconnu comme « Centre de Traumatologie Régional du Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz » (l’un de 50 réseaux régionaux, fondé en 2007). Le « Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz » est un regroupement d’une quinzaine d’hôpitaux, garantissant la meilleure prise en charge du patient polytraumatisé, et ce 24hrs/24hrs, 7j/7j, et 365 jours chaque année.

En participant au TraumaNetzwerk®, le CHL ne s'engage pas seulement au respect des standards de qualité requis lors du traitement des grands blessés et des polytraumatisés, mais aussi à mener un processus d'amélioration constante.

 

La prise en charge du patient polytraumatisé en quelques chiffres

En 2016, le CHL a accueilli 54 polytraumatisés, dont 13 étaient des transferts secondaires. Selon la moyenne 2016 de tous les hôpitaux participant au TraumaNetzwerk®, le taux de mortalité des polytraumatisés était de 9,5%. Au CHL, le taux de mortalité était de 7,3% (donc 2,2 % en dessous de la moyenne générale).

En 2017, le CHL a accueilli 74 polytraumatisés, dont 17 étaient des transferts secondaires.

CHL ACADEMY 2018

CHL ACADEMY 2018

Le jeudi 1er février, de 14h00 à 17h40, amphithéâtre CHL Centre.

Cette année, les travaux présentés reflètent la palette des compétences cliniques, managériales et organisationnelles mises en oeuvre dans les services et inscrites dans la démarche de formation continue des collaborateurs :

  • 14H00 : ACCUEIL DU PUBLIC - AMPHITHÉÂTRE

  • 14H15 : Mot d’accueil et de présentation par Monsieur le Président de la Commission administrative, Paul MOUSEL, Madame le Ministre de la Santé, Lydia MUTSCH, et la Direction
  • 14h45 : Remise des diplômes et photo officielle
  • 15H00 : Etude de la prise en charge de la douleur dans le cadre de la périnatalité  - ABDERRAHMANE Mohamed, infirmier anesthésiste réanimateur / Formateur interne
  • 15H20 : Mise en place d’un programme de formation basé sur le simulation in situ en salle de naissance du Centre Hospitalier de Luxembourg - CLAEYS Nathalie, soignant chef d’unité de la salle d’accouchement 
  • 15H40 : Développement d’une clinique de la ménopause au CHL - REZETTE Céline, infirmière coordinatrice Clinique de la Ménopause 
  • 16H00 : PAUSE
  • 16H15 : Impact de la mise en place d’une éducation thérapeutique nutritionnelle systématique et structurée chez le patient insu sant rénal terminal chronique ... dans le service de dialyse du CHL
/ L’impact du Groupe Nutrition dans la prévention de la dénutrition des patients du service de dialyse - LIPPENS Sabrine & SALAWA Audrey, infirmières en dialyse 
  • 16H45 : Présentation de la formation et réflexion sur la prise en charge des situations de catastrophe et crises au CHL - KIEFFER Claude, infirmier anesthésiste, inf. référent SAMU CHL
  • 17H05 : Dans le contexte de contrainte temporelle, comment se sentir soignant ? La clôture de dossier - WANDERSCHEID Jil - Soignant Chef d’Unité à l’Unité 30 
  • 17H25 : Mot de remerciement et remise des diplômes par la Direction 
  • 17h40 : COCKTAIL
Ateliers de relaxation, de stabilisation émotionnelle

Ateliers de relaxation, de stabilisation émotionnelle

Atelier de psycho-oncologie présenté par V. GRANDJEAN et A. MEULEMANS (psychologues), le mardi 29 mai 2018 de 13h30 à 15h30 dans la salle de conférence au 1er étage du site CHL Maternité.

Cette conférence fait partie du cycle "Ateliers de psycho-oncologie pour les patients et les familles"

 

Personnes de contact:

  • A. Meulemans: +352 4411-8906
  • V. Grandjean: +352 4411-8448
Ateliers de relaxation, de stabilisation émotionnelle

Ateliers de relaxation, de stabilisation émotionnelle

Atelier de psycho-oncologie présenté par V. GRANDJEAN et A. MEULEMANS (psychologues), le mardi 26 juin 2018 de 13h30 à 15h30 dans la salle de conférence au 1er étage du site CHL Maternité.

Cette conférence fait partie du cycle "Ateliers de psycho-oncologie pour les patients et les familles"

 

Personnes de contact:

  • A. Meulemans: +352 4411-8906
  • V. Grandjean: +352 4411-8448
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